Le 12 septembre 2001, les commentateurs disaient déjà aux Américains que "rien ne serait plus jamais pareil." Depuis lors, au cours de l'année écoulée, les travailleurs ont constaté que si des choses avaient beaucoup changé, et d'autres pas du tout, il existait bien maintenant une nouvelle logique de raisonnement : la guerre déclarée au terrorisme. De plus en plus régulièrement, la sécurité nationale est invoquée pour masquer le mot d'ordre anti-syndical de l'administration Bush et des employeurs.

After 10 days of protracted negotiations, 190 governments endorsed Wednesday a 71-page global plan of action aimed at uplifting the poor and saving the world from environmental destruction.

« Les pauvres regardent les riches se déchirer »…

Tel est le titre de la revue de presse proposée par le Courrier International, qui fait écho à un article du New York Times selon lequel la « bataille entre nations riches et nations pauvres pour trouver une solution afin de baisser le niveau mondial de pauvreté » n'est rien à côté du « bras de fer qui oppose les Etats-Unis et l'Union Européenne sur les stratégies à adopter pour sauver la planète ».

il n'y a qu'un pas. La traversée de plusieurs townships de la ville de Cape Town fait froid dans le dos. Pour satisfaire les besoins de l'industrie touristique locale, et creer quelques revenus, les centres d'insertion ne cessent de fleurir depuis 1995, au lendemain de la libération du pays. Mais ces lieux de formation ne font que reproduire les systemes de domination déja eprouvés pendant les longues années de colonialisme et d'apartheid. Et leur dépendance aux donateurs, les multinationales, ne fait qu'accroitre leur incapacite a mener les populations vers l'autonomie et l'indépendance.

Les principes de Rio (comme le principe de precaution), fondateur du developpement durable, sont remis en question et remplaces par des incantations au marche et a la liberte des investissements censees etre un "element fondateur du developpement durable" (plan de mise en oeuvre actuellement negocie).

Très présentes à Johannesburg, principaux sponsors du sommet, les multinationales n'ont eu de cesse de démontrer leur volonté de contribuer à une planète écologiquement, économiquement et socialement viable et durable, avec force conférences, interventions et visites sur le terrain. Absolument omni-présentes dans cette jeune démocratie qui passe sans transition d'un régime d'apartheid au libéralisme le plus offensif, elles affichent leurs enseignes au fronton du Sommet de la Terre mais aussi des écoles.

Avec toutes les lois en passe d'être votées un peu partout sur la planète, il me semble de plus en plus évident que je serai, ainsi que plusieurs autres, étiqueté de terroriste un jour où l'autre. Mon crime? Penser!

L'origine de l'ASETECO (Aides techniques aux communautés de Oaxaca), créée en 1991, remonte à 1982, au moment où la concession d'exploitation des forêts de la région va être renouvelée par le Gouvernement fédéral à deux sociétés (publique et privée) qui viennent d'exploiter pendant 25 ans le meilleur du bois sans partager les bénéfices avec la communauté indigène.

On ne pourra éradiquer le terrorisme qu'en remédiant à la misère et l'humiliation qui en constituent le terreau. Malgré l'électrochoc du 11 septembre, les institutions internationales et les gouvernements continuent d'ignorer les contradictions profondes du système mondial. La lutte contre l'économie criminelle, le blanchiment et les paradis fiscaux s'arrête où commencent les intérêts des puissants.

... Durant les deux dernières journées du sommet, les séances plénières ont été consacrées aux allocutions le plus souvent lénifiantes des chefs d'Etat et de gouvernement. A chacun-e, une durée égalitaire de 5 minutes par pays représenté...

La cita era a las 9 de la mañana de un domingo. Pero a esa
hora en el lugar convenido no había nadie. La batalla parecía perdida. Y lo que es peor, en manos de una tentadora almohada. Sin embargo, poco a poco, fue cayendo gente al baile.

Johannesburg, Afrique du Sud. Du 26 août au 4 septembre 2002 se déroule le Sommet Mondial sur le développement durable.
Les enjeux qui y sont débattus sont cruciaux pour l'avenir de notre planète.
Le CMAQ relaie dans ce dossier la couverture de l'événement par la journaliste indépendante Denise Proulx.

Sommet de la Terre : Agriculture pris en otage
Le Canada continue à reculer sur son engagement de ratifier le Protocole de Kyoto
Sommet de la Terre : pas d'entente à propos des subventions agricoles
La privatisation de l'eau gagne du terrain
Quand les profits des entreprises souffrent du SIDA
La productivité agricole affectée par les changements climatiques

Lisez également une multitude de points de vue sur le sommet en cliquant sur "Tout le texte"

Par Denise Proulx
Collaboration spéciale
Johannesburg, Afrique du Sud

Il n’y a toujours pas d’ententes entre les délégations pour l’élimination des subventions à l’agriculture versées au Nord.(...)

Les règles de l’OMC

Les préoccupations du développement durable ont cédé la place à celles de l’accès aux marchés. On se croirait à une ronde de négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Depuis plusieurs mois un faux-vrai débat hante le réseau indy média autour du conflit israélo-palestinien, de l'antisémitisme et du révisionisme, des pratiques médiatiques de censures/auto-censures nécessaires- insuffisantes-débordantes des collectifs locaux d'Indy.
Voici qqs commentaires sur la guerre des mots menée par Mathias, dans le genre "tirons dans le tas, dieu reconnaitra les siens" !

JOHANNESBURG, en Afrique du Sud, accueille, du 26 août au 4 septembre, le Sommet mondial sur le développement durable. C'est un événement capital qui va rassembler le plus grand nombre de chefs d'Etat et de gouvernement jamais réunis depuis dix ans et quelque 60000 participants venus de plus de 180 pays. Tous ensemble, ils vont tenter de répondre aux plus graves questions qui concernent l'humanité entière : Comment préserver l'environnement ? Comment éradiquer la pauvreté ? Comment sauver notre planète ?

Alors même que se tient un vif débat sur l'énergie'au Sommet sur le développement durable de Johannesbourg, Hydro Québec projette actuellement la rénovation de son unique centrale nucléaire en activité, Gentilly II. En clair, la société d'État désire, malgré les risques d'accidents nucléaires, malgré les radiations et l'existence d'alternatives évidentes, prolonger la durée d'exploitation de la controversée centrale. Voyons pourquoi, au lieu de dilapider entre 500 millions et 1 milliard de dollars en fonds publics, la population du Québec devrait tourner la page sur son héritage nucléaire et faire un pas décisif vers des sources d'énergie nouvelles.

... Si ce piège se referme, le discrédit va tout éclabousser, il va nuire à l'ensemble des militants et des luttes qui se seront exprimés sur Indymedia et notamment il dessert la juste cause palestinienne qu'un certain nombre d'administrateurs croit ainsi défendre.

"Le Sommet de Johannesburg fournira une scène médiatique mondialisée à un grand nombre d'éléments parmi les plus irresponsables et les plus négatifs engagés dans la critique de matières économiques et environnementales internationales. Votre présence ne servirait qu'à populariser et rendre plus crédibles les divers programmes anti-occidentaux, anti-mondialistes, dirigés contre la liberté et contre les individus" ExxonMobil félicitant Georges Bush, Président des Etats-Unis, après qu'il a décidé de ne pas aller à Johannesburg.

Les forêts sont dévastées, la terre se désertifie, les cours d'eau sont pollués, les calottes glaciaires des pôles et les neiges que l'on croyait éternelles fondent allègrement. Dans beaucoup d'endroits il ne pleut plus et dans beaucoup d'autres des déluges s'abattent sans crier gare. Le climat mondial devient fou.

Quel pourrait être le véritable rôle joué par les initiations, que l'on impose aux collégiens et aux universitaires comme un véritable rite de passage de l'état d'"enfance de l'art" à l'état de "sous-adulte", catégorie de gens sous-estimés parce considérés comme non-rentables économiquement, que l'on appelera ici "étudiants"?
Est-ce vraiment de permettre aux étudiants de nouer des amitiées véritables avec les autres étudiants?

RADIOCLAC
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La résistance au Plan Puebla-Panama et le combat contre la Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA)
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[interview avec Tania Halle de la CLAC et Marie-Hélène Côté du Comité Chretien pour les droits humaines en Amérique Latine -- réalisée par Sarita Ahooja de la CLAC.]

« Le problème de Tchernobyl est le problème du monde entier. »
Youri Bandazhevsky.

Le professeur biéolorusse Yuri Bandazhevsky, auteur de rapports inquiétants sur les conséquences de la catastrophe de tchnernobyl génant l’oms et l’aiea, reste emprisonné malgre les protestations grandissantes de la communauté scientifique.

Des idées néo-libérales, une pensée néo-libérale, un modèle néo-libéral? Non, c’est d’abord et avant tout des intérêt$, encore des intérêt$ et toujours des intérêt$ & CAPITAL pour le Grand Capital industriel et financier au stade de l’impérialisme. Le capitalisme de libre concurrence, purement national, a cédé la place depuis longtemps à l’impérialisme qui est un capitalisme des monopoles, oligopoles, trusts et cartels, transnationales industrielles et financières.

Depuis les essais en grandeur nature d’armes à uranium appauvri pendant la guerre du Golfe, l’utilisation de cette nouvelle génération d’armes nucléaire s’est banalisée dans l’indifférence générale. Chaque nouvelle guerre « humanitaire » (Bosnie, Kosovo, Afghanistan…) est l’occasion de tester de nouvelles armes à l’UA de la panoplie, à des puissances de plus en plus grandes. La contamination par l’uranium appauvri empoisonne l’environnement pour plusieurs milliards d’années et provoque chez les populations touchées une multiplication des cancers et de malformations congénitales monstrueuses. Ces armes nucléaires qui ne disent pas leur nom, illégales selon le droit international, doivent être interdites.

L'Approche commune convenue entre les gouvernements du Québec, du Canada et la nation Innue suscite diverses réactions. Plusieurs dont, le député Ghislain Lebel, ont ravivé le débat sur la base d'une information souvent incomplète et suggérant des spéculations catastrophiques. Le projet d'entente qui vient à la suite de 20 ans de négociations, est conforme à la Constitution de 1982, aux jugements de la Cour Suprême et il respecte les recommandations de la Commission Royale d'enquête sur les autochtones. L'opposition de certains groupes régionaux à l'Approche commune est en grande partie dûe au fait que le gouvernement du Québec néglige les régions qui réclament elles-aussi une forme d'autonomie gouvernementale afin de mieux maîtriser leur développement. Par ailleurs les députés et ministres du PQ ont failli à leur responsabilité d'informer, de consulter la population et de défendre cette entente juste et équitable.