En temps de guerre, les viols de femmes et d'adolescentes est souvent pratique courante. La Sierra Léone n'échappa pas à cette barbarie pratiquée ...

En la tradición de nuestros antepasados, era costumbre para las mujeres hacer los mocasines que usarían los hombres que iban a guerrear. Si las mujeres no querían la guerra, ellas no hacían los mocasines.

Los niños no deben sufrir.
No nuestros niños.
No los niños de cualquiera con el que no estemos de acuerdo.
Nosotros respetamos la soberanía y sagrado derecho de cada individuo de
vivir en esta tierra.
Nosotras las mujeres del mundo y los hombres que nos apoyan, le pedimos a usted avanzar y parar esta locura.

Nosotras debemos parar la guerra.
Nosotras debemos parar la Guerra.
Nosotras debemos mantener la Paz.
Nosotras debemos retener los mocasines

Selon les coutumes de nos ancêtres, les femmes devaient confectionner les mocassins que porteraient les hommes allant en guerre. Si les femmes ne voulaient pas la guerre, elles ne faisaient pas de mocassins.

Un appel à l’action lancé à toutes les femmes du monde.

Les enfants ne doivent pas souffrir
Pas nos enfants.
Pas les enfants, peu importe s’ils sont de celui avec qui nous ne sommes pas d’accord.
Nous respectons la souveraineté et le droit sacré de chaque individu à vivre sur cette terre.
Nous, les femmes du monde et les hommes qui nous appuient, nous vous demandons de prendre les devants et d’arrêter cette folie guerrière. Nous avons le pouvoir et le devoir de ramener l'humanité au bon sens. Ne faisons pas de mocassins...

Mario Dumont se surpasse encore une fois... Dans un discours démagogique digne des grands ténors de l'extrême droite française, il a accusé les garderies à 5$ d'être trop socialistes, il a même qualifié notre réseau de garderies de système unique «à la soviétique». (Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre !)

Je ne sais pas s'il est « immoral et irresponsable » de déclencher une élection à la veille d'une guerre en Irak. J'ai tendance à penser que non, mais je peux me tromper... Il se peut que le climat de guerre favorise le Parti québécois. La stabilité, vous savez...

Ce qui m'inquiète et m'intrigue davantage, c'est le silence des femmes et des groupes de femmes dans cette campagne (jeune, il est vrai), alors que les femmes ont fait l'objet, à deux reprises, du mépris du premier ministre sortant, et que leurs demandes légitimes sont ignorées de tous les partis.

8 mars 2003 : journée internationale du droit des femmes,
Chronique d’une manifestation non-mixte.

Une centaine de personnes s’était rassemblées pour la défense des droits des femmes mais également pour protester contre la guerre en Irak et contre la ZLEA.. Dans un contexte de la montée de la droite, il a été jugé important de réaffirmer ces positions progressistes. Organisée par la coalition des femmes contre la pauvreté, la manifestation rassemblait d’autres organisations féministes comme la chorale des Amères Noelles et le centre femmes d’aujourd’hui. Ces groupes issus de tendances politiques diverses ont établi que la marche serait une marche non-mixte.

Plusieurs d'entre vous se sont bien rendu compte, en lisant les journaux ou en écoutant la radio et la télévision ces derniers temps, que le féminisme était passablement malmené. Qu'on pense, par exemple, à la sortie cet automne du texte de Pierre de Passilié, intitulé "Ça suffit !". Qu'on pense à l'émission de Denise Bombardier sur les pères séparés ou divorcés avec les militants masculinistes du groupe l'Après-Rupture, au film Entre père et fils de Serge Ferrand (un des activistes de ce groupe), à son passage en compagnie de Yves Archambault et de Benoît Dutrisac à Indicatif Présent (Dutrisac y a attaqué la crédibilité de la présidente du CSF), à la publicité dont profitent des livres comme L'Homme battu de Sophie Torrent, publié aux éditions de Yvon Dallaire (1) - lui-même auteur de La violence faite aux hommes et de Homme et fier de l'être . Ou encore au livre d'André Gélinas L'Équité salariale et autres dérives et dommages collatéraux du féminisme au Québec. Gélinas soutient que le discours féministe a été tellement dominant ces dernières décennies qu'il a fini par émousser le sens critique des Québécois. Bref, un véritable déferlement pour attaquer les acquis et les savoirs des féministes, sans compter le lancinant discours sur la discrimination dont les garçons seraient victimes dans le système scolaire.

Aujourd'hui près de 20 000 personnes ont manifesté dans les rues de Paris. Elles ont exprimé clairement leur soutien à la révolte des Femmes victimes de la violence machiste.

La manifestation s'est déroulé joyeusement entre République et Nation. Beaucoup d'hommes sont présents : de gros bras amicaux (1,80m/90 kilos) assurent le service d'ordre afin d'empêcher d'éventuelles provocations sexistes, de jeunes "kaïras" (ceux que Télé Sarkosy, Chevènement et Dray présente comme des violeurs) chantent avec les filles "Ni pute, ni soumise", de jeunes bobos et leurs aînés soixante-huitard participent, Arlette Laguiller de Lutte Ouvrière côtoie Leslie du Loft ou bien Alain Lipietz. L'idée n'est pas de signifier que les hommes en particulier les jeunes de banlieue sont des violeurs et des talibans mais de montrer que hommes et femmes doivent lutter ensemble pour que cesse la loi d'une minorité qui -profitant du manque de projets politiques et économiques de la société vis-à-vis des générations futures- a substitué aux valeurs de la laïcité, de l'égalité, de la fraternité et de l'intégration républicaine celles de la violence machiste et de la pornographie. Un slogan :"petit macho en bande aujourd'hui, gros facho plus tard". Vers 17 heure le défilé se finit. Act-up colle son calicot "Séropositive" sur la Nation. Quelques irréductibles militants essaient de vendre sans grand succès leur prose marxiste. Un vieil homme essaie de refourguer son stock de keffiehs afin de soutenir dit-il la Palestine. Peu de clients. On danse une dernière fois sous les odeurs de merguez. On remercie les gars du service d'ordre, du sound et ceux qui humainement sont du côté des femmes.
Respect pour les Ladies. Hommes et Femmes tous ensemble contre la barbarie.