Plusieurs médias ont focussé sur le report aux calendes grecques de la perspective de grève générale par la FTQ. Voici le texte du communiqué de la conférence de presse où celà a été dit.

Le gouvernement de Lula fait son apparition sur une scène marquée par l'hégémonie politique nord-américaine et par le néolibéralisme en tant qu'idéologie et politique économique prédominante. C'est dans ce contexte que s'insère le gouvernement du PT (Parti des travailleurs), qui était mis au défi de sortir du modèle néolibéral ayant dévasté le Brésil.
Dans cette optique, la première année du gouvernement Lula doit être jugée négativement. La politique économique héritée du gouvernement (...)

Hé bien , NON ! Il n’y en aura pas de trêve. L’aveuglement volontaire circonstanciel, si pratique et naturel pour certains, désolé, mais je ne suis pas de ceux chez qui ça arrive.

Le 14 décembre, par 55 voix contre 27, la Direction nationale du Parti des travailleurs (Brésil) a pris la décision d'expulser du parti la sénatrice Heloísa Helena (membre de la Tendance Démocratie socialiste du PT) et les député(e)s João Batista Araujo Babá, João Fontes et Luciana Genro (1).

Nous reproduisons ci-dessous (en traduction française et en version originale) la déclaration de la Tendance Démocratie socialiste (qui regroupe au sein du Parti des travailleurs les militant(e)s qui s'identifient à la IVe Internationale) à la suite de cette décision. (J.M.)

Il est drôle des fois, Mario Dumont, notre Man in Black national!

C’est qu’il était discret pendant les quelques mois s’étant écoulés depuis qu’il s'était planté en réclamant son « BS parlementaire » (obtention de la reconnaissance officielle et des fonds à cet égard malgré ses résultats insuffisants.

Un silence de mort après la tempête Charest

C’est un silence de mort qui a succédé aux nombreuses manifestations devant l’Assemblée nationale quelques heures après l’adoption à toute vapeur, sous le bâillon, de huit projets de loi controversés. « Rarement a-t-on vu un gouvernement aussi arrogant. Au mépris des règles démocratiques, le gouvernement de Jean Charest nous enfonce dans la gorge des projets de loi dont personne ne veut, sauf ses amis du patronat. L’année 2004 en sera une de haute turbulence ! »

Nos chefs de gouvernement parlent de démocratie et de liberté, mais jamais en lien étroit avec les exigences de la justice. Il serait temps que le Canada se démarque du tenor étasunien et qu'il commence à faire entendre une voix qui associe ces deux réalités: liberté et justice.

Un sondage, ça vaut ce que ça vaut mais il paraît que les politicien-ne-s aiment ça. Jean Charest, qui est sûr et certain d’avoir un mandat et l’appui de la population pour faire ce qu’il fait, devrait aimer celui-ci. En effet, François Vaudreuil, président de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), a dévoilé ce matin les résultats d'un sondage commandé à la firme CROP portant entre autres sur la popularité du premier ministre et sur l'appui de la population en général aux divers moyens de pressions exercés par les syndicats et autres regroupements sociaux. Les résultats sont cinglants : seulement 36 % de la population est satisfaite du premier ministre Charest tandis qu’elle appuie à 80 % la contestation des groupes sociaux.

Il est utile de discuter les thèses avancées dans le livre de John Holloway, non parce qu’il a des légions de partisans dévoués, mais parce que beaucoup d’idées qu’il avance au sujet du changement social sont répandues dans le mouvement altermondialiste (appelé aussi, dans les pays anglo-saxons, « mouvement pour une justice globale ») et dans le mouvement contre la guerre, à l’échelle internationale.