Throughout the past year the Coalition Against the Deportation of Palestinian Refugees has led a Montreal based campaign to fight the deportation of more than 100 Palestinian refugees from Canada. A majority of the pending Palestinian deportations are slated for the coming weeks and months, so there are a series of actions and events, which are being organized to build support for the fight against Palestinian deportations.

The political power of collective action and popular support for the Palestinian refugees was clearly illustrated this past month with the case of Osama Saleh. After a persistent political campaign, Osama's pending deportation to the West Bank was halted by a Canadian Federal Court Judge. The Coalition Against the Deportation of Palestinian Refugees continues to highlight the case of Khalil Ayoub, 67, Nabih Ayoub, 69, and Therese Boulos Haddad, 62, three Palestinian refugees from the refugee camp of Ein El-Helweh in Lebanon who have taken sanctuary in the Notre-Dame-de-Grâce Church since the 30th of January 2004 in order to escape deportation.

Despite this fight against Palestinian deportations, Citizenship and Immigration Canada maintains that their decision to attempt to deport Palestinian refugees to the illegal and deadly Israeli military occupation, which plagues daily life throughout Occupied Palestine and to the violence, poverty and persecution which defines life in the Palestinian refugee camps of Lebanon. Furthermore, there is clear Canadian acknowledgement of the danger and persecution faced by Palestinians in the Occupied Territories. This acknowledgment is outlined by the travel advisory issued by Foreign Affairs Canada .

To get more information or to get involved with the Coalition Against the Deportation of Palestinian Refugees Contact: 514 591 3171 / refu...@riseup.net

To know more, read the articles published on the CMAQ:

• Stateless and Deported: Palestinian Refugees in Montreal
• No to Deportations: Montrealers Rally in Support of the Ayoub Family
• Activists Mobilizing Against Deportation of Palestinian Refugees
• PALESTINIAN REFUGEES: Update on Day of Action & Article on Sanctuary
• June 1st: Solidarity Assembly with Palestinian Refugees

And consult our dossier regularly!

 
En ce moment à Montréal, il y a des douzaines de réfugiéEs palestinienNEs en danger de déportation du Canada dans les semaines et les mois qui viennent. Ils font face à la possibilité d'être déportéEs vers l'occupation israélienne illégale et meurtrière de la Palestine, et vers la violence, pauvrété et persécution qui définissent la vie dans les camps de réfugiéEs palestiniens partout au Liban.

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En 1985, la République française a donné sa parole et s’est engagée formellement à ne pas extrader et à accorder l'asile aux réfugiés politiques italiens rescapés des « années de plomb », c’est-à-dire de cette quasi guerre civile qui secoua l’Italie de 1968 jusqu'au sein des années 80. Et c’est sur la foi de cette parole d’État, d'ailleurs confirmée une énième fois avec force en 1998 sous le gouvernement de Lionel Jospin et la présidence de Jacques Chirac, et avalisée par l'octroi à tous d'un titre de séjour, que de nombreux exilés italiens se sont installés en France, dans cette « terre des droits de l’Homme » qui leur offrait un refuge. C’est cette parole de la France qui risque d'être aujourd'hui reniée.

Since 1981, 150 former Italian Activists have been legally residing in France. Some of them are now being unfairly threatened with extradition to Italy where they would immediately be sent to prison. Sign a petition to let them reside in France!

Manifestons et marchons pour une SOLIDARITE SANS FRONTIÈRES!: Justice et dignité pour les immigrant-e-s et réfugié-e-s

13h00, SAMEDI 24 AVRIL
Atwater et Ste-Catherine (métro Atwater)

Bienvenue aux enfants!
Apportez vos bannières, pancartes et crécelles.

Info: noii...@resist.ca ou 514-859-9023

POURQUOI LES AUTORITÉS CANADIENNES ont-elles décidé d'expulser Mohamed Cherfi ? Deux thèses s'affrontent. Du côté des autorités, on souligne que les demandeurs d'asile en provenance de l'Algérie ne sont plus admissibles au statut de réfugié depuis avril 2002 - mais de façon rétroactive.

Mohamed Cherfi, un sans-statut algérien, a été déporté aux États-Unis vendredi le 5 mars. Son sanctuaire dans l'Église Unie Saint-Pierre de Québec a été violé lorsqu'une dizaine de policiers sont entrés pour l'arrêter. Moins de 5 heures plus tard, son avocat apprenait, par une journaliste, qu'il avait été déporté aux États-Unis, d'où il risque d'être rapidement expulsé vers l'Algérie.

Plus de 50 000 personnes ont été déportées depuis que Mohamed Cherfi est arrivé au pays en 1998. La raison pour laquelle nous entendons davantage parler de la déportation de ce sans-statut algérien, c'est qu'il a refusé d'accepter passivement son sort en décidant de se battre, non seulement pour lui mais aussi pour tous ses compagnons d'infortune. C'est aussi l'une des principales raisons qui a mené à sa déportation sauvage et très rapide, malgré la protection d'une église. Mohamed Cherfi fait peur aux autorités québécoises et canadiennes.

À lire aussi sur le même sujet:

BON VOYAGE, MOHAMED CHERFI...

Comparution de Mohamed aux États-Unis: C’est aux gouvernements québécois et canadiens de prendre leurs responsabilités

Cette comparution avait deux objectifs : 1- Faire une demande de libération conditionnelle afin que Mohamed puisse faire l’ensemble des procédures hors centre de détention et 2- Indiquer qu’il allait, par le biais de son avocat, faire une demande de statut de réfugié politique ou de personne protégée en vertu de la Convention sur la torture dont les États-Unis (comme le Canada d’ailleurs !) sont signataires.

Le juge américain a refusé sa demande de libération conditionnelle, prétextant que Mohamed s’était déjà réfugié dans un sanctuaire au Canada...

Montréal, le 6 avril 2004 - Le Canada a longtemps conservé l’image, à la fois au niveau international et à l’intérieur de sa propre population, d’une terre d’accueil pour les immigrant-e-s et réfugié-e-s. Cette image s’effrite depuis quelques années, mais si la réalité de nos lois et de nos façons de traiter les demandeuses et demandeurs de statut était mieux connue, cette illusion serait sérieusement altérée.

Afin d’informer la population sur cette réalité méconnue mais fondamentale, nous avons installé cinq banderoles portant le message suivant : “ Déportation Canada : 10 000 immigrant-e-s détenu-e-s en 2003