Après les désafiliation de l'association de science-politique et anthropologie de la CADEUL à l'Université Laval, voici que l'association de deuxième et troisième cycle ( L'AELIES ) de l'Université se désafilie. Le mouvement étudiant lavalois lève la tête.

Un nouveau collectif regroupant, entre autres, des travailleurs et militants oeuvrant dans les organismes communautaires et dans le secteur public vient de lancer son site Web :
J'ai jamais voté pour ça

Le CONTENU est très intéressant, particulièrement pour les textes d'analyse que l'on y retrouve. Ceux-ci expriment des points de vues que l'on ne retrouve pas ailleurs...

Ce site, pour son contenu, mérite d'être diffusé largement sur la toile francophone...

MONTREAL, le 14 mars - Les membres du Syndicat des chargées et chargés de cours de l'Université Laval, convoqués à une assemblée générale d'urgence au terme de 21 jours de grève, se sont prononcés en faveur de l'entente de principe qui leur était recommandée unanimement par le Conseil exécutif et le Comité de négociation du SCCCUL.

Malgré la volonté d'utiliser la semaine de lecture pour assurer aux étudiants-es, ainsi qu'aux CC, un retour à la normale sans trop de zyzanie, l'équipe de l'Université n'a pu, jusqu'à présent, obtenir un règlement qui soit à la satisfaction des deux parties. Leurs revendications sont débattuent en ce moment encore, et le nouvel état de la discussion en huis-clos est tenu secret jusqu’à une prochaine réunion avec les membres du SCCCUL…

Étudiant-e-s, savez-vous qui vous tient réellement en otages ?

Savez-vous que les chargé-e-s de cours étaient en grève pendant toute la semaine de lecture pour moins vous pénaliser ?

Savez-vous que même avec les offres rendues publiques dans le Fil des événements (4 mars), les chargé-e-s de cours de l'Université Laval sont toujours les moins bien payé-e-s au Québec ?

Est-ce vraiment à nous d'assumer les "conséquences négatives" de ce conflit ?

La plus ancienne université francophone en Amérique du Nord
et de loin la plus "cheap" !

À l’occasion de la Commission parlementaire sur la qualité, l’accessibilité et le financement des universités, la vice-présidente de la CSN, Denise Boucher, le président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), Pierre Patry, et le président de la Fédération des professionnèles (FP–CSN) Michel Tremblay, ont réclamé la tenue d’une seconde phase de consultation avant l’adoption de la Politique gouvernementale sur le redressement du financement des universités et la loi cadre sur l’aide financière aux études. La vice-présidente de la CSN, Denise Boucher, déplore que « le document de consultation du ministère ne permette pas de se prononcer ni sur les orientations gouvernementales ni sur des pistes d’actions. On se retrouve avec une série de questions générales et vagues qui viennent occulter les vrais enjeux du financement des universités et de l’accessibilité aux études supérieures. Il est donc essentiel qu’une seconde consultation se tienne sur les réelles intentions du gouvernement Charest ».

Québec, le 24 février 2004. Les universités du Québec sont en profonde mutation. Elles sont en passe de s’ajuster complètement aux seules règles et pratiques de la compétitivité et de la rentabilité économique associées au néolibéralisme. Un recentrage des activités d’enseignement et de recherche s’effectue autour principalement des besoins des «marchés». L’État se désengage pendant qu’émerge un marché privé libéralisé en éducation, conformément à l’ALENA. On s’éloigne encore davantage du Rapport Parent qui considérait l’éducation comme la richesse d’un peuple. C’est maintenant une marchandise qu’on produit à profit et selon la «demande».

Les chargé-e-s de cours de l'Université Laval sont en grève générale tandis que leurs collègue-e-s de l'Université du Québec à Rimouski et ceux et celles de l'Outaouais font une grève d'une journée aujourd'hui (lundi). À Sherbrooke, la CSQ a signé avec l'administration. Les communiqués.

À l’occasion de l’ouverture, cette semaine, de la commission parlementaire portant sur la qualité, l’accessibilité et le financement des universités, les syndicats des chargé-es de cours affiliés à la CSN organisent aujourd’hui une journée d’action visant à rappeler leur statut précaire au ministre de l’Éducation, Pierre Reid. « Il est essentiel d’offrir aux chargé-es de cours de meilleures conditions de travail et salariales alors que nous assumons plus de la moitié des charges de cours au premier cycle », a déclaré François Cyr, vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ).