Sous la plume de son petit-bourgeois de service à Paris, M. Christian Rioux, Le Devoir publie un article, en une de son édition du week-end, sur la grève qui menace le festival d'Avignon ("Avignon pris en otage"). Le ci-devant "correspondant du Devoir" réussit le tour de force d'écrire un papier de 17 paragraphes sans même expliquer pourquoi les intermittents du spectacles ont déposé un préavis de grève! Une recherche minimale sur Internet aurait pourtant permis à l'auteur de comprendre rapidement les raisons de leur colère et d'en informer ses lecteurs.

Plusieurs chanteuses américaines de R'n'B ou de pop on fait des déclarations contre le téléchargement de musique sur internet.

Depuis quelques années la RIAA, association devenue un lobby à la puissance industrielle, tente de lutter contre le piratage d’œuvres par le biais d’Internet. Dénonçant le piratage comme la première cause de la chute (discutable) du marche du disque, la RIAA a multiplie les actions légales (ou moins légale) pour endiguer le flot ininterrompu des téléchargements de mp3 ou autres. Les réseaux Peer-To-Peer sont les principales cibles de cette action mais ils ont cependant continue a prospérer. Avançant une perte dans les profits, la RIAA préfère utiliser les poursuites en justice contre ces différents systèmes d’échange plutôt qu’essayer de s’adapter à ces nouvelles technologies et de les utiliser pour développer l’industrie du disque dans une direction démocratique. Les sbires de la RIAA sont convaincus qu’ils peuvent arrêter cette hémorragie au lieu de se rendre compte du profit qu’ils pourraient tirer de ce moyen d’échange qui existe depuis près de dix ans maintenant.

Voici un système complémentaire du copyright et du copyleft, qui a pour but de stimuler l'échange libre et gratuit des idées des informations et des savoirs : La mention CopID.

Le grand historien anglais, Eric Hobsbawm, a analysé les conséquences de la chute de l'URSS. Il nous fait part de sa compréhension des choses et de sa vision du futur...

Traduit de l'espagnol par : Pierre Trottier

Montréal et Saguenay, le 24 juin 2003. Au nom du Comité exécutif de l’Union des forces progressistes, les deux porte-paroles Molly Alexander et Pierre Dostie ont tenu à offrir «la joie, la paix, et la justice pour chaque membre de la nation québécoise». Pour que ces voeux appellent la réalité, nous souhaitons que les québécoises et les québécois puissent gagner un peu plus de pouvoir sur leur environnement, sur leur vie et ainsi participer non seulement à l’enrichissement collectif mais aussi aux décisions collectives qui affectent leur vie quotidienne et goûter aux fruits de la richesse collective par une redistribution équitable de celle-ci».

Dimanche 18 mai 2003, 11h , au théâtre l’Escargot : aucune comédienne sur la scène, escamotée derrière un rideau (noir). Pourtant, le public est franchement hilare. Des anarchistes pour la plupart (les autres n’en sont pas moins des sympathisants) que l’image d’Épinal peint plus volontiers des noires couleurs de la révolte. Leurs rires s’entendent sans doute depuis le Centre social voisin où se déroulent des ateliers sûrement plus sérieux. La vingtaine de personnes qui se serrent les côtes dans la petite salle de la rue Robin ne pensaient sans doute pas qu’une présentation au titre aussi insolite que martial («Guérilla des communications») cacherait un si beau moment d’enthousiasme et de jubilation…

L'économiste et chercheur équatorien Alberto Acosta nous invite à prendre part à ses réflexions sur l'historique et l'entretient par le FMI de la dette extérieure
des pays pauvres...

Traduit de l'espagnol par : Pierre Trottier

Pour l'art, il y aurait eu des chefs d'oeuves.
Pour l'industrie, il y a le cinéma américain.

Pour l'art, il y avait le ciné-clubs.
Pour l'industrie, il y a le méga-plexes.

Pour l'art, il y a des films rares.
Pour l'industrie, il y a les incontournables.

Pour l'art, il y a le guide de la Boite noire. Pensez-y 545 films cotés 1 ou 2 par Médiafilm. La crème de la crème, les 545 meilleurs film de l'histoire du cinéma. Pourquoi pas? Entre un blockbuster insipide et un chef d'oeuvre de Kurosawa, que choisirez-vous?

« La parole est l'outil de la liberté ! » Pierre Bourgault
Joliette, le 18 juin 2003 - Le lundi 16 juin 2003, un homme de conviction, de vérité, de franc-parler, bref, un homme libre nous a quitté.
Pierre Bourgault (1943-2003), porteur de rêve et de mémoire collective, que les gens ont connu par sa présence à la présidence du RIN (Rassemblement pour l'indépendance nationale) de 1964 à 1968, était un tribun exceptionnel. Orateur hors pair, il étudia le théâtre au collège et, de retour (...)