MONTREAL, le 15 juillet - Après avoir utilisé une série de moyens de pression légers, les 40 syndiqué-es de la garderie Casinours du siège social du Casino de Montréal ont déclenché la grève générale hier matin, le 14 juillet. Les éducatrices tentent de négocier une première convention collective. Elles veulent les mêmes conditions de travail que les autres syndiqué-es des CPE. Elles réclament, entre autres, la semaine de travail de quatre jours et le paiement d'une pause quotidienne de trente minutes.

Les 35 travailleuses de la garderie Casinours à Montréal sont en grève générale depuis lundi matin. Ces travailleuses, qui s’occupent des enfants des employé-es du Casino de Montréal, sont syndiquées depuis peu et se battent pour la ratification d’une première convention collective. Leurs principales revendications concernent la conciliation travail-famille, notamment l'organisation de leurs 35h sur une semaine de quatre jours et l'augmentation du nombre de congés de maladie et parentaux.

Mouvement des travailleurs de l'aluminium en faveur des Métallos - Les travailleurs d'Alcan à Alma adhèrent au Syndicat des Métallos (FTQ)

Barbara Ehrenreich on the new politics of dirt

http://www.guardian.co.uk/Print/0,3858,4709415,00.html

As class polarisation grows, the classic posture of submission makes a stealthy comeback. "We scrub your floors the old-fashioned way," boasts the brochure from Merry Maids, the largest of the residential cleaning services that have sprung up across the US in the past two decades, "on our hands and knees." This is not a posture that independent "cleaning ladies" willingly assume - preferring, like most people who clean their own homes, the sponge mop wielded from a standing position. But employees of Merry Maids, The Maids International and other new corporate-run cleaning services spend hours every day down there, with or without kneepads, wiping up the drippings of the affluent.

(This teaser doesn't do justice... Read on! It's long but worth it!)

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes annonce que 48 000 de ses membres pourraient bientôt être en grève

OTTAWA, le 11 juillet - Hier, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a avisé le ministre du Travail et la Société canadienne des postes qu'il avait fixé le délai de grève au 18 juillet 2003, à 0 h 01. Le Syndicat n'a eu d'autre choix que de prendre cette mesure, les négociations entre le Syndicat et la Société ayant abouti à une impasse sur plusieurs enjeux cruciaux.

Les 162 employé-es du Centre de distribution et du garage Multi-Marques Laval se sont transformés en hommes-sandwiches le mardi 8 juillet devant le marché d'alimentation l'Inter-Marché, sur la rue Mont-Royal, à Montréal, afin de faire connaître leur cause. Les employé-es de Multi-Marques Laval se sont vus imposer un lock-out le 19 mai dernier. Les revendications du syndicat portent essentiellement sur les salaires et la sous-traitance. C'est une lutte pour l'emploi.

MONTREAL, le 9 juillet - Aujourd'hui, la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) dépose au Comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux (CPNSSS) son projet de convention collective au nom des 45 000 infirmières qu'elle représente. Six priorités ont été identifiées et traduites dans un projet global qui sera porté et défendu à la table de négociation par le comité de négociation de la FIIQ.

MONTREAL, le 7 juillet - C'est dans une proportion de 86,8 % que les employés de bureau, surveillants d'admission et animateurs de la Ronde - représentés par le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SFMM, SCFP 429) - réunis en assemblée générale ce matin à l'Auberge du Village (site de la Ronde), ont voté en faveur de l'entente de principe conclue avec le Parc Six Flags (la Ronde).

Le Syndicat qui représente les employés de la Ronde vient d'annoncer qu'il a signé une entente de principe avec Six Flags, les nouveaux proprios de La Ronde. Rappelons qu'en mai, les syndiqué-e-s de La Ronde avaient voter à 95% pour donner un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève à leur comité de négociation.

Sous la plume de son petit-bourgeois de service à Paris, M. Christian Rioux, Le Devoir publie un article, en une de son édition du week-end, sur la grève qui menace le festival d'Avignon ("Avignon pris en otage"). Le ci-devant "correspondant du Devoir" réussit le tour de force d'écrire un papier de 17 paragraphes sans même expliquer pourquoi les intermittents du spectacles ont déposé un préavis de grève! Une recherche minimale sur Internet aurait pourtant permis à l'auteur de comprendre rapidement les raisons de leur colère et d'en informer ses lecteurs.