Je m’étais assoupi devant le petit écran au beau milieu du téléroman quotidien intitulé Le TéléJournal de Radio-Canada, édition de soirée. Le spectacle des clowns et des saltimbanques se poursuivait devant mes yeux distraits, le « chef Harpeur » du parti de l’Alliance Progressiste-Conservatrice (un oxymore, je sais) prenait la parole à l’instant et mentait des deux côtés de la bouche à la fois aux électeurs indifférents, juste avant le prétendant au titre de Premier ministre des riches du Canada, monsieur « Insignatief ».

Vous votez aux élections fédérales…
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Survol d’un important témoignage.

En ce début de campagne électorale, il est rare qu’un enjeu militaire soit mis à l’avant plan par tous les partis politiques.  L’achat des chasseurs F-35 semble avoir obtenu ce statut.  Le plus gros contrat de l’histoire du pays sème la controverse.  Comment voir clair sur cette question ?  Les partis politiques en campagne présentent l’enjeu selon leur perspective, les organisations anti-militaristes alignent les problèmes associés à cette acquisition et les entreprises de haute technologie promettent les retombées économiques massives.  Les militaires veulent remplacer les F-18 vieillissants avec ce qu’il y a de mieux.  Qui croire ?

Selon les derniers sondages, le premier ministre canadien Stephen Harper sera réélu et peut-être même avec une majorité.

Stephen Harper, toujours prêt à accourir à l’aide des États-Unis dans tous les conflits dans lesquelles ces derniers s’engagent, a averti que dans un monde troublé comme le nôtre, il fallait un gouvernement stable car dit-il : « Dans le monde, le Canada est ce qu’il y a de plus proche d’une île de stabilité et de sécurité ».

Conséquence en partie de la guerre en Libye où le Canada participe au côté de l’Otan, le premier ministre Harper est en voie selon les sondages de former pour la première fois un gouvernement majoritaire aux élections de mai prochain.

In politics, the language of the bourgeoisie is now an old language, petrified, that doesn’t have meaning anymore and that fewer and fewer workers listen to with respect and submission. The proletariat needs more than ever to speak and act by itself. Today, it is sickened to vote for the bourgeoisie’s “single party.”

Lorsque je pense que cette semaine, nous avons eu une tempête de neige qui a laissé une trentaine de centimètres de neige dans plusieurs régions du Québec. Avec les conditions routières défavorables et la poudrerie, les travailleurs ont été obligés de se rendre tout de même au travail.
Et malheureusement, il y a eu des sorties de routes et des accidents.

Mais il faut que l’économie roule n’est-ce pas?

Un bon chef d’État mettrait le bien-être de ses citoyens avant l’économie. Mais nous n’avons comme chefs d’État présentement que de superficielles brutes capitalistes.

Le problème, c’est que ce sont les citoyens qui les ont élus. Et les citoyens en redemandent puisque selon tous les sondages, si des élections ont lieu ce printemps au Canada, Stephen Harper sera réélu. Et il est l’exemple typique du chef d’État que l’on peut qualifier de brute capitaliste qui considère les profits des pdg et des financiers plus importants que de sortir de la pauvreté le million d’enfants canadiens qui s’y retrouvent présentement.

Et aux États-Unis, les naïfs qui ont voté Obama en le prenant pour un progressiste en sont pour leurs frais. Ce dernier est sans état d’âme à faire peur.

On peut peut-être se faire prendre une fois mais lorsqu’on s’y fait prendre deux fois, c’est certainement du masochisme.

Otro video de Pat Condell: ( Subtitulos en español )

On saura dans quelques semaines si une élection fédérale aura lieu ce printemps. Si c’est le cas, on vous annonce dès maintenant que le parti unique de la grande bourgeoisie canadienne va reprendre le pouvoir! Ses deux ailes, le Parti libéral et le Parti conservateur sont, parmi tous les partis bourgeois d’Occident et du monde impérialiste, au nombre des cinq ou six partis, tout au plus, qui ont construit les liens les plus durables, qui ont assis leur longévité sur l’implantation dans les milieux capitalistes et la défense des intérêts communs à toute la bourgeoisie, parmi les plus solides que l’on puisse trouver à travers tous les parlements bourgeois.

Traçons à grands traits les caractéristiques des trois grandes époques qui ont marqué la formation par la bourgeoisie de son parti unique.

Tueries sur fond politique...

En politique, la langue des bourgeois est maintenant une langue vieillie, pétrifiée, qui n’a plus de sens, et que de moins en moins de travailleurs et de travailleuses écoutent avec respect et soumission. Le prolétariat a besoin plus que jamais de parler et d’agir par lui-même. Et en l’espèce, aujourd’hui, il est écœuré de voter pour le «parti unique» de la bourgeoisie.