Depuis le dernier siècle une ligne a sépare la gauche à travers le monde. D’un côté on trouvait les «forces progressistes», celles qui voulaient appuyer l’impérialisme et la guerre, habituellement en retour pour un «siège à la table» ou autre avantage du pouvoir. L’exemple le plus commenté de l’appui de la gauche à l’impérialisme a été lors de la Première Guerre mondiale quand la majeure partie de la Deuxième Internationale s’est mise du côté de sa propre classe dirigeante et de ses gouvernements dans la boucherie qui a suivi. De l’autre côté de la ligne, on trouve ces personnalités et organisations qui maintiennent une position de principe en faveur de la réelle démocratie pour tous les habitants de la planète et s’opposent à l’impérialisme et au colonialisme sous toutes ses formes, spécialement quand leur classe dirigeante y est impliquée. Pour en venir à se demander: quelle sorte de gauche nous reste-t-il au Québec? Pour tenter de répondre à cette question, le cas d’Haïti est édifiant.

L'article qui suit est paru dans l'édition de cette semaine de l'hebdomadaire Revolution (n° 136, le 20 juillet 2008, revcom.us), publié par nos camarades du Parti communiste révolutionnaire des États-Unis. L'auteur -- Larry Everest -- commente la réaction de l'administration Bush et de l'État d'Israël à la suite de l'annonce de la tenue de nouveaux tests de missiles par le régime iranien.

- Le Drapeau rouge-express

On June 28-29, an “Open National Antiwar Conference” was held in Cleveland, called by a newly minted National Assembly to End the Iraq War and Occupation. Over objections from the conference organizers, centrally Socialist Action, the assembly voted to change the name to include reference to the war on Afghanistan, and to emphasize the connection with U.S. backing for the Zionist occupation of Palestine. (The sponsors of the confab were so right-wing that they feared losing “unity” with Democratic Party supporters of Israel and the Afghanistan war!) What did not change at all was the popular-front character of the new outfit, tying it to the bourgeois parties despite the fig leaf of electoral “independence.” Making this utterly clear, it was decided not to call a national antiwar mobilization prior to the November elections explicitly in order to court those forces who wish to aid the Democrats (and therefore want to avoid making problems for the presumptive Democratic nominee, Barack Obama). Here is the leaflet issued by the Internationalist Group at the conference.

Par André Parizeau,
Chef du PCQ

Joint Statement on the 34th G8 Summit in Toyako, Hokkaido, Japan

Today The FISA AMENDMENTS ACT OF 2008 may be Passed by the U.S. Senate.

Why no on should be surprised when America behaves as an international bully

July 7, 2008
John Chuckman

If you relish myths and enjoy superstition, then the flatulent speeches of America’s Independence Day, July 4, were just the thing for you. No religion on earth has more to offer along these lines than America celebrating itself.

Malgré la pluie et la police, Guerre à la guerre se faufile jusqu’à la parade

— bilan de la manifestation contre la parade militaire des Forces armées canadiennes le 3 juillet 2008.

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   Avec cette manifestation dans la pluie parfois intense et face aux lignes de policiers «anti-émeutes», on peut affirmer que les près de 600 personnes présentes sont opposées avec conviction contre les politiques militaristes, l'impérialisme et le colonialisme. Elle sont venues de nombreux mouvements antiguerres à travers le Québec, dont plusieurs de Québec et de Montréal. Notons aussi l'appui de souverainistes venus dénoncer le 400e officiel.

   C'était à l'occasion d'une parade de l'armée canadienne, avec la bénédiction du maire de Québec, lors du lancement des festivités d'été du 400e. Les mouvements antiguerres du Québec avaient décidé d'offrir leur propre parade, organisée par Guerre à la guerre à Québec [leur bilan].