|
Repression[G20 - Vidéo] Agents provocateurs de la police tentent infiltrer une marche pacifique à MontréalCMAQ via Mic, Sábado, Julio 3, 2010 - 13:42 Des agents provocateurs de la police tentent d'infiltrer une marche pacifique et pro-familiale à Montréal ; le député Amir Khadir dénonce les tromperies du SPVM Montréal, le 3 juillet 2010 – Un homme arrêté mardi dernier à Montréal lors d'une marche contre la répression policière autour du sommet du G-20 affirme qu'il fut agressé par des policiers en civil alors qu'il tentait de les filmer. [G20 - Photos] Manif à Montréal en solidarité avec les victimes de la répression politiqueCMAQ via Mic, Jueves, Julio 1, 2010 - 17:57 (Reportage ind. / Ind. news report | Photo | Droits / Rights / Derecho | G8-G20 | Repression | Resistance & Activism)
StephLaw (compte Flickr)
Réponse sur le Mal de bloc à Toronto (éditorial Le Soleil, juillet'10)Michael Lessard..., Jueves, Julio 1, 2010 - 17:26 (Analyses | Democratie | Droits / Rights / Derecho | G8-G20 | Media | Repression | Resistance & Activism) L’éditorial du Soleil, par M. Giroux ce 1er juillet 2010 (Mal de bloc à Toronto), dit d’un côté « les policiers avaient décidé de balayer large » et les « détentions préventives massives débordent le cadre du raisonnable », mais de l’autre « Qu’ils ne viennent pas pleurer le lendemain matin en criant à l'injustice, ils se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment, en couvrant sciemment l'action d'un groupuscule de casseurs ». J’étais du centre des médias alternatifs de Toronto et nous n’avons pas couvert le 1 % qui a cassé certaines vitrines à un moment précis, pour plutôt couvrir le 99 % ne cassant rien, mais qui se faisait casser par la police ; pardonnez-moi cette boutade qui n’est pas vraiment drôle. Ce que j’ai vu, c’était surtout des gens de l’Ontario chantant des slogans pour les libertés civiles et dénonçant « l’État policier » (sic). J’en déduis que, comme moi, ces gens ont ressenti un « message Harperien » d’intimidation et de peur qu’il fallait refuser. Le G20 à Toronto: L'élégante matraque de la démocratie*Anonyme, Jueves, Julio 1, 2010 - 09:35
Marc-André Cyr
Les mauvais mots sont toujours pour les mauvaises personnes, et les mauvaises personnes n'ont généralement… pas un mot à dire. La violence, en ce sens, n'est jamais celle de celui qui en parle. Jamais un politicien, un porte-parole policier ou militaire ou encore — ce qui revient pratiquement au même — un journaliste ne se portera à la défense de la violence. La violence, c'est toujours l'Autre qui l'exerce. Et comme les classes dirigeantes fondent leur légitimité sur la Démocratie et la Liberté, ils ne pourraient, eux qui sont si sensibles et généreux, être des vecteurs de violence. J'ai peur (Mise en perspective de la répression au G8/G20 à Toronto)Anonyme, Miércoles, Junio 30, 2010 - 18:35 Suite aux violences lors du G8/G20 à Toronto, je commence à avoir peur du pays dans lequel je vis, le Canada, ce pays dont la paix et le respect ont été longtemps des valeurs fondamentales mais qui sont abandonnées par les gouvernements et les autorités qui semblent préférer le contrôle à tout prix. Rappelons que la police a arrêté plus de 900 personnes durant cette fin de semaine agitée, soit deux fois plus que lors de l'imposition des mesures de guerre de Trudeau (436 arrestations). Pourtant je n'ai pas entendu parler ces derniers jours de bombes ayant explosé dans des boîtes aux lettres ou ailleurs, de ministres kidnappés, ni d'assassinats. Juste quelques chars de police maganés et quelques vitrines brisées, le "business as usual" d'une victoire en coupe Stanley. L'arrestation massive d'innocents par Trudeau a été vue historiquement comme une violation sévère des droits de l'Homme et fait partie des moments « honteux » de l'histoire de ce pays. Le nombre de prisonniers relâchés sans accusation, donc innocents, depuis la fin du G20 dépasse déjà le nombre total d'arrestations par Trudeau et le budget consacré à cette répression sans précédent semble être le sujet important pour les politiciens et la plupart des médias. [Excellent G20 detention narrative] How I Got Arrested and Abused at G20 in Toronto, CanadaMichael Lessard..., Miércoles, Junio 30, 2010 - 16:51
Tommy Taylor, citizen of Toronto, Writer-Director-Producer-Actor
This is the narrative of a citizen of Toronto who, as the mayor had suggested, went out to see the people and chat. He describes, in great depth, with an agreeable narrative style, what he and 39 other men went through in the cages of the G20... Reading this, you'll see for yourself it is a true story. Original: www.facebook.com/note.php?note_id=397205503638 A copied version is included in this article. G20 Arrests and Organizing for FreedomCMAQ via Mic, Miércoles, Junio 30, 2010 - 00:24 (Analyses | "Anti-terrorisme"/Liberté | G8-G20 | Politiques & classes sociales | Repression | Resistance & Activism)
by Harsha Walia
[...] Many of the 900 arrested have thankfully been released without charges; many others will have charges that will eventually likely get withdrawn or easily be defeated. From my conversations with women inside, it became more and more apparent how ridiculous the arrests and charges were. Damning evidence for “possession of a dangerous weapon” or “intent to commit mischief” includes being found with bandanas, black tshirts, anarchist literature, vinegar, eye solution, water bottles, or goggles, while simply speaking French landed many with the charge of “conspiracy to join a criminal organization” (presumably CLAC). Charges were constantly being changed, added, or dropped. [...] Many long-time community organizers, including several people of colour, from Ontario and Quebec continue to face ongoing incarceration on similarly serious charges, with little chance of bail for possibly another few weeks. These clearly politically-motivated arrests, with flimsy evidence, are intended to criminalize and silence particular activists who are committed, effective, and unapologetic in their daily defiance of state and corporate exploitation. Read the rest of this relevant message : Quand les riches imposent leur loi, on a le droit d’être illégal!Anonyme, Martes, Junio 29, 2010 - 23:34 Plus de 20 000 policiers armés jusqu’aux dents; des pistolets Taser, des camions à ultrason, des gaz lacrymogènes, des balles de plastique, du poivre de Cayenne, des matraques, des boucliers, un vaste entrepôt et des cages pour «parker» les opposantes et opposants; au total, un milliard de dollars dépensés pour la sécurité d’une vingtaine de dirigeantEs du G8 et du G20. Un décret adopté en cachette – sans parution dans la Gazette officielle du gouvernement ontarien – permettant aux policiers d’arrêter quiconque refusait de s’identifier ou se trouvait à moins de cinq mètres de l’immense clôture encerclant les dirigeants capitalistes du G20; et enfin, un «État de droit» qui arrête, emprisonne et accuse plus de 900 personnes en moins de 48 heures. Des camarades, dont une âgée de près de 70 ans – ont vécu des fouilles à nu, menottes aux pieds et aux mains et ont été détenues dans des cages sans accès au monde extérieur pendant plus de 36 heures. Voilà le bilan du week-end du G20, vu à travers la «démocratie» bourgeoise canadienne. The weapons to massacre the G20 and Toronto - When the police does politicsMichael Lessard..., Martes, Junio 29, 2010 - 23:29 (Analyses | Photo | "Anti-terrorisme"/Liberté | Democratie | G8-G20 | Repression | Resistance & Activism) Le Devoir (June 29, 2010) reported the Toronto Police press conference "presenting to the media objects confiscated from activists. The chief, Bill Blair, called this dozen of objects 'weapons' destined to 'attack the city'." If you had the impression there was a strange tendency to criminalize dissent during the Toronto G20 Summit, well here is your proof. * mediacoop.ca - Visibly, with this presentation, the police chief expresses that independent reporters are a threat for him. We are too difficult to control I presume. Hmm, but why would a reporter want to protect his head from batons ? Oh yes, I almost forgot, because journalists and reporters were assaulted, thrown to the ground, and placed in arbitrary detention. * Upping The Anti - words such as 'left', 'left-wing' or 'revolutionary' are deemed delinquent by the chief it seems. The problem is the police, in a democracy, have the duty to judge your actions rather than your opinions. Yet police officers who show left-wing books as sign of illegal behaviour is sadly not new (though it remains as pathetic as ever). * Many dangerous helmets-of-striking, mask-gas-launchers and murderous glasses were also presented - More seriously, it was surprising, in fact, to see so many people, of various ages and styles, including a family, wearing protections in case of an anti-riot charge, tear gas or "non-lethal" projectiles (rubber bullets, etc.). I can't wait to see them before a court of law presenting these "weapons". Imaginary game : watch the pictures and describe how you would commit a terrorist attack with these objects. There is a small rusted wood handsaw that surely cannot cut a fence, it might cut bread at worse, but I'll let your imagination concoct a diabolical plan ! With this presentation from the chief, we now better understand why agents under his command stopped so many protests and arrested so many members of the Toronto Alter Media Centre. The chief will have to apologize sooner or later, though he does not want to, for criminalizing all the protests outside the official march. The true criminals remain the politicians who gave such unconstitutional powers, with the added free gift of allowing to place on file, with their addresses, hundreds of left-wing people. Les armes pour massacrer le G20 et Toronto - Quand la police fait de la politiqueMichael Lessard..., Martes, Junio 29, 2010 - 21:38 (Analyses | Photo | "Anti-terrorisme"/Liberté | Democratie | G8-G20 | Repression | Resistance & Activism) Le journal Le Devoir (29 juin 2010) a rapporté cette conférence de presse de la police de Toronto où fut « présenté aux médias des objets ayant été confisqués sur des manifestants. Le chef, Bill Blair, a désigné les dizaines d’objets comme autant "d’armes" destinées à "attaquer la ville" ». Vous aviez l'impression qu'il y avait une étrange tendance à criminaliser toute dissidence lors du Sommet du G20 à Toronto, et bien voilà votre preuve. * mediacoop.ca - Visiblement, par cette présentation, le chef de police exprime que les reporteurs indépendants sont une menace pour lui. Nous sommes trop difficiles à contrôler je présume. Hmm, mais pourquoi un reporteur voudrait protéger sa tête des matraques ? Ah oui, j'avais oublié, parce que des journalistes et reporteurs ont été battus, lancés au sol et sacrés en détention arbitraire. * Upping The Anti - les mots 'gauche' et 'révolutionnaire' sont de la délinquance il semblerait aux yeux du chef. Sauf que la police, en démocratie, n'est pas sensé juger vos opinions, mais seulement vos actions. M'enfin, ce n'est pas nouveau que la police présente des livres de gauche pour démontrer une criminalité, mais ça demeure «intemporellement» pathétique. * Plusieurs dangereux casque-de-frappe, masque-lanceur-de-gaz et lunette-meurtrière ont aussi été présentés - Plus sérieusement, c'était surprenant, en fait, de voir plusieurs personnes de divers âges, aux allures variées, même une famille, porter des protections en cas de charges antiémeutes, de gaz lacrymogènes et de projectiles de la police. J''ai hâte de les voir devant une cour de justice présenter « ces armes ». Jeu imaginaire : regardez les photos et décrivez comment vous feriez pour commettre un acte terroriste avec ces objets. Il y avait une petite scie à bois rouillée dans les objets. Visiblement, elle ne pourrait pas scier une clôture, peut-être du pain au pire, mais je laisse votre imagination concevoir un plan diabolique ! Avec cette présentation du chef, on comprend mieux maintenant pourquoi les agents sous son commandement arrêtaient toutes les manifestations et pourquoi de nombreux membres du Centre des médias alternatifs ont été arrêtés. Le chef devra s'excuser tôt ou tard, même s'il ne le veut pas, d'avoir criminalisé toute manifestation en marge de la marche officielle. Il demeure que les vrais criminels sont les politicien.nes qui ont donné des pouvoirs aussi anticonstitutionnels, permettant en prime de ficher, avec leur adresse, des centaines de gens de gauche. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|