Ce que plus souvent qu'autrement la NEFAC occulte et rejette
L'horizon politique de la critique contre la NEFAC :
réseau des modes de vie radicaux et alternatives radicales et autonomes, action directe élargie ainsi que travail intellectuel révolutionnaire (titre complet de cet article)
Ce texte qui suit la première partie de la série sur la dégénérescence de la NEFAC se veut une réponse libertaire aux critiques avancées à mon texte et aux critiques en général faites par la NEFAC contre les mouvement libertaire, autonome, contre-culturel... Une critique qui propose... Il répondra en trois parties : réseau des modes de vie radicaux et alternatives radicales et autonomes, action directe élargie ainsi que travail intellectuel révolutionnaire. Il dira en quoi ces phénomènes et principes sont des alternatives radicales et révolutionnaires plus précieuses que n'importe quel réformisme et en quoi la NEFAC les occulte ou les rejette tout en nous disant par ailleurs que nous n'avons rien à proposer camouflant ainsi le travail des autres et se présentant comme les seuls anars ou libertaires vraiment actifs.
L'anarchisme du réformisme radical de la NEFAC critique la formation des modes de vie radicales (sous sa critique du lifestyle) et des cultures révolutionnaires sous l'idée qu'il vaut mieux agir sur le terrain concret, celui des réformes bien sûr. Toute idée de vie future anticipée par les communes rurales, les villages autogérés (souvent écologiques), les squats autonomes (non intégrés à la culture revendicative réformiste des organisations communautaires et des pseudo-unions de la gauche ou de l'anarchisme social, anarchisme la plupart du temps social-démocrate non avoué) souvent punks par ici, les réseaux d'éducation populaire révolutionnaire, les discussions idéelles et critiques sur les formes de la pensée et de l'action révolutionnaires, les journaux anars autonomes, les centres sociaux libertaires qui pourraient exister, les cafés contre-culturels, les cultures écologiques, végés, hippies et punks ainsi que les différentes autres formes des contre-cultures, les projections de films critiques et parfois révolutionnaires, les coops politiques tout cela est la plupart du temps occulté par la critique nefacienne contre le soi-disant idéalisme autonome et libertaire. Même si par ailleurs certainEs de ses membres agissent sur ces terrains. C'est principalement ce réseau autonome et libertaire qui présente des alternatives concrètes aux modes de vie bourgeois et prolétariens la plupart du temps conquis par la Société de Consommation et que les réformes salariales et du travail capitaliste contribuent à permettre. Ce réseau informel et parfois formel également n'est pas la Révolution elle-même, c'est certain. Mais il forme dans les marges du système des brèches qui ne demandent plus souvent qu'autrement qu'à s'élargir, qu'à se réseauter, qu'à se transformer en mouvement révolutionnaire concret. Tout ce réseau informel et autonome souvent influencé par les mouvements révolutionnaires autonomes de l'Amérique latine et de l'Europe.
Autre potentiel que la NEFAC occulte plus souvent qu'autrement, la nécessaire violence radicale et/ou révolutionnaire... La guérilla, l'action directe, le terrorisme des mouvements de résistance, l'éco-terrorisme, les groupes affinitaires décrits comme violents comme les Black blocs par exemple, les émeutes punks et autonomes... sont aussi souvent occultés par la NEFAC (demander de voir par exemple le tract anti-terroriste que la NEFAC a écrit après le 11 septembre ou encore le journal de la NEFAC écrit pour le Sommet des Amériques qui tentait de se démarquer des Blacks blocs, voir aussi la dissociation que Phébus faisait entre la bonne manif et la mauvaise émeute en se distanciant de l'émeute comme commentaire suivant le seul texte qui ait été écrit sur le site du CMAQ en défense de l'émeute punk, vraiment Phébus et les gens qui ont pensé comme lui par rapport à l'émeute nous font regretter les belles années de Démanarchie ...) qui la plupart du temps se dissocie de cette violence radicale qui pourtant nous préfigure et nous apprend la violence révolutionnaire (même si leurs sources ne sont pas toujours révolutionnaires), celle qui découle de notre oppression autrement plus violente, de notre révolte et qui est nécessaire à notre libération, qui est toujours risquée et qui tolère le moins de compromis possible car il n'y a pas de compromis intéressants à faire quand nous nous savons en guerre contre les pouvoirs (patriarcaux, étatiques et capitalistes), à la guerre comme à la guerre, dirai-je.
Les deux premières paragraphes traitaient des éléments (comme si la pensée comme le disait parfois Marx n'était pas un travail révolutionnaire aussi concret même si largement insuffisant) qui se mettent en place comme préfiguration de la Révolution. Je parlerai maintenant du travail intellectuel nécessaire à la transformation des modes de la pensée, de la radicalité à la Révolution et sa dénonciation par la NEFAC. Faire de l'éducation générale aux philosophies révolutionnaires, construire des discours contre-culturels et révolutionnaires qui se prolongent et se prolongeront dans des pratiques, mener de front sans compromis la critique du capitalisme, du patriarcat, de l'État, de l'exploitation de la Nature ainsi que des illusions de gauche bureaucratiques, communautaires, syndicalistes, sociaux-démocrates (illusions qui ne sont que les voies de gauche d'intégration au système patriarcal-étatique, de légitimation des hiérarchies politiques, qui conservent la très soporifique illusion d'une amélioration progressiste à l'intérieur des systèmes de pouvoirs qui nous oppriment...), organiser des discussions collectives et participatives qui permettent une éducation révolutionnaire, l'écriture de textes, de revues, de brochures révolutionnaires.... la diffusion libertaire, tout ce travail permanent qui demande parfois aux individus qui font cette job (à défaut que tout le monde le fasse ce qui est l'idéal à atteindre) de se consacrer à ces activités intellectuelles sont aussi souvent taxées d'idéalistes (comme ils aiment le dire ces gens qui ne font rien que de la critique alors qu'on sait que la critique est aussi une activité nécessaire à la Révolution, ce qui les fait dénoncer les individus comme ceux qui sont à la base de La Sociale en disant qu'ils ne font rien) à moins qu'elles soient de l'ordre d'une quelconque agitation-propagande (ce lessivage de cerveaux, ce ``tracteur qui laboure le psychisme`` dirai-je en reprenant Eisenstein qui parlait de son cinéma propagandiste de cette façon) dont les discours tendent tôt ou tard tous à la pensée unique ce qui élimine la perspective de l'autonomie des formes révolutionnaires de la pensée et des formes de vie qui en découlent, c'est ici qu'ils et elles feront la promotion de la plateforme forcément centraliste contre l'autonomie libertaire des formes de vie qu'ils et elles finiront peut-être par critiquer totalement en taxant cette autonomie sous le qualificatif péjoratif de ``synthésisme``.
Certes par ailleurs un des membres de la NEFAC ( on me dira que je fais encore dans le conflit de personnalité en attaquant encore Phébus à quelques reprises mais ce membre est tellement à plusieurs endroits en même temps qu'il s'expose plus que les autres à la critique) était (est probablement encore aussi) éditeur francophone d'A-infos, agence de presse qui aurait être pu un projet super-intéressant pour faciliter le réseau révolutionnaire à construire, mais avec la politique éditoriale qui est celle de la section francophone seules est assurer de passer (et encore il faudrait voir) les informations et idées qui rejoignent l'anarchisme social et social-démocrate qui est le leur (et celui de leur groupe camarade aux mêmes tendances dans lequel l'autre éditeur milite, c'est-à-dire l'OCL). Pas ou peu d'informations et d'idées critiques et radicales autres qu'anarchistes sociales (plus souvent qu'autrement sociales-démocrates) peuvent y passer ce qui les assure d'autant plus d'occulter ce que font les autres libertaires. Dans ce cadre, nous saluons au passage l'excellent travail du CMAQ et des Indymedias qui par l'ouverture aux publications diverses font pas mal plus pour une information et une culture intellectuelle libertaires et autonomes de principe (facilitant l'expression libre, l'affirmation de toutes et de tous et la discussion participative) ou de fait quand ce sont les libertaires ou les autonomes qui l'investissent.
Bref, tout ce qui rompt avec le réformisme soporifique est la plupart du temps rejeté par la NEFAC qui aura beau jeu de dire des libertaires et autonomes qui les critiquent qu'ils n'ont rien à proposer. C'est de la démagogie. Et sous les principes de fédéralisme organisationnel et formel (centralisme anarchiste sur lequel nous reviendrons) et de plateformisme, sous leur critique du lifestyle, par leur agit-propagandisme qui n'incite pas particulièrement (c'est le moins que l'on puisse dire) à la réflexion et à la discussion participatives et collectives, par leur soi-disant pragmatisme réformiste (, diraient-ils) et surtout par leur influence prédominante sur le mouvement libertaire, ils finissent par anéantir tout ce qui en est de la préfiguration de la Révolution à venir et tout ce qui tente de créer des brèches avec le moins possible de compromis réformistes dans le système pourri de la vermine capitaliste, gestionnaire et patriarcale.
Asunto:
Après avoir parler de la violence révolutionnaire...
Il est évident pour quelqu'un qui se méfie des différentes polices et veut protéger la sécurité de ses camarades et la sienne propre qu'il ne saurait être question de nommer des organisations autonomes radicales actuelles que l'on juge intéressantes quand on a dit qu'elles seraient intéressantes si elles sont complémentaires à des actions violentes. C'est une question de sécurité minimale.
Le texte «la vision d'A-Infos» (voir la collone de gauche sur la page d'accueil) trouve son origine dans une série de polémiques au travers des ans. Notamment sur le refus, par le collectif d'A-Infos, de diffuser des textes de soutien à des prisonniers politiques M-L ou encore des textes appelant à des actions organisées conjointement avec des M-L ou encore à soutenir des groupes de deep ecology anti-humain ou des organisations armées de défense des droits des animaux anti-humain, etc. Le collectif a développé cette vision pour qu'il soit clair qu'il ne publie pas n'importe quoi (les textes du Unabomber) et qu'il soit clair également de quel anarchisme il parle. Maintenant, je ne vois pas trop le rapport avec moi puisque je n'en suis pas l'auteur et que le texte n'a été finalement disponible en français que bien après mon départ du collectif...
Il est quand même cynique de constater que l'on veut nier à A-Infos son autonomie politique alors qu'on la réclame par ailleurs à corp et à cri!
A-infos prétend être une agence de presse pour les anars, venant des anars et sur les anars. Les anars peuvent donc s'attendre à y être publiés. Mais bon...
Le slogan d'A-Infos c'est "Une agence d'actualités par, pour et au sujet des anars". Maintenant, il est spécifier "des" anars et non pas "les" anars. En plus, il y a un hyper lien tout de suite après ce slogan qui mène au texte "La vision d'A-Infos" qui est très clair qui dit entre autre: "Le travail d’A-Infos n’est pas nourri d’individualisme égoïste ou égocentrique, de primitivisme, de « capitalisme sauvage sans Etat » ou même « un Etat sans capitalisme sauvage » qui s’oppose à l’ordre capitaliste actuel et qui ne propose pas un modèle viable d’un ordre moderne social de liberté, d’égalité et de solidarité. Il ne suffit pas aux individus ou aux groupes de se revendiquer de l’anarchie pour voir leurs textes diffusés par A-Infos. (...) A-Infos n’est pas un service « libéral » qui diffuse n’importe quoi qui nous serait sympathique ... ce n’est pas Indymédia. C’est d’abord un outil libre de distribution pour informer sur et les collectifs d’anarchistes (ou d’autres révolutionnaires anti-autoritaires) impliqués dans les luttes. Les personnes qui font A-Infos ne pensent pas qu’elles sont celles qui doivent décider qui, dans le camp de l’anarchie sociale est vraiment anarchiste ou non. Pourtant, d’autant que nos ressources sont limitées, nous avons le droit et le devoir de choisir (de façon autonome) ce que nous diffusons, ce que nous estimons être le meilleure parmi les contributions et les personnes qui contribuent. La liberté d’association du collectif A-Infos est basée sur le fait que rien n’a de sens sans la liberté de ne pas s’associer si les personnes qui travaillent en décident ainsi. (...) A-Infos est une agence de presse anarchiste autonome. Elle n’est donc pas l’organe d’un mouvement social. L’investissement d’anarchiste auto- proclamé-e-s (ou même d’authentiques) dans une action ne garantie pas qu’A-Infos diffusera une contribution à ce sujet. Même notre sympathie pour certains mouvements ne garantie pas que nous diffuserons les articles à ce sujet. Donc, A-Infos diffuse les informations et les analyses que son collectif veut partager avec la communauté mondiale des activistes non-autoritaires ... venant principalement des collectifs anti-autoritaires révolutionnaires et au sujet d’actions directes sur les luttes sociales des activistes et de la population dans leur vie quotidienne. Toute personne insatisfaite des services que nous fournissons est encouragée à se tourner vers d’autres services ou construire les siens propres. A-Infos est à la fois un outil d’organisation, un outil de propagande et un outil d’information du mouvement et pas seulement « des informations par, sur et pour les anarchistes ». "
Est-ce que les revendications d'autonomie de Mère Thérésa ne sont bon que pour elle et ses copains????
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Asunto:
Les services secrèts plateformistes frappent encore!
Les services secrèts plateformistes frappent encore!
La Sainte Inquisition Libertaire menée contre la NEFAC est bel et bien mené par le triste sir Christian!
Une exclusivité des izvestikas de Kronstadt.
La police des identités révèle les résultats de son enquête la plus récente. "Je suis maintenant à peu près certain que l'attaque en règle contre la NEFAC vient de Christian," a déclaré lordPhébus à la presse en sirotant un pepsi, "le pauvre a oublié d'effacer ses traces... En effet, il semble qu'il ait d'abord publié sa critique sous son pseudo habituel (calvaire01) puis qu'il ait finalement opté pour l'anonymat complet". Le hic c'est que le grand-inquisiteur-gardien-des-bonnes-moeurs-libertaires n'a pas effacé sa première soumission. "Comme les soumissions apparaissent en ordre chronologique pour les validateurs du CMAQ, sa deuxième soumission a été acceptée en premier et l'original a été relégué au Donjon comme "duplicata"" explique le vieux routier plateformiste. Voici l'url de la soumission originale.
Que ce soit moi l'auteur ou quelqu'un d'autre, ça change quoi au contenu théorique et politique de la critique ? Vraim ent, il est facile de mettre l'accent sur ma personnalité plutôt que votre propre critique de ma critique de la NEFAC, saluons au passage les critiques de FRanky et de Nestor qui sont elles constructives.
Cependant, je vois très mal quelqu'un qui a centré la presque totalité de son débat sur une seule personne se plaindre que cela lui arrive à son tour...
L'auteur critiquait des tendances exprimées entre autres par des textes de Phébus, alors il devait dire que ces exemples étaient choisis parmi la production écrite de Phébus et pas toujours de la NEFAC. Par ailleurs, Phébus est plus qu'une personne particulière, il est une figure connue et médiatique. Ce qui n'est pas vraiment le cas de quelqu'un comme calvaire01, en tout cas moins. Mais la critique a dépassé largement Phébus par son contenu. Il n'était cité qu'en exemple(s).
Alors je suis une figure connue et médiatique. Connu dans le petit milieu anarchiste, sans doute. Connu à Québec comme porte-parole d'une organisation communautaire, sans doute. Est-ce que les gens font le lien entre les deux? J'en doute. Pour ce qui est de la médiatisation, faudrait pas charrier. Je suis beaucoup passé dans les médias suite aux émeutes de la Saint-Jean-Baptiste il y a huit ans, mais depuis? Ma job m'amène à passer dans les médias, mais justement à cause de ça je n'apparais plus dans les médias comme anarchiste (sauf à de très rares exceptions). On peut compter sur les doigts d'une main le nombre de fois ou Nicolas Phébus est apparu dans les médias en tant qu'anarchiste dans les huit dernières années. De mémoire les voici: une fois dans Le Devoir au tout début de la NEFAC, une fois dans le Journal de Québec en 2001 (le journaliste ayant choisi de mettre les mots d'un communiqué d'Émile-Henry dans ma bouche sans m'en parler) et une autre fois, toujours en 2001, sans pseudonyme dans le Journal de Québec parce que la police avait ressorti des vieilles histoires de Démanarchie pour tenter de discréditer l'organisation pour laquelle je travaille. Bref, me semble que c'est pas fort comme "médiatisation"...
À part de ça j'écris pas mal --surtout des articles de hard-news diffusé sur Internet-- et je fais quelques conférences publiques par années (3 ou 4) dans des forums militant-e-s obscurs qui regroupent tout au plus quelques dizaines de personnes. À ma connaissance, ça ressemble pas mal à l'activité publique de personnes comme calvaire01 ou Gavroche qui eux aussi écrivent beaucoup et font des conférences.
La différence fondamentale c'est qu'en plus d'une activité militante individuelle, je milite aussi dans une organisation qui essaie de se donner les moyens de rayonner un peu plus large qu'un individu tout seul. C'est sur qu'à la gang, on est capable de rammasser un peu plus de sous pour éditer de la propagande, on est plus fort que chacun tout seul dans notre coin. Mais à la limite on est une poignée. Je comprends difficilement la phobie qu'on engendre. C'est comme si ça choquait qu'on essaie de faire des trucs. Je vois pas ce que ça enlève aux autres anarchistes qu'une infime minorité se coalise pour pouvoir faire de la propagande et dépasser le milieu anars...
Des fois je me dit que l'essentiel du message de la critique de la NEFAC --pour paraphraser le titre de ce texte-- c'est: tassez vous, vous nous faites de l'ombre.
"Une agence d'actualités par, pour et au sujet des anars"
Disons alors d'une certaine tendance de l'anarchisme seulement plutôt !
Tu es invité par ailleurs à des conférences publiques pour parler des anarchistes et de l'anarchisme. Et l'espace de parole que tu as dans l'ensemble te permet d'exprimer, à la place des autres, ce qui en est ou non de l'anarchisme pour ceux et celles qui te savent même organisateur qu'en même anar.
Au-delà de cela, très souvent la Nefac se présente comme la seule voie de l'anarchisme et discrédite tout ce que font les autres au nom de lifestyle, d'antihumains quand il s'agit des mouvements de libération animale, de désorganisés, d'intellectuels, de terroristes... Et je ne vois pas pourquoi les tendances néfastes de la NEFAC ne devraient pas être dénoncées pour qu'on avance ensemble vers une plus grande clarté, une plus grande aventure, etc.
A-Infos - C'est effectivement un agence de presse d'une tendance de l'anarchisme: l'anarchisme social et révolutionnaire. Ça a toujours été très clair, même avant le passage à Internet (avant s'était l'agence papier de l'Internationale des fédérations anarchistes), je ne vois pas le problème.
Droit de parole - Est-ce que je dois comprendre que je n'ai plus le droit de m'exprimer parce que ce que je dis ne plait pas? J'ai toujours dis que j'étais partisan et que j'exprimais mon point de vue et je n'ai jamais prétendu parler "au nom" des anarchistes. Par ailleurs, à part l'invitation de Relations (où je partageais un panel avec 3 autres anarchistes d'autres tendances; j'étais le seul révolutionnaire lutte-de-classiste), je ne vois pas très bien de quoi tu parles quand tu dis que je suis invité à parler d'anarchisme. Dis-moi, ce n'étais pas toi qui défendais le concept de "subjectivité révolutionnaire"? Es-tu en train de me reprocher d'exprimer ma subjectivité, mon point de vue, voir carrément de m'exprimer?
NEFAC - Dis-moi est-ce que la NEFAC a le droit d'être critique et de choisir sa voie, ou bien est-ce que ce privilège t'es reservé exclusivement? Ne vois-tu pas l'ironie de quelqu'un qui nous reproche de critiquer les autres et de les discréditer quand lui-même nous traite abondament de contre-révolutionnaires et de réformistes (les deux pires insultes du lexique anarchiste avec autoritaire et dictatorial)?
Antihumain et terroriste - Je ne pense pas que le qualificatif d'antihumain soit trop fort pour parler de certains courants primitivistes et deep-ecologists. Quand ces courants appellent à la destruction de la civilisation et au retour à l'époque des chasseurs-cueilleurs, avec les niveaux de population humaine de cette époque révolue, je pense qu'ils sont sincèrement antihumain. De même, quand certains sont prêt-e-s à tuer des travailleurs et des travailleuses pour "libérer des animaux", je pense qu'ils sont antihumain. Pour ce qui est de l'appelation "terroriste", je pense qu'elle va comme un gang à Unabomber. Il voulait littéralement semer la terreur dans les milieux scientifiques. De même, quand Green Anarchy supporte ouvertement dans ses pages les projets d'attentats de la secte japonaise Aoum (je ne sais plus comment ça s'écrit) qui consistait à répandre du gaz sarrin dans le métro de Tokyo je pense qu'ils supportent un terrorisme antihumain. Et tu veux que je te dise... Ces gens là ne sont pas dans le même camp que moi et je les considère comme mes ennemis au même titre que les fachos.
Il faudrait ajouter à la définition de la dite tendance sociale et, surtout, ''révolutionnaire'' de l'anarchisme ce qui vient avec et comment elle se définit plus particulièrement dans ses luttes. On peut se dire anarchiste social et révolutionnaire et ne pas vouloir collaborer avec les syndicats corporatistes et réformistes, avec les luttes réformistes du prolétariat aliéné...
Contre-révolutionnaire, je l'utilise pour dénoncer tout ce qui réagit au pouvoir mais entretient une quelconque illusion d'un retour à un État providentiel ou bon investisseur social, bon papa. Tout ce qui dénonce mais conserve les formes de l'aliénation active, au travail, à l'État,à l'autorité, au centralisme... Tout ce qui revendique à l'ennemi... Tous ceux qui organisent la gestion sociale des crises... Tous ceux qui prennent des grèves corpos et réformistes (même illégales comme celle des infirmières) pour des grèves intéressantes ou encore des actes de radicalité, etc. Bref tout ce qui va è
à l'encontre de la lutte radicale et révolutionnaire comme seule possibilité d'un changement qui soit vraiment intéressant. Ces chapeaux ne font peut-être pas tous à la NEFAC et bien tant mieux, mais...
Questions à propos des luttes syndicales et de logements nommées par Nicolas
Qu'est-ce qui dans tout ça à changer de façon ''radicale'' la société ? Laquelle de ces luttes de logements a abouti à quelque chose de plus créatif, autonome et à potentiel révolutionnaire et qui demeurait sous la férule volontaire d'une organisation aux visées réformistes ?
Laquelle de ces grèves ou des actions de syndicats n'était pas corporatiste et réformiste (du moins surtout de ce coté) ? Car il ne s'agit pas d'être dans l'illlégalité et/ou l'action directe pour automatiquement cessé d'être réformiste et corporatiste.
''Des luttes sur le front du logement menées par des groupes institutionalisés qui ont menées à des débordements de la logique réformiste, il y en a tout plein. Je t'invite à lire (ou relire) la partie historique de la petite brochure que la NEFAC a publié sur le sujet. Et tu sais quoi? Des luttes intéressantes, il y en a sur tous les fronts.
Du côté syndical, il y a eu quelques cas de grèves illégales (donc sauvages) au Québec dans les trois dernières années. Grèves souvent menées contre l'avis des bureaucrates et à grand risques pour eux. Je pense à la grève générale des infirmières (qui a mené à la suspension de la formule Rand et à des amendes assez salées), à la grève de trois jours pour l'équitée salariale de l'Alliance des prof de Montréal (qui a mené à un recours collectif contre le syndicat), je pense à de nombreux débrayages sauvages dans les hôpitaux (notamment à l'hôpital Notre-Dame de Montréal), à la grève d'une journée dans les CPE cette automne, etc. TOUTES ces grèves étaient illégales et en violation flagrante des conventions collectives. Elles ont toutes été sanctionnées par la bureaucratie parce que cette dernière n'avait pas le choix à cause de la pression de la base. Ailleurs au Canada, il faut noter que TOUTES les journées de grève contre Harris étaient illégales. Et puisque tu parles des TCA, mentionnons que depuis leur scission d'avec les TUA ils ont menés de très nombreuses actions directes et occupations d'usines. La dernière en date étant lors des dernières négociations collectives avec GM.''
1. La Nefac ne se présente pas comme la seule voie de l'anarchisme. Dans toutes les villes où elle est présente, la Nefac travaille avec d'autres tendances anarchistes, libertaires, ou tout simplement lutte-de-classistes non-autoritaires. Des exemples? IWW, OCAP, Comité des sans-emplois, No One is Illegal, ARA, RASH, etc...
2. La Nefac ne travaille pas (ou peu) avec des groupes qui ne sont pas organisés, parce que ces groupes: a) n'existent pas vraiment (ils sont souvent un groupe d'amis), b) sont impossible à rejoindre, c) sont incapable de prendre des décisions, d) fontionnent de manière anti-démocratique, e) n'ont absolument aucune activité pertinente en fonction de nos objectifs, f) sont composés de gens qui pensent qu'il suffit de se pointer aux manifs et de tout casser pour changer les choses, g) les gens qui forment ces groupes ne comprennent pas du tout ce que ça prend comme travail pour organiser des manifs et des actions. Je pourrais en rajouter, mais bon je crois que c'est assez clair comme ça.
3. Les mouvements de libération animale sont tout sauf révolutionnaires. Cependant, la Nefac n'a aucune position contre ces groupes (ni en faveur), même si je crois qu'elle le devrait. Ah oui, peut-être, c'est vrai, j'oubliais, nous avons formé un comité de vaches radicales et autonomes dans la Nefac, mais tous les sièges sont vides... Qu'est-ce que vous voulez, elles ne se rendent pas aux conférences, on les mange avant!
4. Quand est-ce que tu vas appuyer tes dires? En quoi la Nefac est-elle néfaste, et surtout comment?
Je parie que tu vas me répliquer sur la question des vaches (si jamais tu me répliques), mais je suis certain que tu ne répondera pas à mes questions. À ce titre, je suis prêt à te donner 20$ la prochaine fois que je te vois si tu réponds à une de mes questions de manière à démontrer ce que tu dis (i.e.: en faisant des liens entre, par exemple, les positions politique de la Nefac, son activité sur le terrain et la façon dont cette activité nuit au mouvement... avec exemple à l'appui). ET JE SUIS SÉRIEUX... Un 20$ vite fait (en tout cas si on se fie à ce que tu dis contre la Nefac, les exemples doivent pleuvoir et les preuves doivent foissonner!)
Quand un débat tombe aussi bas que de voir quelqu'un offrir 20$ à quelqu'un d'autre pour qu'il réponde à ''ses'' questions et bien il est temps de l'arrêter. Quant à tes blagues sur les vaches, c'est du même acabit. Ajouter à tous tes préjugés maintenant très visibles sur ce qui se fait ailleurs qu'à la NEFAC (VOIR LA CITATION QUI SUIT). Alors il n'est plus intéressant de continuer... Il recommencera certainement un jour. Pour ce qui est du côté néfaste de la NEFAC les deux textes anonymes étaient éloquents sur le sujet.
''2. La Nefac ne travaille pas (ou peu) avec des groupes qui ne sont pas organisés, parce que ces groupes: a) n'existent pas vraiment (ils sont souvent un groupe d'amis), b) sont impossible à rejoindre, c) sont incapable de prendre des décisions, d) fontionnent de manière anti-démocratique, e) n'ont absolument aucune activité pertinente en fonction de nos objectifs, f) sont composés de gens qui pensent qu'il suffit de se pointer aux manifs et de tout casser pour changer les choses, g) les gens qui forment ces groupes ne comprennent pas du tout ce que ça prend comme travail pour organiser des manifs et des actions. Je pourrais en rajouter, mais bon je crois que c'est assez clair comme ça.''
Effectivement, le débat est tombé bien bas, je suis le premier à le reconnaitre! À qui la faute, hein? Quand on est incapable de prouver notre point, ça rend le débat merdique, n'est-ce pas? C'est pourquoi j'offre toujours 20$ à la première personne qui va être capable de le rendre sérieux et exempt de médisance. En passant, j'aurais dû parier sur ta réponse (je l'avais d'ailleurs anticipée), jamais tu n'acceptes de répliquer à mes arguments et de répondre à mes questions. Malgré le fait que j'offre 20$, tu n'as toujours pas saisi l'occastion; après tout, il me semble que si les allégations contre la Nefac sont véridiques, tu vas réellement gagner ces 20$.
« 1. La Nefac ne se présente pas comme la seule voie de l'anarchisme. Dans toutes les villes où elle est présente, la Nefac travaille avec d'autres tendances anarchistes, libertaires, ou tout simplement lutte-de-classistes non-autoritaires. Des exemples? IWW, OCAP, Comité des sans-emplois, No One is Illegal, ARA, RASH, etc... »
Peut-être c’est pas tout le monde de la Nefac qui ritualise le culte des personnalités anarchistes classiques ou qui se prétend être les seuls anarchistes (ou bien l’être tout court) à Montréal, mais toi Franky, je me rappele de toi dans un atelier du Salon du Livre anarchiste en 2002 où tu parlais comme si tu étais le seul (et le pur) anarchiste du monde, tellement centré sur ton ombril on te croyait transformé à un want-to-be théoricien anarchiste et tu es meme aller jusqu'a dénoncer la CLAC comme une convergence des luttes abstraites (en oubliant que votre lutte illusiore n'a jamais rien donné). Des exemples de groupe anarchiste ? Depuis mon arrivée icitte à Montréal, je l’ai vu tes supposés groupes anarchistes (je nie pas le fait qu’il y a quelque anarchiste dans ces groupes) de Montréal : IWW ont environ deux membres dans quelques villes et leur vieux rêves semblent s’incruster dans la poussière des livres de Darwin ; OCAP n’ai clairement pas anarchiste, libertaire ou tendance anti-autoritaire ; le Comité des sans-emploi n’est pas un groupe clairement ou majoritairement anarchiste, libertaire ou anti-autoritaire ; No one is illegal (même si la contradiction entre vos idées classistes « supérieurs » et leurs luttes identitaires (des sans-papiers) ne semblent pas te déranger) n’est pas anarchiste ; ARA (groupe pronant non seulement la lutte des classes) n’existe plus vraiement; RASH, dernière nouvelle, ne semble plus être dans le Trouble ou sympathisant de la Nefac. Et bravo pour ton « etc ».
« 2. La Nefac ne travaille pas (ou peu) avec des groupes qui ne sont pas organisés, parce que ces groupes: a) n'existent pas vraiment (ils sont souvent un groupe d'amis), b) sont impossible à rejoindre, c) sont incapable de prendre des décisions, d) fontionnent de manière anti-démocratique, e) n'ont absolument aucune activité pertinente en fonction de nos objectifs, f) sont composés de gens qui pensent qu'il suffit de se pointer aux manifs et de tout casser pour changer les choses, g) les gens qui forment ces groupes ne comprennent pas du tout ce que ça prend comme travail pour organiser des manifs et des actions. Je pourrais en rajouter, mais bon je crois que c'est assez clair comme ça. »
Non, c’est pas vraiement clair ton enculage de mouches. Premièrement, ces groupes organisés informellement existent et sont plus que toi pis ta ptite gang d’amie formalisée. Si tes voyent pas c’est parce que tu ne construit pas la révolution. Quant au fait de pouvoir les rejoindre, ça dépend de quels types de groupes qu’il s’agit. Les groupes organisés informellement qui sont plus axés sur faire du vrai dommage au Capital ne veulent pas être rejoint. Les autres le sont, pas toujours facile, tout comme rejoindre la nefac (ce petit groupe qui se veut une fédération mais stagne en nombre). Sur la question des décisions, on voit vraiement que tu ments délibérement et nie la réalité. Aller frapper des nazs peut etre vu comme une décision ( je ne mentionnerais pas la panoplie de types de décisions parce que tu ne vaut pas la peine) informelle mais efficace. Fonctionne de manière anti-démocratique… je te medanderais de relire tes classiques (pas juste lutte classiste ou autoritaire). La démocratie directe peut fonctionner avec les deux types d’organisation, autant formelle qu’informelle, c’est juste que le formel priviligie souvent la démocratie représentative (véhiculé surtout par les théories soi-disant anarchiste europocentrisme) ou la tyrannie. Ensuite, ça se peut très bien que ces groupes (que tu nies leur existence) n’ont aucune activité pertinente avec un groupe qui fonctionne par le minimum d’action possible (juste assez pour prétendre le faire, un peu au moins). T’en connais du monde qui veulent juste (mais juste) casser dans les manifs… un peu d’histoire pour toé, ca faisait un boute qu’il n’y avait pas de casse pendant que ton groupe a toujours été passif, toujours au même niveau d’inaction radicale et révolutionnaire.
3. « Les mouvements de libération animale sont tout sauf révolutionnaires. Cependant, la Nefac n'a aucune position contre ces groupes (ni en faveur), même si je crois qu'elle le devrait. Ah oui, peut-être, c'est vrai, j'oubliais, nous avons formé un comité de vaches radicales et autonomes dans la Nefac, mais tous les sièges sont vides... Qu'est-ce que vous voulez, elles ne se rendent pas aux conférences, on les mange avant! »
avec cette phrase là, je pense que tu es aller trop loin. Je considère sincèrement que tu es un imbécile qui se veut être « anarchiste ». Je n'ai pas vraiement envie de lutter avec un autoritaire (sur les autres espÈces animales) comme toi. J’appelle aux différentes personnes de réfléchir sur ce qui a été dit(et de la manière de le dire). Je crois que nous avons un cas fachisant qui circule parmi les anarchistes.
P.s. ton parie de 20$ démontre comment tu es aliéné à l’argent, à la dépendance face à ton travail et à l’État, ton rapport individualiste avec le reste de la société, sans aucune solidarité, entraide mutuelle, aucun principe anarchiste ni de critique face à la monnaie et le rapport d’échange matériel subordonné aux impératifs capitalistes.
Démagogie: flatter les préjugés du monde pour aspirer à une plus grande popularité ou conserver le pouvoir...
Il est quand même étrange que l'on m'accuse de démagogie, puis que tout de suite après on me reproche d'avoir dit quelque chose dans un atelier du salon du livre qui a déplu à la CLAC et à une grande partie de l'assemblée. J'ai eu le courage d'affirmer ce que bien du monde pensait tout bas; c'est tout le contraire de la démagogie. Puis, encore une fois, je trouve complètement aberrant que l'on refuse dans le milieu anarchiste de faire ce genre de débat. Quand j'ai parlé de convergences de luttes abstaites, personne ne s'est levé pour me contredire et m'expliquer en quoi les luttes que la CLAC faisait à ce moment n'était pas abstaites. Incluant toi qui me le reproche encore un an et demi après les faits. Cependant, je trouve intéressant le virage que la CLAC a pris PAR LA SUITE, et je ne dirais plus qu'il s'agit de "luttes abstraites". Ma critique a-t-elle contribué ou pas à la réflexion? Je n'en sait trop rien, et même si je crois non, cela ne m'empêche pas de penser qu'elle était nécessaire.
Il faut par contre être capable de détacher ce qui a été fait de mon propre chef et ce qui je fais au nom de la Nefac. Cette critique de la CLAC n'était pas une critique approuvée par la Nefac. Alors, quand on parle de démagogie, voilà ce que c'est: tenter de détruire une organisation en se servant de ce que ses membres font hors de son cadre (la même chose pourait s'appliquer à ce qu'on dit sur Phébus).
Quant tu parles des organisations avec lesquelles la Nefac travaille, il me semble que t'es de mauvaise foi. Je n'ai jamais prétendu qu'il s'agissait d'organisations spécifiquement anarchistes. Certaines le sont (RASH pas exemple; oui, nous collaborons encore avec eux, même si ce n'est plus la même collaboration qu'avant). Quant à dire que les IWW, c'est 2 membres dans quelques villes, j'aimerais te dire que c'es totalement faux. Le fait que les IWW ne soient pas présents à Montréal n'empêche pas qu'ils aient plusieur centaines de membres ailleurs. ARA existe toujours, et plusieurs membres de la Nefac en sont aussi membres. Puis, j'ai bien dit: tendences luttes de classistes "non-autoritaires" quand je parlais de notre travail avec des groupes comme CSE et OCAP. Je n'ai jamais prétendu qu'ils étaient "anti-autoritaires." C'est vraiment déformer mes propos de me reprocher cela.
Puis, je trouve fortement insultant que tu réduise NOII à un groupe identitaire. La lutte pour le droit à l'imigration que fait NOII et les gens autour (les différents comités de sans-statut et la Nefac) sont loin d'être identitaires. Peut-être y a-t-il des gens prônant la politique identitaire dans NOII, mais c'est tout. Pour l'"etc.", il a été mis là parce que la Nefac travaille de manière différente avec les groupes présents dans chacune des villes. Ainsi, à Montréal, malgré nos divergences politiques, nous collaborons à un groupe de diffuseurs composés de La Sociale entre autres. Alors bravo de parler de choses que tu ne connais pas.
Pour ce qui est de notre "lutte illusoire qui n'a jamais rien donné", je ne me sens vraiment pas le besoin de justifier cela devant toi, puisque notre lutte n'est en aucun cas centrée sur le mouvement anarchiste. Cependant, je t'invite à te renseigner sur notre action, et tu verras que cet été même, nous avons supporté les travailleurs et travailleuses du Vieux-Port en grève, et que notre action a aidé fortement leur cause. Malgré des appels répétés à la mobilisation dans le "mouvement anarchiste", les personnes qui, étrangement, ont participé à cette mobilisation étaient des gens proches de la Nefac, RASH, le Trouble, NOII, etc... (oui, etc, parce que je me rappelles plus très bien d'où tout le monde sortait. Mais certainement pas des groupes informels et non-organisés).
Quant à dire comme tu le fais que la Nefac est une fédération qui stagne en nombre, c'est que tu ne connais vraiment rien à rien... La Nefac, depuis sa fondation, n'a cessé de grossir (évidemment, c'est certain que tu vas me reprocher d'avoir dit ça; parce qu'un groupe trop gros, c'est forcément mauvais).
Bon, finalement, comme toutes les personnes en ton genre qui pensent en "slogans", faudrait des pages et des pages pour mettre les pendules à l'heure. Si j'ai disposé de plus de temps qu'à l'habitude pour le faire, ça ne veut pas dire que j'aurai toujours ce temps. Je t'invite donc, toi et les autres de la même tendance, à clarifier bien des choses, afin d'avoir un débat plus sain la prochaine fois. Par exemple, quand est-ce que quelqu'un va me dire quels sont ces foutus groupes invisibles qui sont si néfastes au capitalisme? Franchement, si ils étaient si forts, on en aurait entendu parler! Parce qu'en somme, il manque peut-être un peu de modestie dans ce que vous apportez (ou bien ce sont des illusions?). La Nefac est fort consciente qu'elle est très minoritaire dans une société où, en somme c'est le capitalisme qui contrôle tout. Mais nous prenons les moyens pour avancer et gagner nos luttes. Ça ne marchera peut-être pas, mais les fameux groupes dont tu fais référence mais que personne n'est capable de nommer, tant et tellement qu'on se demande si ils existent, eux non plus n'ont jamais réussi quoi que ce soit. Alors, minimalement, nous préférons l'impact modeste de la Nefac dans les différents secteurs où nous sommes présents, à l'absolu inexistance des groupes prétendument radicaux qui "attaquent" le capital.
François
PS: pour ce qui est de la lutte pour le "droit des animaux", faudrait en discuter séparément. Mais je vais attendre que quelqu'un expose plus clairement de quoi il s'agit, parce franchement, je suis écoeuré d'être celui qui apporte la substence que les autres critiquent avec des slogans.
PPS: en relisant comme ça, j'ai constaté que tu me traites de fascisant parce que je ne supporte pas la lutte anti-spéciste... Vraiment, c'est cocasse, quel lien y'a t-il entre le fascisme et le carnivorisme? Quand à savoir que tu ne veux plus lutter avec moi, je considérerais cela plutôt comme une bonne nouvelle... si seulement tu pouvais en plus cesser de dire des conneries et te fondre dans l'anonymat de tes groupes informels qui font tant de domage au Capital (parce que tes groupes font du domage au Capital avec un C majuscule! donc au coeur du système lui-même, et pas seulement au capital). Alors, on n'entendrait plus parler de toi et de tes amis, et ce serait certainement la situation idéale!
Toi qui trouve tellement important de savoir si j'ai écris ou pas tel ou tel truc et qui accorde tant d'importance à ma signature, tu devrais pourtant savoir qu'il peut être pertinent de savoir qui est l'auteur d'un texte, non?
Oyez Oyez! Prenant exemple sur les Sceptiques Américains qui offrent 1 000 000$ à quiconque va pouvoir prouver hors de tout doute raisonable l'existance de phénomènes dits paranormaux, je lance moi-même mon coucours: prouvez vos allégations et gagnez 20$. Ce concours est SÉRIEUX. Contrairement à ce que dit Thérésa Barcelone, il ne s'agit pas ici de "tomber bien bas", mais de faire la preuve par "absence de délit" que les personnes qui dénigrent la Nefac ne font en fait que de salissage.
Les réglements du concours sont:
1. Il faut faire la preuve que la Nefac est, au choix: réformiste, contre-révolutionnaire, obscurantiste.
2. Cette preuve doit être accompagnée d'au moins un exemple concret impliquant la Nefac concernant l'un des trois point à démontrer.
3. La preuve devra comprendre une citation, au choix: d'une politique officielle de la Nefac, d'un texte officiel de la Nefac, d'un membre de la Nefac alors qu'il agissait au nom de la Nefac. Cette citation ne sera pas acceptée si elle est utilisée hors contexte.
4. La preuve devra faire le lien entre les actes (exposés au numéro 2) et la politique officielle de la Nefac exposée au numéro 3.
5. Le prix pourra vous être envoyé par la poste à votre adresse (confidentiellement). Cependant, la "preuve devra être publiée sur le site de la CMAQ.
6. À défaut de faire cette démonstration, les personnes dénigrant la Nefac seront priées de se taire à propos de la Nefac.
Et je le répète: je suis sérieux. Faites suivre votre réplique de votre adresse électronique, je prendrai contact avec vous.
Ce concours n'est en aucun cas sponsorisé par la Nefac.
Voici un exemple très concret de la démagogie nefacienne qui se dit révolutionnaire souvent mais qui par ailleurs lutte principalement pour des réformes :
''Commençons la mobilisation contre le PLQ. Contre l'État, contre le capitalisme. La réforme de la loi 45 ne passera pas. Les frais de scolarités n'augmenterons pas. Les garderies seront pour tout le monde. Et le transport en commun sera gratuit! Il est grand temps de nous rassembler, il est grand temps de nous mobiliser.''
Nous sommes révolutionnaires mais nous combatterons surtout aux côtés des réformistes à tout crin qui luttent contre les libéraux de Charest. Nous mobilisons contre l'État et le capitalisme mais nous exigerons surtout leur réforme. Nous exigerons que le transport en commun soit gratuit, comment allez-vous faire ça si papa-le gouvernement ne veut pas (peu importe le palier de gouvernement qu'il s'agit) ? Les garderies seront pour tout le monde, comment allez-vous l'établir si ce n'est qu'en faisant pression tout en demandant indirectement au gouvernement d'agir en ce sens ? Comment vous en assurer ? Comment allez-vous faire tomber la réforme de la loi 45 si ce n'est qu'en agissant contre la réforme pour conduire le gouvernement à l'abolir ? En quoi toutes ces revendications se démarquent du réformisme ?
Vous pourrez garder votre 20$, Votre concours ne m'intéresse pas. Mais je vous donne ici une première preuve de l'existence concrète de textes promus par la NEFAC (il est du Trouble, journal nefacien actuel ou futur, mais se trouve sur le site de la NEFAC) qui nous amènent nous, les révolutionnaires anti-réformisme, à nous questionner sur les véritables fins de la NEFAC qui, par ailleurs pour garder sa crédibilité, ne pourra jamais dire totalement qu'elle s'oppose actuellement à la construction d'un mouvement révolutionnaire autonome et armé et pas plus, pour d'autres raisons plus socioprofessionnelles et plus illusoires, dire qu'elle s'oppose complètement à toute logique réformiste.
Il existe bien d'autres preuves qui peuvent être amenées. Avis à ceux et celles qui sont intéressés de voir les double discours, consulter www.nefac.net
''C'est en nous battant contre les politiques libérales que nous nous rejoindrons, pas dans un anarchisme théorique et inapplicable, qui de toute façon, sans la pratique révolutionnaire de la lutte, ne voudrait rien dire.''
Bien certain selon la NEFAC, agir contre des politiques (pour les changer ? Ce serait l'extrême confession du réformisme) d'un parti au pouvoir particulier (même si le parti en question n'est qu'un épiphénomène du système des pouvoirs existants) est bien plus réaliste et pragmatiste que d'organiser le front de la révolution en commençant à mettre sur pied les organisations alternatives et le plus possible autonomes dont les visées ne puissent être autres que révolutionnaires, construire une clarté de pensée révolutionnaire qui débouche sur des pratiques qui ne jouent pas le jeu des réformistes (alliés du système en qu'ils permettent d'en colmater les brèches) et travaille à faire germer la sauvagerie (émeutes, grèves sauvages et pourquoi pas révolutionnaires, sabotages, guérillas, terrorisme, etc.). Mais cette même logique dite réaliste et pragmatiste conduit au défaitisme et à construire la légitimité d'une gau-gauche réformiste et bureaucratique, bref très récupérable par un système qui a toujours besoin de changements organisés et gérés. Ici la NEFAC ne diffère à peu près en rien de l'UFP (Union des forces pathétiques).
Je crois en plus que la phrase en question pourrait quasiment être utilisée par le PQ ou l'UFP contre la NEFAC pour dénoncer toute théorisation anarchiste et appeler à fuir tout anarchisme pour ne faire que combattre les politiques libérales. ''C'est en nous battant contre les politiques libérales que nous nous rejoindrons, pas dans un anarchisme théorique et inapplicable, qui de toute façon, sans la pratique révolutionnaire de la lutte, ne voudrait rien dire.'' Et en quoi la lutte réformiste contre des politiques particulières prépare-t-elle à une lutte révolutionnaire qui ne suit pas du tout la même logique ?
Quant à la théorisation, indirectement critiquée ici par la NEFAC, elle est ce qui permet de synthétiser nos pratiques, de les critiquer et de les transformer ainsi que d'énoncer clairement nos désirs, nos idées et d'y inscrire nos pratiques. Elle n'est pas tout mais la clarté de pensée qu'elle nous amène nous est tout de même nécessaire pour ne pas sombrer dans les illusions réformistes entretenues par la plupart de la gauche (vous, nefaciens, souvent également)
et l'abandon du travail révolutionnaire.
Au moins, mon commentaire a eu le mérite de faire sortir des arguments débattables, enfin! D'abord, il faut rappeller que ce texte n'est pas un texte officiel de la Nefac. Mais faisons comme-ci, parce qu'effectivement, cette ligne de conduite pourrait tout aussi bien devenir celle de la Nefac (ce que j'aprouverais).
Pour la défense de l'éditorial du Trouble, il faudra d'abord remettre les choses en question: il faut lire l'éditorial dans son entier, parce qu'il fait la distinction nette entre le réformisme et la lutte en faveur de la révolution. Ainsi, Thérésa n'a certainement pas cité ces quelques passages, qui heureusement vont en contradiction avec ce qu'elle affirme (je dis heureusement, parce qu'évidemment, s'il s'agissait seulement de ne pas accepter les réformes Charest et de vouloir un retour à l'État provindence, on pourrait parler de réformisme.)
Voilà donc ce qu'elle aurait dû, par soucis d'honnêteté, ajouter à sa citation (toutes tirées de l'édito du Trouble):
"Est-il encore souhaitable de vouloir sauver l'État providence? En fait, ce que Charest applique maintenant n'est que la dernière phase de cet État providence"
"Il ne s'agit donc pas aujourd'hui de vouloir revenir en arrière."
"Il faut combattre. Évidemment. Pas pour un retour en arrière. Il faut se battre contre le pillage que font les riches, la bourgeoisie, de nos dernières ressources, contre la destruction de la dernière barrière de sécurité et contre la misère. Il faut nous lever contre les marchands de misère qui préparent en toute confiance ces politiques antisociales."
"Il n'y a pas trente-six solution. Le retour en arrière n'est plus possible. Nous ne reverrons jamais l'âge d'or des années 60 tant vanté par les socio-démocrates."
"Nous croyons qu'il faille nous organiser pour faire face, devant nous, à ces incroyables machines que sont le capitalisme et l'État, ultra-organisés, de plus en plus présents dans nos vies. Nous croyons important de former notre conscience et de nous exercer dans les luttes au quotidien.Notre organisation, notre révolution, nous allons la bâtir avec ceux et celles qui vivent les mêmes conditions, la même merde que nous."
Voilà donc certains échantillons qui remettent les choses en contexte.
Un brin d'analyse maintenant:
À moins de croire totalement vain le besoin de diffuser nos idées et notre propagande, l'éditorial du Trouble a sa raison d'être. La révolution, même si elle doit se faire en organisant "le front de la révolution en commençant à mettre sur pied les organisations alternatives et le plus possible autonomes", elle ne se fera pas toute seule. Les raisons qui pousseront les gens vers ces dites organisations doivent être mises en évidence, analysées, comprises. Or, la réforme actuelle du gouvernement Charest fait la lumière sur l'engrenage du système capitaliste, dans lequel le gouvernement (tous les gouvernements), grand ami des bourgeois, détruit ce qui restait de justice sociale en faveur de la grande finance. Il n'y a plus de "zone tampon", c'est exactement ce qui est exprimé dans le Trouble.
En d'autres mot, contrairement à ce qui est prétendu par Thérésa, le Trouble rejette la logique réformiste, celle qui propose la construction d'un État social-démocrate, celle qui croit que le retour en arrière vers "l'âge d'or" des années 60 est encore possible ou souhaitable.
Alors, dans le système capitaliste, d'où sortira le potentiel révolutionnaire? Certainement des gens en lutte, près à se mobiliser. Nous ne voulons, ni au sein du Trouble, ni au sein de la Nefac, cautionner les groupes réformistes. Quelques fois, nous nous battons à leurs côtés, mais c'est certainement à défaut de mieux dans la plupart des cas. C'est que la réalité québécois est telle qu'il existe actuellement une plétore d'organisations à tendance réformiste, mais aucune organisation révolutionnaire capable de mener à bien des luttes sérieuses, capable de faire une différence au plan politique. Le pari de la Nefac, c'est de radicaliser ces luttes. De croire qu'il est impossible de radicaliser ces luttes est quelque chose (on pourrait tout aussi bien discuter de cela, ce qui me semble serait plus intéressant), mais de prétendre que la Nefac est réformiste parce qu'elle tente ceci, c'est un pas qui ne devrait pas être franchi. Pourtant, des langues sales, détournant la plupart du temps les idées et les textes de la Nefac, les mettent hors contexte pour (tenter de) démontrer qu'elle est réformiste. En d'autres mots, et de manière fortement réaliste, il est plus sensé de croire que des gens en colère et déjà mobilisés vont avoir un potentiel révolutionnaire plus importants que des groupes qui, je le répète, reste marginaux parce qu'ils sont déconnectés du mode de vie actuel de la population.
Parlons un peu du potentiel révolutionnaire, parce que le tout est de savoir qu'est-ce que la révolution. La révolution, selon moi, mais aussi selon bien des gens, sera un événement qui comportera plusieurs phases. La 1e phase, prérévolutionnaire, sera la prise de conscience d'une partie de la population et la mobilisation massive et intense d'une grande partie de la population. Cette 1e phase a toutes les chances de rester "réformiste". La 2e phase de la révolution sera le moment de rupture. Ce ne sont pas toutes les institutions alors en place lors de la phase prérévolutionnaire qui auront la capacité de consommer cette rupture. La rupture sera le moment où tout va basculer, donc le moment où les ressources que nous produisons ne seront plus utilisées par le capitalisme, mais détourner vers le peuple déjà en révolution. C'est la phase la plus matérielle, mais la plus critique de la révolution, et ce ne sont que les gens qui produisent (en d'autres mots les travailleurs et travailleuses, incluant les femmes au foyer-- on s'entend, il existe aussi des hommes au foyer, mais c'est plus rare) qui seront capable de mener à bout totalement cette étape. À ce moment, les groupes autonomes n'auront peu ou pas d'utilité. Seuls les syndicats et les communes libres pourront réellement mener à bout cette tâche Je n'ai nullement l'intention de m'obstiner sur ce point, à savoir si ce seront des syndicats uniquement, des syndicats et des soviets, des soviets et des communes, des comités de résistance sur les lieux de travail... etc. Mon but est d'expliquer que cette partie de la révolution sera essentiellement achevée par des gens ayant un lien direct avec le système de production.
Enfin, la phase qui suivra, la 3e, sera constituée de la sauve-garde des institutions révolutionnaires, ainsi que par la mise en place de contre-institutions qui ne seront plus liés au système de production capitaliste. Donc, c'est ici que prendra place la nécessité de la violence révolutionnaire et c'est aussi à ce moment que seront utiles les groupes dits "alternatifs" qui auront alors une expérience intéressante pour mettre en place les contres-institutions. Mais il reste un problème majeur pour ces groupes: comme la révolution se fera essentiellement lors du transfert de la production vers les insurgés, les personnes qui refuseront de prendre part à cette opération seront certainement taxés de contre-révolutionnaire, et alors leurs organisations même en seront discréditées.
La stratégie de la Nefac est claire: nous devons d'abord nous rendre à la première phase (de laquelle en terme politique et social nous sommes passablement éloignés, sans égard à la notion temporelle). Il faudra bien plus qu'une pratique révolutionnaire au sein de petits groupes contre-culturels pour permettre l'appariton de cette première phase. Il faudra que les gens au sein des mouvements de masse, que la population en général, prenne conscience et fasse le pas vers cette première phase. Comme nous ne contrôlons aucun des grands médias et que nos idées sont marginales, il faut donc que nous soyons d'avantage présents, en tant que révolutionnaires, dans les luttes de cette même population, luttes qui auront toujours une possibilité de devenir révolutionnaires.
Tant de choses à dire... À propos du reproche de préjugés qui m'est fait face aux groupes dits autonomes, les groupes marginaux, j'aimerais rappelleer que j'ai aussi milité au sein de ces dits groupes, et que je ne me suis jamais senti aussi isolé du reste de la population. Ces groupes ne sont pas équipés pour lutter, ils sont basés sur des modèles de micro-résistance qui ne peuvent pas vraiment dépasser ce stade de micro-résistance. Sans oublier que, dans bien de cas, ces groupes n'ont rien de révolutionnaires (au sens où je l'ai exposé plus haut). Et il n'en demeure pas moins que ce que j'ai dit à propos de leur accessibilité est tout à fait pertinent. Je prendrai exemple sur le groupe Mauvaise Herbe de Montréal, duquel j'ai fait une critique il y a de cela quelque temps déjà. Voir la critique ici: http://nefac.northernhacking.org/newswire/display_any/172 .
Bon, finalement, pour conclure, du moins pour l'instant, j'aimerais bien reprendre quelques points que tu apportes dans ta réplique:
"Nous exigerons que le transport en commun soit gratuit, comment allez-vous faire ça si papa-le gouvernement ne veut pas (peu importe le palier de gouvernement qu'il s'agit) ? Les garderies seront pour tout le monde, comment allez-vous l'établir si ce n'est qu'en faisant pression tout en demandant indirectement au gouvernement d'agir en ce sens"
Voilà ce que tu nous dis. En d'autres termes, tu considère que les garderies ne devraient pas être gratuites? Ni le transport en commun? Étrange. Il me semble que ce n'est en rien réformiste que de vouloir avoir ces choses gratuites! Oui, la gratuité peut venir d'une réforme, mais il n'est jamais spécifié dans l'éditorial du Trouble que ce sera le cas. Ultimement, pour préserver la gratuité et l'universalité de toutes ces choses, seule une révolution est possible. Nous ne demandons pas un ajustement à l'État. Ah! oui, c'est vrai, il faut l'autonomie pour que ce soit révolutionnaire! Mais j'ai un petit quelque chose à te dire: d'abord on ne va pas attendre la révolution pour combler nos besoins (après tout, les garderies permettent à des parents de s'impliquer d'avantage dans des activités révolutionnaires). Et ensuite, sur le plan de l'autonomie, ce sont certainement les garderies publiques qui sont le plus autonomes (en comparaison aux garderies privées), tandis que les formes de garderies les plus autonomes, les plus alternatives, sont souvent celle dans laquelle les femmes (généralement) qui prennent en charge les enfants sont les moins bien payées et on les moins bonne condition de travail (je fais référence entre autres à ces femmes sur l'aide sociale qui prennent des enfants pour arrondir leutr fin de mois, les fameuses gardiennes) sans compter qu'en bout de compte ça coûte plus cher que les garderies publiques. Et malgré leur statut d'autonomie presque total, elles sont loins d'être les plus révolutionnaires.
Quant à l'article 45, tu semble trouver que c'est tellement une bonne chose qu'il soit aboli! Évidemment, de vouloir conserver l'article 45 n'est pas "révolutionnaire". Se battre contre la logique derrière cette réforme peut l'être cependant. Mais de ne rien faire pour empêcher le démentellement du secteur public et son transfert vers des jobs sous-payées dans le privé n'est pas d'avantage révolutionnaire. Ce n'est pas réformiste. C'est pire: c'est RÉACTIONNAIRE. C'est faire le jeu des plus villes personnes de la société, celles qui vivent de la misère et de la soumission absolu de la population.
Voilà, j'espère que tout cela aura clarifier certaines choses et démontré que je suis tout sauf de mauvaise foi. Je ne sais pas si les détracteurs de la Nefac vont répondre de manière satisfaisante à ceci, et j'avoue que le simple fait que ce soit publié est suffisant. Mais encore, j'aimerais bien lire vos critiques.
Dans l'espoir que vous aurez le courage et l'honnêteté de mettre les cartes sur table vous aussi, et que vous cessier enfin de jouer au chat et à la souris, tant et tellement que je sois oubligé de vous provoquer pour que vous répondiez un tant soit peu à de nombreuses questions qui vous ont été posées. Donc, le débat est lancée: comment comptez-vous faire la révolution avec le modèle organisationnel que vous proposez (quel est-il d'ailleurs)?
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