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Louise Brooks

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Les deux commentaires ci-dessus montrent bien les limites de la prise de position du texte concerné. Elle montre aussi la progression d’une sous-pensée libertaire issue d’une néo-université, aujourd’hui spécialisée dans un pseudo-anarchisme académique qui ne doute jamais du sérieux de ses prétentions.

La «contribution théorique!» du communiqué de Silvestro et Kruzynski est comme d'habitude absente, dés lors qu'il s'agit d’activistes de l’actualité qui commentent celle-ci telle qu'on leur donne à voir et qui s'en suffisent, le nez collé sur l'écran de TV ou sur les pages du Devoir.
L'utilisation d'un ton qui se veut ironique masque mal la confusion et la désolation de ce bafouillage qui tente malgré tout d'être futé en exhibant fièrement quelques signatures, comme si le principe même d'une pétition ou d'un communiqué signé rendait ses signatures prestigieuses ou même disons nécessaires. Cette parodie de pensée qui jongle avec l'artificiel, isolée jusque dans son arrivisme, de toute perspectives historiques concrètes cherche avant tout une caution morale à ce qu’il faut bien appeler leur opportunisme.
Ce texte traduit le désir d'être traité sur un pied d'égalité par le pouvoir, un désir toujours en suspens d'une extrême gauche qui sollicite d'être reconnue et acceptée pour participer à quelques miettes de ce pouvoir ou mieux à l’autogestion d’un contre-pouvoir reconnu comme responsable et sérieux dans ses prétentions gestionnaires.
Ce minuscule communiqué démontre s'il était nécessaire, que ces «anarcho-personnalités» ne retiennent de l'anarchie que des principes vagues qui leur permettent de dire et d'écrire n'importe quoi. Les voilà qui placent maintenant la violence insurrectionnelle de 2001 dans l'excusable ou dans la tolérance par un pouvoir qu'elle entendait nier.
Ces «anars» signataires découvrent tout à coup que la tolérance régnante est à sens unique, c'est un peu tard.
Ils lisent les journaux, ils regardent une télévision qui énoncent leurs propres conditions de révolte : voilà leur sens de l'histoire. Certains-nes minaudent dans les médias de l’État toujours prêt à monnayer leurs diplômes «es-activisme» de la rue ou plus trivialement à utiliser leurs véritables formations de sociologues-politiciens-historiens sur le dos d’un mouvement anarchiste devenu objet d’étude et de positionnement social.
Ces «anarchistes» de la compensation occupent la place laissée vacante par l'absence de la vielle extrême gauche : ils incarnent par leur pratique, des perspectives passées réduites maintenant à de minuscules manoeuvres sur un terrain balisé car exclusivement politique et récupéré mais, il s’en faut de beaucoup, non révolutionnaire, en y ayant perdu ce qui caractérise les anarchistes : le sens de la rupture et de l'histoire, une véritable autonomie créative, la volonté de se situer ailleurs que dans le « politique », la pratique d'une contestation globale.
Maintenant qu’un peu partout ces néo-penseurs nous donnent leurs avis sur tout et rien, avec en prime leurs autographes comme preuve de lucidité, nous ne pouvons que reprendre le commentaire lapidaire entendu souvent à ce propos :

SI EUX SONT ANRCHISTES, NOUS NE LE SOMMES PAS!
SI NOUS SOMMES ANACHISTES, EUX NE LE SONT PAS !

Quelques libertaires anonymes

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