La Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN est déçue de la décision des instances de la FTQ de ne pas adhérer à la proposition d’une grève sociale de 24 heures qui reçoit une forte adhésion parmi le mouvement syndical québécois.

Les 9 et 10 juin prochain, le ministère de lÉducation du Québec tiendra les assemblées publiques destinées à clore la vaste consultation qu'est le Forum sur l'avenir de l'ensignement collégial. Seuls des « personnes invitées par le ministre » pourront y participer.

 
Dans la foulée des coupures majeures dans le système de prêts et bourses à l’éducation supérieure et de la parution du Rapport Bédard commandé par les commissions scolaires – qui propose carrément l’abolition des cégeps, le ministre de l’Éducation M. Pierre Reid annonçait le 8 avril dernier une remise en question des cégeps : le Forum sur l’avenir de l’enseignement collégial. Mais oh, rien d’inquiétant, puisque le ministère clamait haut et fort dans son annonce du forum qu’il s’agirait d’une vaste consultation publique...

 
Ce texte se veut une contribution positive au débat en cours sur les fusions/défusions municipales. Je ne prétends aucunement que sa conclusion est l’unique réponse à donner. Mais vous conviendrez certainement que le contenu de ce texte d’opinion permet de porter le débat au-delà des arguments entendus jusqu’à maintenant ...

 
C’est dans une proportion de 77,2 pour cent que les syndicats CSN de l’Outaouais ont voté en faveur du déclenchement d’une grève sociale de 24 heures à être exercée en inter-syndicale afin de dénoncer les mesures anti-syndicales et anti-sociales mises de l’avant par le gouvernement libéral de Jean Charest.

 
MONTRÉAL, le 2 juin - Les syndicats de la FTQ consultés à ce jour ont voté massivement, à plus de 90 %, en faveur du "principe d'une grève générale qui pourrait être déclenchée dans le cas d'une attaque frontale contre l'ensemble ou une partie des membres de la FTQ, rendant nécessaire un recours de cette nature", a annoncé aujourd'hui le président de la centrale, M. Henri Massé.

Le 5 mai dernier, la présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget, annonçait que le gouvernement Charest maintenait le cap et entendait favoriser les partenariats public-privé.

 
Mercredi soir 19 mai, les membres du Conseil d’administration du centre hospitalier Le Jeannois d’Alma ont donné leur accord à la fermeture d’un des quatre établissements publics d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), le pavillon Le Pionnier d’Hébertville, pour en faire une ressource intermédiaire. Ces travailleuses et travailleurs n’auront pas le droit de se syndiquer comme l’a décrété le gouvernement en décembre 2003. Plusieurs emplois sont perdus. Les résidents devront déménager.

Un nouveau modèle pour le Québec ?

Les 250 délégués-es réunis, hier [17 mai], lors d’une réunion spéciale du conseil confédéral de la CSN ont réitéré avec force la pertinence de la tenue d’une grève sociale de 24 heures, en intersyndicale, dans les plus brefs délais.

Peut-être que certains pensaient qu’après la manifestation du 1er mai, la mobilisation contre le gouvernement Charest prendrait un temps d’arrêt. Ce n’est aucunement le cas. Du moins, pas dans les rangs de la FTQ…

Tandis que 3000 personnes manifestaient devant le Casino de Montréal vendredi, c’est à Trois-Rivières que les protestations contre le gouvernement se sont poursuivies, samedi.