À l’heure où l’on assiste à l’uniformisation de l’information, les médias indépendants s’affirment et tentent de redonner ses lettres de noblesse à la liberté d’expression. Portrait non exhaustif du paysage médiatique alternatif du Québec.

Le Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI) se déroulera du 10 au 12 décembre 2003 à Genève, sous les auspices de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), une agence techniciste des Nations Unies. Il s’agît d’une rencontre internationale qui se veut tripartite entre gouvernements, secteur privé et « société civile ». Engagé depuis trois ans dans un mouvement pour la démocratisation de la communication, le CMAQ s’interroge sur le processus d’un sommet qui s’annonce résolument technocratique et au service de la logique marchande.

Passés sous silence par la majorité des médias, le CMAQ entend véhiculer les véritables enjeux de la communication grandement marginalisés au sein du sommet.

Pour en savoir plus, lisez les articles publiés sur le CMAQ:

- Censure et contradictions au Sommet mondial sur la société de l'information
- Déclaration finale de la société civile
- Le Sommet mondial sur la société de l'information; pour une réussite politique et un échec en substance ?
- The World Forum on Communication Rights expose aujourd'hui les grands enjeux liés aux médias au Sommet mondial sur la société de l'information
- Vers une déclaration société civile au SMSI
- Le Polymedia Lab à la rue !
- High Noon - Protestation audiovisuelle
- Le Polymedia Lab WE SEIZE !
- «SMSI? Saisissons!» - Communiqué de genova03
- RSF exclu du SMSI
- Le Sommet mondial des villes et pouvoirs locaux sur la société de l'information de Lyon ; vers une déclaration ayant plus de vision que celle attendue à Genève?
- Du droit à la communication au SMSI : l’étape québecoise
- Hamelink contre-attaque
- Pourquoi pas une société de la communication?

Cliquez sur [TOUT LE TEXTE] pour le dossier dans son ensemble (liste de liens)

"Having interviewed consumers in a underground shopping mall, [Gazette Intern] Rocha concluded that "Buy Nothing Day did little to stop the exchange of cash and the swipe of plastic". It is a real shame that Rocha did not come and witness our Buy Nothing Day event - a Sweatshop Theatre at Wal-Mart (Namur metro). A mini-sweatshop (a long table with sewing machines attached, complete with abused and exploited workers) was wheeled into the mega-store where the performers attempted to return it to customer service."

Xtrakt 28 novembre 2003

Le journal étudiant le Concordia Français (premier journal étudiant francophone de l'histoire de l'Université Concordia) a gagné hier soir son référendum étudiant qui lui permettra d'être enfin bien financé et d'assurer son avenir et son indépendance à long terme.

Remise en liberté le 1er décembre !!!

Depuis hier le Centre des médias alternatifs parraine Liu Di, cyberdissidente chinoise arrêtée le 7 novembre 2002 à Pékin. Le CMAQ se joint par ce geste à plusieurs dizaines de médias québécois et internationaux dans le but de sensibiliser la population d’ici, aux abus à la liberté de d’expression dans le monde. Plus précisément, le CMAQ a décidé d’appuyer une demande de parrainage de Reporters sans frontières, qui depuis quelques années, développe cet outil de sensibilisation à l’échelle internationale.

«Les grévistes prennent la population en otages», ânonnent les médias qui se font un malin plaisir de monter les usagers contre les employés d’entretien, sans même se donner la peine d’informer la population sur les revendications des grévistes.

Tel était le titre fort encourageant de la conférence donnée par la journaliste américaine Kristina Borjesson , hier à l’Université Laval. Mme Borjesson, coauteure et responsable de la publication du livre « Black List » (Éditions les arènes)á, nous faisait part de sa lecture et de son vécu de la couverture médiatique de la guerre en Irak dans son pays. Un témoignage qui, s’il confirme ce que Chomsky nous explique depuis longtemps, fait tout de même froid dans le dos.

À Paris, un mouvement conteste de plus en plus l'envahissement de l'espace citoyen par la grande entreprise, par le biais d'une publicité souvent sexiste. Compte rendu d'une intervention de masse récente et du backlash prévisible des pouvoirs.

Trois siècles et pas mal de poussière ont passé sur les opéras qui permettaient aux courtisans versaillais de fantasmer leurs « Indes galantes ». Mais combien de forêts faudra-t-il mettre en coupe avant que le Monde cesse de projeter sur l’Amérique Latine ?