Ceux et celles qui espéraient encore que le PQ "venge" l'affront subi par les travailleurs et travailleuses du secteur public suite à l'adoption de la loi spéciale par le gouvernement Charest ont reçu toute une douche froide cette semaine quand son nouveau chef, André Boisclair, a annoncé qu'il n'avait aucunement l'intention de rouvrir les conventions collectives des employéEs de l'État, si jamais le PQ remporte les prochaines élections provinciales.

La nouvelle n'aura surpris personne, mais le président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Henri Massé, a annoncé lundi dernier que sa centrale invitait officiellement ses quelque 500 000 cotisantEs à voter en faveur du Bloc québécois lors des élections qui auront lieu le 23 janvier prochain.

Toutes ces luttes syndicales suivent la même dynamique de négociation. Le gouvernement frappe, les syndicats s’y opposent et prônent un front commun dans un premier temps pour embarquer massivement les travailleuses et travailleurs derrière eux et sous leur contrôle. Puis, le gouvernement commence les négociations et les syndicats se divisent pour porter la désorientation dans les rangs des membres.

By uniting with Gate Gourmet workers, the baggage handlers proved that while the class is united it is powerful. Along with other sections of the working class, BA workers facing future attacks can use this weapon to succeed.

Les 350 salariéEs des 11 succursales des librairies Renaud-Bray, qui étaient en grève depuis le 1er décembre, ont accepté jeudi dans une proportion de 71% l'entente de principe que leur syndicat avait conclue la veille avec l'employeur.

Dans un geste que ses prédécesseurs ne se sont jamais gênés d'utiliser mais qui demeure toujours tout autant méprisable, le gouvernement libéral de Jean Charest a mis sa menace à exécution et utilisé la procédure du bâillon pour décréter les conventions collectives des quelque 500 000 salariéEs du secteur public québécois - à l'exception notable des flics et des médecins, qui sont les seuls à ne pas être visés par la loi spéciale adoptée par les Libéraux!

Le 15 décembre 2005 - Plusieurs associations étudiantes dénoncent aujourd’hui d’une même voix le décret imposé par le gouvernement du Québec aux employé-e-s des secteurs public et parapublic. Ce décret est une véritable insulte pour ces travailleurs et travailleuses qui, jour après jour, dispensent des services essentiels au bien-être de la population. Pendant des mois de négociations stériles, le gouvernement a maintenu la même offre salariale en prétendant vouloir négocier. Il tente maintenant de casser les syndicats juste avant la période des Fêtes, comme il l’a fait en 2003 pour imposer, entre autres, des lois favorisant la sous-traitance et restreignant les droits syndicaux. Une telle attitude antidémocratique et antisyndicale est absolument inadmissible !

Il faut dire que depuis sa première parution en octobre 2004, les syndicats ont confirmé ce que j’ai écrit. Que ce soit la grève à la SAQ ou les grèvettes d’une journée dans le secteur public, c’est le cloisonnement des luttes et le corporatisme qui dominent. Même le maraudage si cher aux grandes centrales syndicales a atteint leurs petits frères syndicalistes étudiants. En décembre 2005, c'est la division qui règne dans le mouvement syndical.

PIQUETAGE DE SOLIDARITÉ

Les employés syndiqués de Renaud Bray sont en grève générale illimitée depuis le Ier décembre. Leurs principales revendications portent sur

Les salaires, les horaire atypique et la sécurité d'emploi (Le salaire de
base pour un caissier chez Renaud Bray sont de 7.87 $/heure). Joignez-vous au Réseau de Solidarité des travaileuses-eurs pour démontrer aux employéEs de Renaud Bray qu'ils et elles ne son pas seulEs dans cette lutte légitime

TROIS SOIRÉES DE PIQUETAGE :

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VENDREDI 16 DEC 17H
METRO Côte-des neiges
MARDI 20 DEC 17H
METRO MONT-ROYAL
VENDREDI 23 DEC 17H
METRO Côte-des neiges
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L'EXPLOITATION DOIT CESSER,
RENDONS LES COûTS À RENAUD BRAY!

Réseau de solidarité des travailleuses-eurs
RST....@GMAIL.COM 859-9092

(La publication de ce texte aujopurd'hui est dédiée à la NEFAC)

I. - LES ANTÉCÉDENTS

Toutes les sociétés qui se sont succédé jusqu’à nos jours ont connu des luttes intestines menées par les couches déshéritées contre les classes ou les castes qui les maintenaient sous leur domination. Ces luttes n’ont pu prendre une certaine envergure qu’à partir du moment où les opprimés, reconnaissant leur intérêt commun, ont réussi à s’associer, soit dans le but d’améliorer leurs conditions d’existence, soit en vue de la subversion totale de la société. Au cours des siècles passés, les travailleurs, face aux corporations comprenant patrons et ouvriers d’un même métier (où les premiers faisaient la pluie et le beau temps sous la protection ouverte des pouvoirs publics), les associations de compagnonnage ne groupant que les ouvriers ont représenté, entre autres choses, les premiers organismes permanents de lutte de classe.