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Tract révolutionnaire écrit pour la nuit des sans-abris

calvaire01, Jueves, Noviembre 7, 2002 - 18:57

Le capitalisme comme système ordonnateur du monde crée la richesse concentrée de quelques affairistes. La vie misérable qu'il engendre pour le reste du monde en est la conséquence majeure : hiérarchisation, autoritarisme, exploitation, pauvreté, inégalités, solitudes et autres calamités.

La révolution universelle contre le capitalisme

Le capitalisme comme système ordonnateur du monde crée la richesse concentrée de quelques affairistes. La vie misérable qu'il engendre pour le reste du monde en est la conséquence majeure : hiérarchisation, autoritarisme, exploitation, pauvreté, inégalités, solitudes et autres calamités. La morale du capitalisme est la loi des plus forts et des plus adaptés ou, dit dans d'autres mots, des plus opportunistes. C'est le principe de darwinisme social. C'est l'ordre de la jungle universelle. Plus rien d'humanisant n'y doit subsister que la maximisation des profits individuels. Les sociétés mondiales deviennent anti-sociales. Et nous nous étonnons par la suite que des terrorismes en découlent. Pourtant, nous vivons bien le règne de la Terreur. Et ce n'est pas une nuit de bonne conscience bourgeoise pour les sans-abris qui va y changer quelque chose. Le seul avenir d'un monde d'égalité et de liberté pour toutes et tous ne passe que par des luttes opiniâtres contre le despotisme du Tout marchand et de la totalité réduite en marchandises, à commencer par nos vies. À l'anéantissement social de l'humanité, nous ne pouvons répondre que par la révolution mondiale contre le capitalisme. Le capitalisme continuera à nous mutiler ou nous y mettrons fin.

La privatisation du monde équivaut à la privation généralisée. Les riches accumulent les propriétés et les profits, les pauvres accumulent leur pauvreté. Le Capital a tous les droits, le monde des sans (sans-abris, sans-emplois, sans argent, sans famille et les autres sans) est de plus en plus sans droits. Les sans ne peuvent attendre quoi que ce soit des autorités car celles-ci les ont toujours abandonnés à leur sort. Ce qu'ils ont parfois obtenus, ils ne l'ont eu que par leurs luttes. Les États et les capitalistes ne font de quoi que s'ils se voient acculer au pied du mur avec le couteau sur la gorge. Comme ce pouvoir est hors de notre portée d'individus particuliers, il n'y a que par la réappropriation révolutionnaire du monde par les collectivités assemblées qu'une autre vie nous est possible. Entre les gestionnaires du monde capitaliste et nous, il ne peut y avoir de véritable échange égalitaire. C'est pourquoi seule l'Union révolutionnaire mondiale peut rendre possible le réaccaparement ou la destruction de leurs biens et de leurs pouvoirs usurpés. Nous avons un choix à faire entre la poursuite de nos misères et la destruction de leur monde.

Décidément, le capitalisme continuera à nous mutiler ou nous y mettrons fin !



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