Les employés du Syndicat de l'information du Nouvelliste (FNC-CSN) ont pris aujourd'hui un vote de grève à la quasi unanimité, soit 30 en faveur, zéro contre, et une abstention.

Les employés du Syndicat de l'information du Nouvelliste (FNC-CSN) ont pris aujourd'hui un vote de grève à la quasi unanimité, soit 30 en faveur, zéro contre, et une abstention.

La semaine dernière, les dernières offres patronales avaient été rejetées à 100 pour cent, et un vote unanime de moyens de pression avait été pris.

" Depuis mardi, les textes ne sont plus signés et les 33 journalistes et pupitreurs ont porté des macarons pour signifier à la partie patronale qu'on voulait une bonne convention, explique un journaliste du Nouvelliste, Martin Francoeur, dans un message diffusé sur la liste de discussion de la FPJQ. Une rencontre cruciale de négociations tenue mercredi soir n'a rien donné de valable, si bien qu'une assemblée générale avec comme unique point à l'ordre du jour le vote de grève a été convoquée pour vendredi après-midi."

Les employés de la rédaction du Nouvelliste sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2000. Les dernières offres de l'employeur prévoyaient une nouvelle convention d'une durée de cinq ans et c'est sur les clauses salariales que les discussions achoppent.

La question de la précarité avait été au coeur des discussions préalables et il semblait y avoir entente à ce propos avec l'octroi d'une permanence à cinq employés surnuméraires, qui ne l'étaient plus vraiment parce que travaillant à temps plein depuis plus de quatre ans.