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Université de Concordia: fini la liberté d'expression !

Sylvestre, Jueves, Septiembre 19, 2002 - 12:59

Evelyne B.

La violence manifestée par des étudiants palestiniens de l'Université Concordia visant à empêcher la conférence de M. Netanyahou, ancien premier ministre israélien,qui devait se donner le 9 septembre 2002, a bel et bien été voulue par les responsables pédagogiques de l'Université qui ont organisé la conférence...

Dorénavent, les responsables de diffusion de communiqué de cette Université l'ayant annoncé hier à la population, toute discussion qui peut déclencher la polémique est interdite à l'université de Concordia.C'était prévisible.
C'est une histoire qui se répète, et se répète encore, parce que les étudiants n'ont pas encore compris que la violence attire les policiers et justifie la répression de la liberté d'expression au nom du Risques encouru... On se rappellera des Black-blocks, ces anarchistes vêtus de noir qui ont fait la manchette des journaux à cause de leur comportement, grâce auxquels maintenant, dans l'esprit des populations, toute manifestation est nécessairement synonyme de violence...Plus encore : la majorité des gens, qui ne sont pas à l'Université, croient que tout ce qui s'appele "contestation" ou mouvement de protestation de groupe, doit être encadré de policiers. Or, si les étudiants n'ont plus l'appui de la population, qui consomme et peut faire s'écrouler des empires financiers grâce au boycott, cela veut dire qu'ils sont exposés à toute sortes d'abus de la part des autorités : cela peut aller jusqu'à la torture pour un "oui" ou un "non". Tous les régimes dictatoriaux enlèvent l'appui de la masse à ceux qui revendiquent leurs droits avant de les jeter dans la fosse aux lions.
Étudiants, contestataires, rentrez-vous cela dans la tête : tous ceux qui essaient de provoquer la violence ou créent les conditions propices à l'éclatement de cette violence sont vos ennemis, qu'il s'agisse de professeurs, d'amis ou de soit disant anarchistes. Il s'agit maintenant de veiller au grain dans chaque manifestation, afin que la rébellion ne soit plus associé à la violence, au yeux du public. C'est un premier pas vers la démocratie. Lorsque vous ne serez plus violents, les médias accorderont plus d'attention à ce que vous revendiquez.

Site anti-religieux qui dénonce l'influence des religions judéo-chrétiennes et musulmanes comme les principales vectrices de la violence et des guerres dans le monde.


Asunto: 
Climat de peur et auto-censure
Autor: 
Richard Fecteau
Fecha: 
Jue, 2002-09-19 13:27

Bien que ce texte comporte certains constats évidents (la réducation accélérée des libertés politiques fondamentales comme le droit de manifester), je diverge sur les conclusions à tirer de l'escalade actuelle. Ayant moi-même été coincé dans des manifestations que je croyais très pacifiques, je me suis à de nombreuses reprises fait attaquer par la police sans avoir pour autant provoqué quoi que ce soit.

Je suis d'accord avec la nécessité de ne pas se mettre la population à dos. Cela relève de l'évidence. Le vrai débat demeure toutefois comment y arriver en contournant et/ou utilisant un appareil médiatique patenté qui n'en a que pour les fenêtres cassées et les chars bossés.

Les médias alternatifs sont une des soluations à très long terme. D'ici le jour béni où ils atteindront une partie importante de la population, on ne peut se limiter à des manifestations très tranquilles qui se sauvent dès que la police se pointe. Car c'est de ça que l'on parle : accepter que toute action politique soit faite en fonction de la réaction policière et de l'image médiatique...

Il ne faut pas oublier que l'auto-censure est le complément pratique au climat de peur que l'on tente d'instaurer afin de vraiment bien huiler les rouages d'un état répressif et de plus en plus répressif. Je n'ai pas de réponses toutes cuites sinon de se lever les manches et faire un travail de base plus élargi. Surtout, faire confiance à la population qui s'en laisse moins penser que l'on veut bien nous le faire croire.


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Asunto: 
Plus de casse !
Autor: 
Sylvestre
Fecha: 
Vie, 2002-09-20 12:44

Plus de casse devant la télé, contrôle ou expulsion de la manifestation des éléments perturbateurs non-policiers, résistance passive façe à la police devant les caméras, voilà la recette gagnante de revendications que les médias n'hésiterons pas à faire connaître à la population. Les journalistes sont en majorité des gens intelligents, et il est erroné de croire qu'ils ne s'intéressent qu'à la violence.La recette commence à peser, même dans le milieu journalistique. Suivez ces quelques conseils, et plus rien ne justifiera l'intervention policière. RESTEZ TRANQUILLES, POINT!


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