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La liberté de prier dans la fausse démocratie états-unienne

Sylvestre, Martes, Septiembre 10, 2002 - 22:08

Pourquoi parlerais t-on des traces physiques de l'attentat du 11 septembre comme d'une "blessure", blessure symbolisée par le trou béant où se trouvait naguère le World Trade center? Parce que la ville de New-York, qui n'est plus une "pomme", est un "corps"?

Rien de tel qu'un "choc" comme les attentats du 11 septembre pour commencer à parler de "guérison" de la confiance ébranlée des Américains, dont on dit toujours qu'ils sont des "enfants".On parlait déjà de "déstabilisation". Au nom de quoi le trou béant(Doux Jésus!) laissé par l'écroulement du World Trade center pourrait-elle être comparée à une blessure ? Au nom de cette culture de haine qu'on propage allègrement aux États-Unis, et contre laquelle les gens tentent illusoirement de se protéger par la foi en un "Dieu" bon, mais immatériel... Déjà les gens se rassemblent dans les cryptes des églises pour commémorer "la fête des attentats" du 11 septembre, et y chanter des cantiques. L'Église qui a perdu dernièrement des plumes avec le scandale des prêtres pédophiles, opportuniste, profite du climat de terreur pour se rallier des gens seuls et apeurés.

"Fête des attentats" : quel cruel jeux de mots, qui ne sied nullement à une situation de ce genre. À moins qu'on ne considère finalement que tout cela n'était qu'un jeu. Ces mots sont soigneusement choisis. Rien ne sera plus comme avant. Désormait, tout le monde vit dans la peur et la police est à chaque coins de rue. Mais la vie, quand la mort peut venir vous chercher à tous les moments, doit et devient une fête perpétuelle, un jeu, à "qui perd gagne et qui gagne perd", puisque tout le monde est égal...
Pourtant, le pardon semble impossible dans un pays ou les images redondantes des attentats jettent une chape de négativité sur nos journées qui nous semblent de plus en plus courtes. On dit que plus on vieillis, plus nos journées nous semblent courtes... Bush,le le "fils" de "Dieu" punisseur, toujours à ses jeux de guerre, parle d'offensive contre l'Irak. Ce ne sera pas encore une fois pas le "Dieu" désincarné qui fera le mal pour protéger du mal, mais l'idiot de service, tout aussi idiot que ceux contre qui il se bat. Comme si l'agression était pour le fils la formule magique, qui, à défaut de la présence divine, protège de la mort, et permettait d'accéder au paradis de la paix, innacessible puisque "Dieu l'a abandonné". D'un côté donc nous avons l'idéal de paix de quelques personnes qui croieront se protéger en criant leur peur dans des cantiques, et de l'autre la triste réalité de l'état de guerre qui exige toujours et toujours plus de ressources pour sa protection, d'où le fait que ceux qui braillent leurs cantiques envoient leurs enfants se faire tuer à leur place pour les défendre...

Une analyse des textes de la Bible et du Coran qui explique pourquoi après leur lecture, les gens finissent par s'entretuer... Livre de 285 pages.


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