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Le gouvernement canadien doit se dissocier des attitudes belliqueuses des États-UnisAnonyme, Martes, Septiembre 10, 2002 - 12:58 Montréal, le 10 septembre 2002 - Les organisations membres de la Concertation « Comprendre et agir pour une paix juste »*, appellent le gouvernement canadien à persister dans son refus actuel de participer à la guerre projetée contre l’Irak. Ce refus doit être accompagné d’une initiative au niveau des Nations Unies visant à empêcher les États-Unis de défier une nouvelle fois le droit et la communauté internationale et à promouvoir une solution juste des différents conflits au Proche Orient et ailleurs dans le monde. AVIS AUX MÉDIAS Le gouvernement canadien doit se dissocier Communiqué et déclaration de la Grande Concertation Montréal, le 10 septembre 2002 - Les organisations membres de la Concertation « Comprendre et agir pour une paix juste »*, appellent le gouvernement canadien à persister dans son refus actuel de participer à la guerre projetée contre l’Irak. Ce refus doit être accompagné d’une initiative au niveau des Nations Unies visant à empêcher les États-Unis de défier une nouvelle fois le droit et la communauté internationale et à promouvoir une solution juste des différents conflits au Proche Orient et ailleurs dans le monde. Les membres de la concertation considèrent que les conflits armés actuels trouvent leurs racines dans le non-respect des droits de la personne, dans des stratégies économiques génératrices de pauvreté, de polarisation sociale et d’exclusion massive, dans la marginalisation des Nations Unies au profit des « clubs privés » de pays riches et dans la volonté des grandes puissances de contrôler les ressources naturelles du monde entier. Toute stratégie de promotion et de maintien de la sécurité et de la paix doit prendre en compte ces multiples dimensions et non se concentrer sur les aspects militaires et policiers. Les membres de la concertation soulignent que les conflits armés actuels sont essentiellement des guerres faites aux populations civiles, particulièrement aux femmes et aux enfants. Ils appellent à renforcer, plutôt que de les affaiblir comme c’est actuellement la tendance, les mécanismes et les conventions de protection des populations civiles dans les zones de conflit. Ils dénoncent notamment les restrictions, de plus en plus incompatibles avec les conventions internationales, et les difficultés additionnelles qui sont dressées devant les revendicateurs de statut de réfugié. La Concertation en appelle donc à la recherche de solutions politiques aux conflits dans le monde et agit en ce sens dans le cadre de sa programmation de l’automne : * Rassemblement de solidarité le 11 septembre 2002 * Outil pédagogique sur les grands enjeux identifiés par la Concertation. * Assemblée publique le 27 septembre 2002 * Exposition de photographies sur la lutte pour la paix * Sessions de formation sur les enjeux et les défis de la lutte pour la paix se tiendront dans les différentes régions du Québec en collaboration avec les initiatives communautaires et populaires locales. Membres de la Concertation Artistes pour la Paix Information : Denise Babin Association québécoise des organismes de Louise Rochefort Centrale des syndicats du Québec (CSQ) (514) 235-5082 – cellulaire -30- |
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