Réponse à la réplique facile d'un lecteur qui m'affirmait que les initiations "ca existe depuis 20000 ans" et "que c'est un moyen convivial de faciliter les rapports entre êtres humains dans les universités", alors que je crois que l'initiation iduit un état de terreur chez certains étudiants, et chez les autres, un état de passivité face à tous les symboles de répression.

Dans l'université à laquelle j'appartiens(et que je ne nommerai pas), nous avons eu le droit à une petite initiation au goût du jour qui reflète le profond état de débilité mentale dans lequel sont maintenu la plupart des étudiants, trop jeunes, élevés dans un climat de violence et exposés à une mass culture qui leur présente l'arme comme une "parole". Faut-il être devenu végétatif moralement, comme ces enfants du tiers-monde que l'on entraîne à tuer, pour ne pas hurler d'indignation lorsqu'on voit les étudiants de 1ere, 2ème et 3ème année d'une faculté de p.........e déguisés en soldats, armés de mitraillettes en plastique, poursuivre tous les nouveaux déguisé... en lapins! D'aucun auraient pu trouver cela rigolo, mais la "magie" de ce genre d'activité s'estompe vite lorsqu'on ouvre la télévision. Encore aujourd'hui, encore un siècle de "gloire" militaire au Québec présenté à Radio-Canada : une série de révoltes et de répressions, entrecoupées de scènes de baillements collectifs, perprétrées par des politiciens qui faute de fournir une information de qualité aux citoyens sur le régime politique qu'ils leur proposent, écoeurent tous les gens intelligents qui auraient pu voter pour eux pour les bonnes raisons, de la politique... C'est que les politiciens sont tellement mégalomanes qu'ils rangent tous les citoyens dans catégorie de "la masse". Ils les tiennent pour une sous-humanité qui ne réclame qu'un spectacle divertissant continu pour être heureuse. En fait, les citoyens nord américains n'ont guère le choix: ils sont littéralement abrutis par les valeurs de violence véhiculées par les médias dit "de masse", comme la télévision et les journeaux. Faute d'un engagement de la part des intellectuels nord-américains (pour la plupart fortement dépressifs) à les critiquer,il n'y a pas de contrepoid à cette longue descente aux enfers que nous vivons, et qui calque peu à peu notre mode de vie sur celui des Israëliens et des Palestiniens... La normalité aujourd'hui, ce n'est plus la tranquillité et la convivialité : c'est un état de guerre permanent. Bientôt, nous ne seront pas surpris de voir nos enfants s'entretuer dans les rues, au Canada, et pourquoi pas, des exécutions publiques. Il n'y aura plus que deux sortes de citoyens: celui qui se fait exploser la tête et celui qui la pète à d'autres... et le seul langage autorisé, le son de la mitraillette. Que mon "Dieu" imaginaire me sauve de cet enfer!