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FRANCE: L'action des mouvements sociaux ne doit pas être criminaliséeCarl Desjardins, Martes, Agosto 27, 2002 - 22:53
ATTAC France
La condamnation par le tribunal correctionnel de Strasbourg d'Ahmed Meguini à 8 mois d'emprisonnement, dont trois mois fermes, pour violences commises sur un policier lors d'une manifestation, constitue un déni de justice. - Déclaration d'Attac France à propos de la condamnation d'Ahmed Meguini La condamnation par le tribunal correctionnel de Strasbourg d'Ahmed Meguini à 8 mois d'emprisonnement, dont trois mois fermes, pour violences commises sur un policier lors d'une manifestation, constitue un déni de justice. Basée sur la seule foi des déclarations de police, cette condamnation illustre une fois de plus, la répression accrue que subissent aujourd'hui les acteurs du mouvement social. Ainsi, après les peines de prison infligées à José Bové, aux syndicalistes de la Confédération paysanne, après les condamnations qui frappent des militants d'Attac et celle d'Alain Hébert, militant CGT, à 6 mois d'emprisonnement, dont un mois ferme, c'est maintenant le tour d'un jeune militant associatif qui lutte pour l'égalité des droits, d'être victime d'un jugement inique. Cette attitude de la justice vis-à-vis de militants du mouvement social doit être comparée avec le laxisme dont elle fait preuve envers les violations du code du travail - plus de 10 000 infractions à celui-ci ne sont jamais poursuivis -, la délinquance financière et plus généralement les délits commis par les puissants de ce monde. Attac s'élève contre cette justice à deux vitesses. Aux militants qui luttent contre l'injustice quotidienne que sécrète l'application des préceptes libéraux, les rigueurs de la loi, aux "représentants de la France d'en haut", la complaisance de la justice. Attac appelle tous les démocrates à exprimer leur indignation et à agir pour une justice équitable. Contact pour cet article. atta...@attac.org |
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