|
George Bush obtient le « fast track »Carl Desjardins, Viernes, Agosto 2, 2002 - 00:52
Carl Desjardins
Jeudi dernier, le sénat états-unien a adopté par 64 voix contre 34 la loi qui donne au président George Bush l’autorité de négocier des accords de libre-échange par la voie rapide, plus connu sous le nom de « fast-track ». Une fois négociés, ces accords seront approuvés ou rejetés en bloc par le Congrès sans que celui-ci ne puisse les amender…et il en va de même pour les autres pays ! Bush est désormais libre comme l’air pour établir avec le Canada, le Mexique et les pays d’Amérique latine la fameuse Zone de Libre-Échange des Amériques (ZLÉA) comme cela avait été promis lors du Sommet des Amériques, à Québec en 2001. Le week-end dernier, la chambre des représentants des États-Unis avait déjà accordé ce droit à George Bush par une courte majorité. Le texte qui fut l’objet d’un compromis entre les deux partis, a été voté par 215 députés, majoritairement républicains, et rejeté par 212 autres députés, essentiellement démocrates. Selon ce qui a été possible d’apprendre, le président états-unien voulait convaincre les congressistes de donner leur accord afin de lui permettre de relancer les négociations en faveur de la libéralisation de tous les secteurs dit « rentables » en favorisant le commerce mondial. En échange du compromis, les représentants démocrates ont obtenu que le texte inclut une enveloppe de 10 à 12 milliards $ US sur 10 ans afin de couvrir les assurances médicales et la formation professionnelle des salariés qui perdent leur emploi à cause de la concurrence étrangère… une chance que le ridicule ne tue pas mais…presque !
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|