La tradition libertaire est présente dans la capitale française depuis de nombreuses années et les squats ne sont pas quelque chose de nouveau à Paris.

Une trentaine de squats existent actuellement à Paris. Contrairement aux squats du Québec qui sont en fait une forme d'action politique, les squats parisien, beaucoup plus tolérés, sont des lieux artistiques et culturels auto-gérés.

En effet, il est pratique commune pour les artistes de Paris de prendre un immeuble abandonné pour le transformer en atelier collectif.

Même si très peu de squats réussissent à devenir des squats permanents, les squatteurs et squatteuses ne se laissent pas démoraliser par les expulsions, sachant que les immeubles abandonnés sont présents en très grand nombre dans la ville de Paris.

Il ne faut souvent qu'un petit nombre de gens pour partir un squat et avec les très longues procédures judiciaires ainsi que la "trève d'hiver" (interdiction d'expulser qui que ce soit durant l'hiver), les squats réussissent souvent à durer quelques mois.

Les militantEs du Québec devraient s'inspirer des squats français et commencer à fonder, un peu partout dans nos villes, des squats afin de reprendre possession des espaces vacants laissés par le capitalisme et la toute-puissance de la propriété privée.

Une brochure intitulée "Le squat de A à Z" a été écrite par un collectif de squatteurs et de squatteuses de Paris et explique très bien comment faire un squat. Malheureusement, le document est basé sur les lois françaises et ne peut donc pas s'appliquer à 100% au Québec.