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Récriminations d'un employé de Vidéotron en grève et en lock-outAnonyme, Jueves, Mayo 30, 2002 - 08:36 Le raz-le-bol d'un employé qui se vide le coeur sur la manière que «Ti-Carl citizen Péladeau » gère Vidéotron et le conflit de travail qui l'oppose à ses employés. Vous, public, que connaissez-vous du conflit chez Vidéotron ? Uniquement une question d'argent, vous dites ? Uniquement une question de conditions de travail, vous demandez ? C'est ceci, et plus encore. Au niveau des salaires un fossé de 38 % sépare les deux parties. Ce n'est pas rien. Au niveau des conditions de travail : 30 %. Et en plus ? Une atmosphère de travail devenue insupportable. Depuis la venue de Pierre-Karl Péladeau et son bras droit Luc Lavoie, ce charmant personnage, ils ont remplacés « la confiance » par le « contrôle ». La mainmise sur toute activité humaine est devenue le mot d'ordre dans cette compagnie jadis construite par les employés, la Caisse de dépôt et de placement du Québec et André Chagnon. Contrôle des ordinateurs, contrôle des courriels, contrôle et écoute téléphonique, contrôle avec tourniquets à l'entrée. Contrôle de l'information à l'intérieur des lieux : interdit de distribuer et lire le Métro ou le Voir. Contrôle de l'information au Canal Vox. Ici, on doit faire de la convergence ! Les émissions, du Canal Vox, vouées à la communauté et au service auprès de la communauté doivent contenir des messages de : Vidéotron Superclub, Archambault, Illico, le Journal de Montréal, LCN, les services de Vidéotron, Écho-Vedettes et toute la panoplie de journaux de Québecor Média. C'est rendu une télévision pour vendre les produits Québecor. Ils auraient intérêt à relire le mandat de cette télévision. Et dans toute cette belle synergie, la compagnie est incapable de fournir un seul exemplaire du Journal pour les recherchistes, elles et ils doivent fournir leurs propres journaux ! Pour les gens qui travaillent à la télévision, la compagnie a enlevé une quinzaine de téléviseurs, pourtant un outil de travail important pour des gens travaillant... en télévision ! Que dire des tableaux pour afficher les messages, tous enlevés. Et cette atmosphère se poursuit avec les apparitions régulières à la télé de Luc Lavoie, qui continue son dénigrement des employés. [...] Dites aux médias comment vous avez déposé vos offres aux employés : vous vous êtes levés et vous êtes aller immédiatement demander la conciliation chez le ministre du Travail sans même parler au syndicat. Dites-le et cessez votre désinformation. Et aujourd'hui, vous vous demandez pourquoi le rejet des offres et un vote de grève à 99 % par les employés ? 99 %, j'ai rarement vu ça. Sommes-nous tous dans l'errance ? Je vous épargne le contenu des offres, c'est une insulte à notre intelligence. Monsieur Péladeau et monsieur Lavoie : Quand vous avez une compagnie qui fait de généreux profits comme c'est le cas chez nous ; Au contraire, quand une compagnie va bien, on travaille avec ses employés et on les traite bien. Ça s'appelle le respect. Normand Bélair
source: l'aut'journal
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