Provenant de plusieurs pays (Guatémala, Salvador, Pérou, Ouganda, Israël, Mexique, Colombie, Inde, Paskistan, Australie, etc.), des adolescentes sont venues dire ce qu'elles pensent de la condition des filles dans le monde pendant la Session extraordinaire consacrée aux enfants à New York.

Le 8 mai se tenait une rencontre organisée par le Groupe de travail sur les filles du Comité des organisations non gouvernementales (ONG) de l'UNICEF et du Comité des ONG sur le statut de la femme, intitulée "Les filles prennent la parole". Provenant de plusieurs pays (Guatémala, Salvador, Pérou, Ouganda, Israël, Mexique, Colombie, Inde, Paskistan, Australie, etc.), des adolescentes sont venues dire ce qu'elles pensent de la condition des filles du monde.

Que disent-elles? Que ce n'est pas rose. Si certaines d'entres elles sont privilégiées, elles ont les yeux suffisamment ouverts pour s'apercevoir qu'au Pakistan, en Inde ou encore en Afrique, la situation des filles est difficile, très difficile. Anjali Mody de l'Inde (15 ans) expliquait que les femmes indiennes n'ont pas de pouvoir et reçoivent peu d'éducation. D'autres ont parlé des abus qu'elles subissent et des conditions peu enviables dans lesquelles elles doivent vivre comme d'avoir peu à manger et d'être servie la dernière. Une réfugiée palestienne et une jeune Israëlienne sont venues dire que la paix est prioritaire dans le monde. Enfin, d'autres ont exprimé leur désarroi envers la violence que subissent les femmes.

Un besoin flagrant est constamment revenu dans leurs présentations : l'absolue nécessité de fournir une éducation accessible à toutes les filles sans discrimination. Pour toutes, c'est la clé qui leur permettra de changer le monde dans lequel elles vivent, un monde qu'elles ne jugent pas sans espoir. La réunion s'est terminée avec la présentation de nombreuses initiatives de partout dans le monde. Que ce soit en Ouganda où le projet GEM (Girls Education Movement) vise à créer des réseaux qui feront la promotion d'une éducation de qualité ou au Pakistan où des ONG mettent en place des projets favorisant le développement de l'estime de soi et l'acquisition d'une formation permettant de gagner un peu d'argent, nous sentions que les filles ont la volonté de continuer à agir et à prendre la parole. Soutenons-les et les choses vont bouger.