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URGENT: Manifestation contre la précarisation du travail par les ministres du G8. Des centaines d'arrestations sans avertissemDR, Sábado, Abril 27, 2002 - 09:13 (Analyses | Repression)
Dominic Rouette
Sans avertissement et avant même que la marche au flambeau ne commence, les anti-émeutes ont bloqué toutes les rues entourant le parc Dominion et arrêté des centaines de personnes. (MONTRÉAL) Alors que le groupe de marcheurs au flambeau était assemblé au parc Dominion en train de terminer le dernier discours, vers 17h45, les policiers anti-émeutes du SPCUM (au moins une centaine qui ont directement agit et, en renfort, d'autres autobus du STCUM prêts à transporter des anti-émeutes, une douzaine de motos, une vingtaine de voitures, undercovers et des provocateurs qui n'ont même pas eu le temps d'agir, le SCRS, la GRC...) ont bloqués toutes les rues entourant le parc. Je dis bien ils ont bloqués TOUTES les rues et n'ont effectués aucun avertissement. Certains manifestants ont pu sortir par les sorties de secours des restaurants de la rue Stanley, les autres, comprenant des journalistes montrant leur carte de presse, des touristes et environs deux cents manifestants, sont probablement au poste de police à cette heure-ci. Certaines personnes âgées ont eu la permission de s'en aller de la part de la police. Du poivre de cayenne a été utilisé par les policiers. La manifestation s'est plus ou moins dispersée par après. Environ une centaine de manifestants (le nombre est dur à dire, puisque ceux-ci se confondaient avec les curieux sur le trottoir). Il y a, à ce moment, et j'insiste, SEULEMENT À CE MOMENT ET PAS AVANT, quelques projectiles qui ont été lancés vers les policiers qui entouraient toujours les manifestants et des poubelles ont été jetées dans la rue Ste-Catherine pour (j'interprète car je ne comprends ni n'approuve ces gestes) bloquer le passage des policiers et des voitures. Les passants étaient soient appeurés, soit indifférents en continuant de magasiner dans les boutiques de l'ouest, soit choqués contre la police, soit choqués contre les "fucking drop-outs" (j'avoue être un drop-out moi-même mais un drop-out de l'université parce que je suis déprimé de me faire arrêter pour rien (1er mai 2000), d'être rabroué par les passants ignares et les médias complices, de me faire dire "si la police est là vous avez sûrement fait quelque chose de mal" ou pire, de me faire décrire une manifestation comme étant violente alors que c'est un policier qui a tué un manifestant (Gênes, mai 2001)). Vers 20h45, moment où je suis parti me laver du poivre de cayenne qui m'irrite encore le visage et où celui-ci, s'il a été mêlé à des lacrymogènes commence probablement son action sur mon système nerveux central (Hé oui ! les lacrymogènes agissent sur le cerveau!), il restait moins d'une centaine de manifestants faisant un va et vient entre deux coins de rues sur Ste-Catherine. Il n'y a bien sûr eu aucune autre arrestation après l'encerclement, que les policiers devaient protéger. Seuls des innocents ont donc été arrêtés. C'est là qu'on en est rendu dans le "plus moins pire" pays au monde. Lequel de ces actes posés (les seuls à ma connaissance à avoir été posés) durant la manifestation a été la cause des arrestations? A-t-on encore le droit de manifester au Canada? Si vous avez des réponses faites m'en part. Et surtout réagissez ou sinon assumez le fait que vous collaborez à un système qui est en partie dictatorial (ou le chef d'attroupement illégal dépend du jugement discrétionnaire d'un seul policier et s'applique à tout groupe de trois personnes et plus qu'un policier juge potentiellement dangereux (pourquoi ne s'en servent-ils pas contre les motards et la mafia ?)). Désespéré, |
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