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<b>Le CPQ souhaite un État minimal et de meilleurs services publiques</b>

Carl Desjardins, Miércoles, Abril 24, 2002 - 08:16
Carl Desjardins

Selon le Conseil du Patronat du Québec, il demande aux gouvernements de revenir à une saine gestion et faire preuve de rigueur depuis que la « crise économique » reliés aux attentats du 11 septembre soit retombée.

C’est en gros le message qu’à donné le président du Conseil du Patronat du Québec, lorsqu’il a rendu publique les grandes lignes d’un « sondage » qui aurait été mené auprès des Québécois et Québécoises en février.

Les répondantEs de ce fameux « sondage » se disent satisfaitEs et confiants en la situation économique actuelle. Selon le CPQ, la population québécoise souhaitent que les gouvernements accélèrent le remboursement de la dette et qu’ils réduisent, du même coup, les impôts et qu’ils établissent un « vrai » contrôle des dépenses publiques. Si vous n’avez pas compris, le CPQ souhaite une accélération des privatisations des services publiques dit rentable.

Selon M. Gilles Taillon, président du CPQ, la population Québécoise se sentent très taxés, même si Ottawa et Québec ont baissés les impôts au cours des dernières années.

Ce qui est le plus comique ou le plus désolant, c’est ce qui suit. Selon M. Taillon, la baisse des impôts et le contrôle des dépenses auront pour effet, de mettre davantage d’argent à la disposition des consommateurs et consommatrices et de relancer l’économie. C’est-à-dire d’enrichir davantage les riches et pour le gouvernement, ce qu’il vas faire c’est de dépenser davantage dans les forces de sécurités comme la police et l’armée pour réprimer le peuple en grogne dû à leurs appauvrissements grandissants.

Pour monsieur Taillon, une économie qui roule mieux créera davantage de richesse et permettra à plus long terme de donner des meilleurs services aux citoyens. « Ce n’est pas tant la quantité d’argent disponible qui fait problème, mais la façon dont on dispense les services dans la société » a dit le président du CPQ. Doit-on ici croire qu’il y a collusion entre le gouvernement du Québec et la bourgeoisie ?

« On a l’impression qu’on n’en a pas pour notre argent… Il faut contrôler les dépenses, amincir l’État et rendre des services plus efficaces ». Toujours selon ce « cher » monsieur Gilles Taillon.

Partager la richesse

Par ailleurs, M. Taillon s’est dit en accord avec les propos de l’ex-président Bill Clinton qui propose de partager la richesse dans le monde pour en assurer la sécurité et la paix. « Il faut créer la richesse, s’assurer une croissance fulgurante. Ensuite, on pourra partager la richesse », a dit M. Taillon.

Quant aux dépenses militaires et aux pertes économiques découlant des actes de guerres, le président du CPQ dit qu’il ne faut pas négliger les investissements dans la sécurité, mais qu’il faut aussi investir dans l’aide et le développement internationaux. Si ce n’est pas beau cela… les patrons qui veulent « aider » les pays pauvres.

« Il faut appuyer et encourager les États qui ont des pratiques « démocratiques ». Il faut éviter que certains s’enrichissent aux dépens de la population », a encore dit M. Taillon.

- Tiré du « fameux » Journal de Québec

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