Oyez ! Oyez ! Voici un texte écrit par un combattant d'élite mobilisé
pour la nouvelle opération de réflexion radicale : « Critique immuable ».
N'hésitez pas à vous rendre aux quartiers généraux de la résistance
de la raison : www.critiqueimmuable.org. Le texte qui suit contient
une critique de la « Lettre d'Amérique » des 60 talibans américains
qui ont tenté de justifier l'injustiable.
Soyons réalistes, exigeons la rationalité libératrice plutôt que l'abstraction de la « raison morale universelle » !
Selon les auteurs de la « Lettre
d'Amérique », les « approches intellectuelles et morales de
la guerre » se divisent en quatre écoles de pensée :
Le réalisme, c'est-à-dire « la croyance
que la guerre est fondamentalement une question de pouvoir, d'intérêt,
de nécessité, de survie, qui écarte donc l'analyse morale
abstraite ».
La guerre sainte, c'est-à-dire « la croyance que Dieu
autorise la coercition et le meurtre des incroyants ou que l'émergence
d'une idéologie laïque particulière autorise la coercition et le
meurtre des incroyants. »
Le pacifisme, c'est-à-dire « la croyance
que toute guerre est intrinsèquement immorale. »
Enfin, la guerre juste, c'est-à-dire « la
croyance que la raison morale universelle, également nommée loi morale
naturelle, peut et doit s'appliquer à la guerre. »
À première vue, il y a une maladresse majeure dans
cette catégorisation. La première catégorie semble être de nature
différente des trois autres. En effet, dans l'usage courant, le
« réaliste » est celui auquel on concède un jugement
pragmatique sur la réalité pour établir ce qui est et ce qui est à
faire. De manière générale, on concède alors que son action et son
jugement ne sont pas orientés par une croyance, mais par des thèses
toujours disputables concernant le fondement du réel. Donc le réalisme
visé par nos « intellectuels américains », qui est celui qui
caractérise une partie des sciences humaines, est en fait d'abord une
orientation de l'esprit dans l'analyse des faits historiques, sociaux
etc... Supposons que l'on veuille étudier des conflits passés qui ne
nous ont jamais touchés personnellement : par exemple la guerre
Iran-Irak ou les guerres napoléoniennes. On peut se demander quelle
« approche intellectuelle ou morale » nous pouvons avoir
face à ces guerres. Il me semble que nous ne pouvons guère approcher
ces conflits autrement qu'avec l'approche dite « réaliste ».
On se demandera alors : quels individus ou groupes ont profité de
ces guerres ; qu'est-ce qu'elles ont changé ; les gens
impliqués dans ces guerres avaient-ils le choix d'agir
autrement ?
Les autres catégories proposées (guerre sainte,
pacifisme, guerre juste) ne s'appliquent pas directement à celui qui
veut étudier ces guerres. Elles peuvent certes lui servir à comprendre
ce qui a motivé les acteurs de ces guerres et comment leurs acteurs
ont été manipulés en fonction de l'aveuglement induit par leurs
croyances. Cela dit, si nous décidions d'étudier ces guerres à partir
d'une conviction ou d'une croyance sur ce qu'est l'essence de la
guerre nous risquerions de passer à côté de l'écheveau complexe de
causes et motivations qui les ont engendrées, les ont fait perdurer et
les ont éteintes. On aurait aimé que les « penseurs américains de
la guerre juste » sachent différencier une orientation de la
pensée servant à analyser les conflits (ledit réalisme) et les trois
autres catégories qui représentent des façons de se positionner face à
un conflit à partir de croyances univoques d'ordre moral ou culturel.
Ces « grands intellectuels Américains »
sont-ils si maladroits qu'ils se mettent à faire de telles erreurs de
raisonnement dans un texte qu'ils veulent disséminer dans le monde
entier ? Donnons-leur un peu de crédit... ils sont plus habiles
que cela.
Revoyons la définition qu'ils nous proposent du
réalisme : à l'instar des autres catégories, le réalisme est,
d'après nos « intellectuels », une « croyance ».
Plus loin dans le texte, l'approche réaliste est balayée du revers de
la main par les auteurs au moyen de cette seule phrase :
« La déconsidération de la morale face à la guerre est en soi une
position morale : celui qui rejette la raison accepte la
dérégulation des relations internationales et capitule devant le
cynisme. » Ce qu'il faut retenir c'est que le réalisme
constituerait une position morale, c'est-à-dire une croyance, au même
titre que les trois autres croyances par rapport à la guerre.
Rappelons que pour nous, si un élément de croyance contribue au
« réalisme », c'est une croyance d'ordre général sur la
possibilité de s'interroger sur les causes et motivations des faits et
des actes. Cette croyance est à vrai dire plutôt un principe qui reste
ouvert à tout débat sur les causes et motivations. En d'autres mots,
le réalisme n'a rien à faire valoir de très précis comme conviction
sur l'essence de la guerre, encore moins sur sa valeur. Parce que le
réalisme n'a rien à dire sur la valeur de la guerre, nos intellectuels
se croient légitimés de parler d'un « rejet de la raison »,
raison que ceux-ci rétrécissent à leur idée de ce qu'est la
« raison morale universelle ». Les voilà donc en train de
passer outre la rationalité qui meut le savoir réaliste lui-même, en
plus de faire peu de cas de la diversité des expressions
socio-politiques de l'exigence de la raison morale universelle dans
l'histoire moderne - peut-être nos intellectuels conservateurs des
valeurs traditionnelles seront-ils étonnés, mais l'exigence morale
universelle a aussi mû l'idéologie anarchiste.
Quoi qu'il en soit, le but de la manoeuvre
des auteurs de la « Lettre d'Amérique » est tout simplement
de discréditer la réflexion géopolitique qui pourrait mettre à nu des
rapports de force motivés par des intérêts matériels. En effet, en
amalgamant l'analyse des pouvoirs et des intérêts en présence dans un
conflit à un affect nihiliste qui se satisfait de son cynisme, les
auteurs ont beau jeu d'y voir quelque chose d'immoral.
L'entourloupette catégorielle que les auteurs nous proposent veut
stupidement nous forcer à choisir. Dans la nouvelle
« guerre » au terrorisme, il faudrait se positionner du
« bon » côté « de la ligne de démarcation entre le bien
et le mal qui est tracée dans notre coeur ». Ceux qui auront
choisi « le mal » seront les ennemis à détruire par les
partisans de la « guerre juste » car « face au mal, la
meilleure riposte consiste à y mettre fin ». Le choix étant fait,
il est impossible de prendre un recul pour voir si notre petite
conviction personnelle ne pourrait pas jouir d'un éclairage plus
global... non, ce serait céder à la croyance en la réflexion et
l'analyse. Il ne reste plus de place dans cette guerre juste pour
parler d'oléoducs, d'armement de Ben Laden par la CIA et de
prisonniers de guerre sans statut et autres détails de ce genre. Non,
toute cette histoire se joue dans nos coeurs et dans nos consciences.
Quel délire !... Mais subsiste tout de même une
forme de réalisme chez nos psychotiques de la raison morale
universelle : on notera l'ironie du fait que les « partisans
de la guerre juste » se démarquent de leurs alliés les
pacifistes, les autres « bons » dans cette histoire, par un
petit quelque chose de réaliste, auratisé par une référence à
Saint-Augustin, qui dit que c'est bien beau le respect de l'autre et
tutti quanti mais qu'il ne faut tout de même pas se faire manger la
laine sur le dos - au fait, les anarchistes disent la même chose.
Soyons encore plus réalistes : dans une guerre,
il y aura toujours des propagandistes pour manipuler les personnes
bonnes et justes afin de protéger les intérêts des puissants.
Quelquefois même, ces propagandistes se déguisent en intellectuels
afin de terrasser la raison elle-même. Heureusement, la spontanéité de
la raison est libératrice de telles prétentions délirantes.
Pour lire des critiques franchement insolentes de la
« Lettre d'Amérique » - mais toujours aussi rationnelles - ,
rendez-vous au « hache-viande »
de l'opération « Critique immuable ».
Il s'agissait de la misson 45 contre l'opération américaine « liberté
immuable ».
Ce texte a été écrit par un auteur qui tient à rester anonyme et qui
ne doit pas être confondu avec Mario Roy. Il oeuvre pour
la nouvelle opération de réflexion radicale : « Critique immuable ».
N'hésitez pas à vous rendre aux quartiers généraux de la résistance de
la raison : http://www.critiqueimmuable.org.
Je tiens vous faire savoir mon dégout face à cette lettre se sois disant pro-paix a condition que se soit pas des occidentaux qui se font MASSACRÉ' VOLÉ' HUMILLIER comme les, le peuples palestiniens actuellement.
De plus sa m'écoeure de lire des commentaires ou les individus qui les écrits ont jamais vue de proche, c'est quoi un génocide planifier, des cadavres qui trainent sur les bords des routes sans leur têtes. Je l'ai vue.
Le plus triste c'est que vous ne reconnaissé même pas le droit à un peuple de se défendre. De plus, la propagente IsRaElienne subventionné par les associateurs, ne son même pas subtil. Il définnisse la résistence palestinnienne comme des térroristes. HORS CE N'EST PAS LE CAS.
PETIT RAPELLE HISTORIQUE LES INTELLOS DE LA PETITE GAUCHE DU QUÉBEC"
EN 1941 lors de l'INVASION de la france PAR L'ALLEMAGNE NAZIE, HEI! C'est bizarre sa ressemble pas mal à la palestinne. ET BIEN IL AVAINT PLUS DE 40,000 PARTISANTS DU MACQUIS ET DE RÉSISTANCE DIRECTE. QUI ÉTAIent DIVISÉs EN PLUSIEUR SECTION LIBÉRATION NORD, LIBERATION SUD LE FRONT POPULAIRE FRANçAIS ETC...
LE BUT DE CETTE RÉSISTANCE ÉTAIT DE CHASSÉ LES ALLEMANDS ET LE RÉGIME DE VICHY DE LA FRANCE OCCUPPÉ"
DONC' je peut faire un lien entre se qui se passe présentement en palestinne, Allemand=AMÉRICAIN et ISRAEL=VICHY.
POURTANT CES RÉSISTANTS ÉTAIT CONSIDÉRÉ COMME DES HÉROS ET NON PAS COMME DES TÉRRORISTE. ALORS QUESTION CHER INTELLOS DE LA PETIT GAUCHE BOURGOISEs SUBVENTIONNÉS PAR LES MÊMES QUI APPAUVRISSE LE MONDE POUR QUE VAUT PUISSÉ ADMINISTRÉ LES EFFETS DE LA PAUVRETÉE AU LIEUX DE VOUS ATTAQUEZ AU CAUSE"
Quelle différence qui à entre le maqui et la resistance française de 41 et la guerre que mêne mes frères de combat palestinniens contre l'Envahissuer ISRAÉLIEN sous legite des américanos centristes.
[ ]
G20 Especial
Ofrecemos varios informes independientes y testimonios ...
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an
Editorial Policy
, which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.