|
Une occupation au niveau local ?alvaro, Domingo, Marzo 24, 2002 - 14:40 (Communiqués | Education)
L'exécutif de l'AGECVM
Le mouvement étudiant au Québec, de par son histoire et son héritage, se veut un acteur de changements sociaux. Un changement social, ce n'est pas nécessairement changer le monde, c'est plutôt créer un changement, aussi minime soit-il, dans la mentalité des gens, afin que la société dans son ensemble en bénéficie. 21 mars 2002 Le mouvement étudiant au Québec, de par son histoire et son héritage, se veut un acteur de changements sociaux. Un changement social, ce n'est pas nécessairement changer le monde, c'est plutôt créer un changement, aussi minime soit-il, dans la mentalité des gens, afin que la société dans son ensemble en bénéficie. C'est dans cet ordre d'idées que l'AGECVM a, le 14 mars dernier, participé à la journée nationale d'occupation. Sous une plate-forme de revendications nationales, utilisée comme légitimation à cette escalade de moyens de pression, 16 étudiantes et étudiants se sont enfermé-e-s dans les bureaux de la Direction des études et ont revendiqués un ensemble de changements locaux. Il n'est pas question ici que seize personnes changent radicalement le monde. Par cette occupation , il était plutôt question d'améliorer les conditions d'études et pour les étudiants et étudiantes du Cégep du Vieux Montréal et de signifier, à toutes les instances intéressées, que les étudiantes et étudiants du Québec sont prêt-e-s à se rendre très loin pour faire entendre leur point de vue et faire évoluer les mentalités sociales. À l'AGECVM, nous sommes conscients et conscientes des enjeux relatifs à l'habilitation et au sous financement des établissements collégiaux. Nous travaillons très fort pour arriver à un changement ou un avancement dans ces dossiers et, afin de mieux coordonner ces luttes, ils ont été regroupés sous le thème de l'« assujettissement de l'éducation aux lois du marché ». Il s'agit en fait d'une lutte menée en opposition au néolibéralisme qui est, présentement, le courant économique dominant. Pour ce qui est de la reconnaissance de l'implication étudiante, elle ne figure malheureusement pas dans nos priorités car il s'agit clairement d'une question beaucoup trop corporative et elle ne défend pas les droits et intérêts de la majorité de nos étudiantes et étudiants. Contrairement à la lutte contre l'« assujettissement de l'éducation aux lois du marché » qui décrit un phénomène touchant l'ensemble de la population. «Quand on manifeste pour plein de niaiseries, on perd sa crédibilité», disait un communiqué récemment envoyé à notre Association étudiante. À cela je réponds qu'il a bien raison, manifester pour plein de niaiseries, c'est aussi écrire des communiqués clairement anti-solidaires et individualistes qui n'ont pour objectif que de dénoncer l'action de certains et certaines. Cette critique non constructive, amener par des tenants et tenantes de l'inaction, ferme les yeux sur une réalité de privatisation vécue dans nos Cégeps. Le changement ne peut s'opérer que dans l'union, nous sommes de cet avis; mais l'union ne peut que se concrétiser que dans la lutte et ce n'est pas en écrivant des communiqués rabaissant l'action des autres militantes et militants que l'on favorise l'union. Sans vouloir crier au loup, on peut voir dans certaines réactions démesurées face aux occupations du 14 mars une tentative de discréditer et de rabaisser la cause étudiante. Je n'ai aucune idée à qui sert la tenue de tels propos, si ce n'est qu'au ministère de l'Éducation et à ses administrations locales, mais ils nuisent objectivement aux actions étudiantes. Ce communiqué se veut donc un appel à la solidarité. Nous espérons qu'il sera entendu par tous et toutes; pour ce qu'il est. L'unification, c'est dans la solidarité d'abord et avant tout… L'exécutif de l'AGECVM |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|