|
Nouvelles violences dans les centres fermés et à l’aéroportvieuxcmaq, Lunes, Febrero 18, 2002 - 12:00
Alec Devries (collectif.resistance@caramail.com)
Courant décembre 2001, deux grèves de la faim (dont celle d’Ali Conte qui a duré 10 jours.) et un début de révolte (vite réprimé) ont secoué le centre fermé de Merksplas (dans la région anversoise ). Protestant contre leurs détentions et ses conditions, les détenus ont refusé de se rendre dans le réfectoire, ils ont également refusé de sortir dans la cour du centre pour la « promenade ». Malgré les pressions de la direction pour « raisonner » les détenus, ceux-ci ont refusés de quitter la pièce où ils étaient regroupés depuis la fin de matinée. En début de soirée, les forces de l’ordre sont intervenues accompagnées de chiens pour ramener les détenus dans les chambres. Une intervention considérée comme «effrayante » par un détenu témoin de la scène. A la suite de ces évènements, un certain nombre de personnes ont été mises en isolement comme punition puis elles ont été dispersées dans d’autres centres fermés et établissements pénitentiaires. Les autres ont été privés de téléphone, ajoutant à la privation de liberté, la privation de liberté d’expression. Une grève de la faim a été menée pendant deux jours par des ressortissants russes protestant contre la mise en isolement d’un détenu russe lui aussi. Ne supportant plus (et on peut les comprendre ) leurs détentions, ces mêmes détenus sont parvenus à s’évader quelques temps après ! Ali Conte est toujours détenu à la prison de Saint Gilles pour la quatrième semaine consécutive après avoir été détenu au centre fermé de Merksplas. Ce ressortissant sierra-léonais (et reconnu comme tel par l’Office des étrangers) a déjà fait l’objet de trois tentatives d’expulsions vers le Mali, pays qui n’est pas le sien et dont il ne connaît pas la langue . Ali a subi des brutalités policières lors de sa deuxième tentative d’expulsion. Il est à noter que les autorités belges ont tenté de l’expulser avec des intervalles très court et juste avant la faillite de la Sabena. Ils devaient avoir peur de ne plus disposer de vols pour commettre ces actes abjects ! Ce qui ne se révèle pas être le cas, les expulsions s’effectuant depuis lors sur des tas d’autres compagnies … Ali est donc susceptible d’expulsion à chaque moment, de même que Miloudi Afik qui a lui,été victime de 8 tentatives d’expulsions,d'aprés les premières informations recceuillies, il a été maltraité par les forces de l'ordre lors de ces tentatives d'expulsions. La Belgique n’en a cure si une grande partie de la famille réside légalement en Belgique, La Belgique fait du chiffre ! Ensemble, dénonçons cet état de non-droit en revendiquant la fermeture des centres fermés, l’arrêt immédiat des expulsions et la régularisation de tous les sans-papiers. Collectif de résistance aux centres fermés et aux expulsions C/O UPJB 61, rue de la victoire 1060 Bruxelles 0486919468 coll...@caramail.com compte bancaire : 523045586439 / 200 fb par mois : une carte de téléphone pour un détenu, seul moyen de communiquer avec nous ! |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|