|
III Encuentro entre las dos Orillas: Malgré les tensions diplomatiques, une société civile solidairevieuxcmaq, Miércoles, Enero 16, 2002 - 12:00
Isabelle Ouellet (jezhabel@hotmail.com)
Malgré les tensions diplomatiques entre le Maroc et l'Espagne, la société civile espagnole et marocaine est plus solidaire que jamais dans sa recherche de solutions communes à des problématiques spécifiques aux deux rives. « III Encuentro entre las dos Orillas » Malgré les tensions diplomatiques, La troisième rencontre entre les mouvements associatifs des deux rives de la Méditerranée, principalement d’Andalousie et du Nord du Maroc, s’est tenue à Tanger du 7 au 9 décembre dernier. Initialement prévu à Séville (Espagne), l’événement a dû être déplacé, polémique oblige, sur le territoire marocain en raison des relations diplomatiques tendues entre les deux pays et des difficultés rencontrées par les organisateurs auprès des autorités consulaires espagnoles à obtenir les autorisations et visas nécessaires aux participants marocains. La rencontre de Tanger, qui fait suite à celle d’Al Hoceima (1999) et de Cadix (1998) se voulait un espace d’échange, de contact, de réflexion et de coopération entre deux régions qui partagent plusieurs siècles d’histoire commune. Pendant deux jours, la société civile des deux rives a ainsi débattu et échangé sur les thèmes suivants : les droits de l’Homme, l’émigration sud-nord, situation de la femme, l’écologie et l’environnement, le chômage, la communication, la formation. Si Cadix avait permis la reconnaissance d’une réalité historique commune aux deux pays, dans ses ressemblances et ses différences, la rencontre d’Al Hoceima allait renforcer le réseautage de la société civile maroco-espagnole par l’identification des problématiques concernant spécifiquement les deux rives (racisme, pauvreté, chômage, émigration clandestine) et la nécessité d’y remédier en terme d’objectifs similaires. Le « Réseau des associations du nord du Maroc », principal organisateur de la rencontre, croit qu’il est primordial « d’œuvrer pour aider à réunir les conditions d’un développement durable et global dans toute la région du Nord par la création de liens de solidarité et de coopération avec la société civile espagnole. » Du côté andalousien, on reconnaît que « simplifier la réalité n’est pas la solution pour dépasser les obstacles » et qu’il est nécessaire de trouver des instruments « pour construire la réalité que nous voulons tous ». C’est sur fond de guitare espagnole et de musique rifaine que les participants ont démontré, encore une fois, une réelle volonté de démentir cette rumeur « persistante » qui veut que le Maroc et l’Espagne ne se parle plus. Démontrer qu’au-delà du discours officiel et des querelles diplomatiques, il existe un espace de communication, d’échange et de coopération bien réel d’une part et d’autre du détroit de Gibraltar et que l’ignorer, c’est occulter l’espoir d’une nouvelle réalité. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|