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poursuite de la militarisation nucléaire aux USAvieuxcmaq, Viernes, Enero 11, 2002 - 12:00
angelo miranda (angelo.miranda1@libertysurf.fr)
Le Département de la Défense de ce pays, fort de l'opération militaire en Afghanistan, a l'intention de demander une rallonge de 20 milliards de dollars au Sénat, en vue de poursuivre ses recherches sur de nouvelles armes nucléaires tactiques. Mercredi 9 janvier 2002 sur la Chaîne Euronews, dans l'édition de 6h et dans la rubrique revue de presse, une information a été diffusée sur la question du nucléaire et des USA. Le Département de la Défense de ce pays, fort de l'opération militaire en Afghanistan, a l'intention de demander une rallonge de 20 milliards de dollars au Sénat, en vue de poursuivre ses recherches sur de nouvelles armes nucléaires tactiques. D'autre part, sur la même chaîne, au même horaire, le vendredi 11 janvier 2002, la revue de presse faisait référence d'un journal russe, évoquant le fait que les USA ne détruisent pas les ogives nucléaires, issues des missiles en cours de démantèlement (les accords internationaux sur ceux-ci, stipulent leur destruction). Les dites ogives sont tout simplement stockées et non détruites. Ceci est a mettre en parallèle au fait des pressions des USA sur la Croix Rouge Internationale qui souhaitait dans son mémorandum de septembre 2001, le non-usage de l'arme nucléaire en cas de conflit. (Cet état s'appuyant sur l'absence explicite dans le droit humanitaire international de cette interdiction de manière claire et précise). La politique américaine est purement et simplement militariste, éloignée de l'idéal d'un pays démocratique pacifique, dont il se targue d'être le pourvoyeur. La vigilance reste de mise...... ====================================================== Pour compléter cette info voici le texte suivant : Les médias ont diffusé récemment l'info suivante : les présidents Bush et Poutine ont annoncé la réduction du nombre de leur armement nucléaire pour les 10 ans à venir. Ceci est bien sur de la poudre aux yeux, car il est aucunement évoqué son démantelement complet, ni le fait que ses puissances nucléaires continuent à effectuer des essais de micro-explosion de bombes atomiques, en vue du perfectionnement de ses armes. Ces pays, et bien d'autres, envisagent peut-etre la réduction de ces armes, mais surement pas celle de leur efficacité si un usage en est fait. On ne peut décemment envisager que ces pays gaspillent des milliards de leurs devises pour ensuite les démanteler. Il est nécessaire de rester vigilant et ne pas se laisser berner par des nouvelles qui n'en sont pas vraiment . ======================================================================== Pour compléter et étayer ce qui est évoqué au 1er paragraphe, voici un document du «Centre de Documentation et de Recherche sur la Paix et les Conflits» - «Observatoire des armes nucléaires françaises» ( www.obsarm.org ) Traité d'interdiction complète des essais nucléaires La conférence visant à faciliter l'entrée en vigueur du traité d'interdiction complète des essais nucléaires qui s'est tenue à New York du 11 au 13 novembre vient de s'achever sans résultat. Bien que 161 Etats aient signé le traité et que 81 l'aient ratifié, l'entrée en vigueur du traité nécessite encore la ratification de 13 Etats récalcitrants (1). « La décision du gouvernement américain de ne pas ratifier le traité ne fait que saper davantage les efforts en faveur de la paix et de la sécurité internationales » a déclaré devant les membres de la conférence Rebecca Johnson, directrice d'Acronym Institute, au nom des ONG. L'Observatoire des armes nucléaires françaises vient de publier son septième cahier pour faire le point sur ce traité et le système de vérification associé. Tout en soulignant l'urgence de l'entrée en vigueur du traité, l'Observatoire montre que les techniques utilisées pour la vérification de l'interdiction des essais concernent des disciplines scientifiques qui intéressent hautement les militaires : sismologie, détection acoustique, ultrasons font partie des domaines de la recherche militaire les plus secrets et qui préparent les armes du futur. La France, très impliquée dans le système international de surveillance, a désigné la Direction des Applications Militaires du CEA pour participer en son nom à l'Organisation du traité. Ainsi, ceux qui ont conduit les essais deviennent donc les "artisans" de leur interdiction ! C'est la "face cachée" du désarmement. Les 13 Etats récalcitrants sont : Algérie, Chine, Colombie, Egypte, Etats-Unis, Inde, Indonésie, Iran, Israël, Pakistan, Rép. Dém du Congo, Rép. Pop. de Corée, Vietnam. Centre de Documentation et de Recherche sur la Paix et les Conflits ======================================================================= Le texte qui suit fait référence à une information concernant la nouvelle convention de Genève. Plusieurs etats rechignent à ratifier une clause visant le non usage de l'arme nucléaire au cours des négociations actuelles. La Conférence en vue de faciliter l'entrée en vigueur du traité d'interdiction complète des essais nucléaires aura lieu à New York, du 11 au 13 novembre 2001, dans le cadre de l'Assemblée générale de l'ONU. Cette conférence était prévue du 25 au 27 septembre 2001, mais elle avait été reportée à la suite de l'attentat du 11 septembre. L'objectif de la Conférence est de faire avancer l'entrée en vigueur du traité, c'est-à-dire très concrètement de le faire signer et/ou ratifier par les 13 Etats (dans la liste des 44 qui sont nécessaires pour l'entrée en vigueur du traité) qui ne l'ont pas encore fait, dont cinq des huit puissances nucléaires (1). Il est clair que toutes les initiatives des puissances nucléaires pour moderniser leurs arsenaux et pour contourner l'esprit du traité d'interdiction des essais tombent bien mal pour faire aboutir les objectifs de la conférence. Une interdiction totale Les termes du Traité méritent d'être rappelés : « Chaque État partie s’engage à ne pas effectuer d’explosion expérimentale d’arme nucléaire ou d’autre explosion nucléaire et à interdire et empêcher toute explosion de cette nature en tout lieu placé sous sa juridiction ou son contrôle. Chaque État partie s’engage en outre à s’abstenir de provoquer ou d’encourager l’exécution – ou de participer de quelque manière que ce soit à l’exécution – de toute explosion expérimentale d’arme nucléaire ou de toute autre explosion nucléaire. » Ainsi, le Traité interdit toutes les explosions nucléaires expérimentales, qu’elles aient lieu à des fins militaires ou autres. Contrairement à certains instruments antérieurs, il vise tous les milieux d’expérimentation et ne fixe pas de seuil à partir de laquelle l’interdiction s’appliquerait. Il est clairement indiqué, dans son préambule, que son objectif premier est de « contribuer efficacement à la prévention de la prolifération des armes nucléaires sous tous ses aspects » et « au processus de désarmement nucléaire ». Interprétations Il est vrai que lors des discussions préparatoires au traité, les puissances nucléaires avaient obtenu une interprétation en leur faveur de cette "interdiction totale". Il a été convenu que les essais de moins de 1 kilotonne ne déclenchant pas de réaction nucléaire ne seraient pas interdits. Ainsi, les puissances nucléaires qui ont ratifié le traité peuvent effectuer toutes sortes d'expériences destinées à moderniser ou à surveiller l'état de leurs stocks d'armes, à la condition qu'elles se situent dans ces normes restrictives. C'est ainsi que les Etats-Unis, la France et la Russie effectuent des essais dits sous-critiques qui leur donnent les moyens de mettre au point des éléments de nouvelles têtes nucléaires. Dans nos contacts avec les élus et dirigeants, il importe de rappeler que l'interdiction des essais doit être totale conformément au texte du traité et non à des « interprétations » qui portent tort à son universalisation. Bruno Barrillot (1) Les 13 Etats récalcitrants : Algérie, Chine, Colombie, Egypte, Etats-Unis, Inde, Indonésie, Iran, Israël, Pakistan, Rép. Dém du Congo, Rép. Pop. de Corée,Vietnam A ce jour, 161 Etats ont signé le traité d'interdiction des essais (sur 193 Etats recensés à l'ONU), et 84 l'ont ratifié. Pour plus d'informations : Cahier n°7 de l'Observatoire des armes nucléaires, octobre 2001, Où en est le traité d'interdiction des essais nucléaires ? (30 F + port 12 F) Afghanistan Le CICR a demandé le non-recours à l'arme nucléaire avant de revoir sa copie Les Etats-Unis utiliseront-ils l'arme nucléaire dans les combats en Afghanistan ? La question fait débat outre-atlantique et des membres du Congrès ne se sont pas privé de demander au Pentagone d'employer, pour dénicher Ben Laden, ces fameuses mini-nuke "spéciales anti bunker" mises au point depuis 1997. En droit international, les armes nucléaires ne sont pas prohibées tant qu'une convention d'interdiction n'a pas été ratifiée. On aurait pu attendre du "dépositaire" des Conventions de Genève qu'il use de son autorité pour faire avancer la nécessité de l'interdiction des armes nucléaires. Mais non ! Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a demandé fin septembre, dans un memorandum adressé aux Etats-Unis, de ne pas utiliser l'arme nucléaire dans le conflit afghan, avant de revoir sa copie et de retirer cette mention, a-t-on appris le 18 octobre auprès du CICR à Genève. « On a effectivement remis le 28 septembre ce memorandum et, malheureusement, ce premier document contenait une erreur factuelle, et sur le plan juridique, il convenait de la rectifier », a indiqué à l'AFP Darcy Christen, porte-parole du Comité. Dans ce premier mémorandum, le CICR affirmait que l'utilisation des armes nucléaires est incompatible avec le droit international humanitaire. « Ce qui est faux, juridiquement », a affirmé jeudi M. Christen, avant d'ajouter: « le droit international humanitaire c o u v re les armes nucléaires, m a i s ne les interdit pas ». Cette « erreur » a aussitôt été relevée par les interlocuteurs américains du CICR qui ont signalé à l'organisation humanitaire que cette mention n'était « pas conforme » avec la position du CICR et le droit international. Le président du CICR Jakob Kellenberger a donc lui-même décidé de corriger cette erreur et la référence à l'interdiction de l'arme nucléaire a été supprimée dans le memorandum, a souligné M. Christen. Le CICR rappelle qu'en tant que garant du respect des Conventions de Genève sur le droit de la guerre et la protection des civils dans les conflits, il a adressé ce memorandum sur l'applicabilité du droit international humanitaire, à toutes les parties en conflit, et donc aux taliban au pouvoir en Afghanistan et à la Grande Bretagne, alliée des Etats-Unis. ========================================================================= Pétition pour le non-usage définitif de l'arme nucléaire Du 11 au 13 novembre, a eu lieu un sommet à New York, au siège de l' Onu, dont le but était de favoriser l'application du traité d'interdiction des essais nucléaires. Ce traité n'a pas abouti car pour que ce traité soit validé, il est nécessaire qu'un certain nombre de pays le ratifie et des pays s'y sont opposé ( Algérie, Chine, Colombie, Egypte, Etats-Unis, Inde, Indonésie, Iran, Israël, Pakistan, Rép. Dém du Congo, Rép. Pop. de Corée, Vietnam). --------------------------------------------------------------------------- Site du Comité de la Croix Rouge International. : http://www.cicr.org/fre Madame Anne Juliette Rorhbach, chargée de mission de la Croix-Rouge pour les relations internationales : aff...@croix-rouge.net comm...@croix-rouge.net webm...@icrc.org pres...@icrc.org revi...@icrc.org Merci pour votre attention et votre participation. Merci de diffuser cette pétition autour de vous angelo miranda ========================================================================= Si vous désirez des précisions et vérifier les informations contenues dans ce texte, vous pouvez consulter le site suivant : Centre de Documentation et de Recherche sur la Paix et les Conflits |
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