Multimedia
Audio
Video
Photo

Le FMI se bat contre les Programmes Anti-Pauvreté

vieuxcmaq, Miércoles, Diciembre 26, 2001 - 12:00

Sarah Anderson (cdesjardins10@hotmail.com)

Au début 2000 , le gouvernement brésilien annonça un plan sur 10 ansavec un budget de plus de 22 milliards de dollars pour combattre lapauvreté. Bien que le FMI ait peu de temps auparavant proclamé sonattachement à éradiquer la pauvreté, les officiels du Fonds firent descritiques virulentes du plan. Le New York Times rapporta les propos dureprésentant du FMI au Brésil selon lequel "le plan du gouvernementavait créé un précédent qui pourrait devenir dangereux... cet argentdevrait être utilisé plus efficacement"[83]

Au début 2000 , le gouvernement brésilien annonça un plan sur 10 ans avec un budget de plus de 22 milliards de dollars pour combattre la pauvreté. Bien que le FMI ait peu de temps auparavant proclamé son attachement à éradiquer la pauvreté, les officiels du Fonds firent des critiques virulentes du plan. Le New York Times rapporta les propos du représentant du FMI au Brésil selon lequel "le plan du gouvernement avait créé un précédent qui pourrait devenir dangereux... cet argent devrait être utilisé plus efficacement"[83]

Quoique cet officiel soit ultérieurement revenu sur ses déclarations, Michel Camdessus , alors directeur général du FMI, réagit plus tard sur ce plan en disant que les pays devraient payer leurs dettes et arriver à la croissance économique avant de faire la charité.

2. ARGENTINE : Touchée par sa Dépendance des Exportations vers le
Brésil

L'Argentine souffrit des effets secondaires (connus sous le nom de "Effet Samba") de la crise au Brésil, principal marché à l'export de l'Argentine. Avant la crise, jusqu'à 40% des exportations argentines allaient au Brésil. Avec un real déprécié rendant les produits argentins plus coûteux pour les consommateurs brésiliens, les secteurs argentins qui reposaient sur les exportations au Brésil souffrirent. Le secteur automobile , qui exporte couramment 60% de ses productions au Brésil, a été ravagé par les licenciements. Par exemple , Fiat et Renault annoncèrent 5 200 licenciements fin janvier 1999. Ford entama un programme de préretraites, visant à réduire sa main d'ouvre de 1 430 travailleurs. D'autres secteurs de l'Argentine, qui reposent en grande partie sur le marché brésilien ,sont le textile, la viande de porc, les volailles, les chaussures et le riz[84].

Au lendemain immédiat de la crise brésilienne, l'Argentine connut
aussi d'importantes pertes d'emplois dans la construction ainsi que la première baisse d'emplois jamais enregistrée dans le secteur des services. Un officiel argentin attribua la tension dans ces secteursaux taux d'intérêts élevés engendrés par la crise brésilienne[85] Immédiatement après la dévaluation brésilienne, les taux fondamentaux en Argentine passèrent de 10.62 à 15%, alors que les taux pour les petites et moyennes entreprises approchaient les 20%[86].

Les difficultés du Brésil contribuaient toujours aux problèmes
économiques de l'Argentine à la fin de 1999. On estimait que le PIB argentin avait chuté de 3% environ, alors que le taux de chômage atteignait 14.5% en août 1999 avant de redescendre à 13.8% au dernier trimestre de l'année[87]. Les Argentins sont consternés de voir leurtaux de chômage regrimper alors qu'ils avaient réussi à faire baisser les taux élevés de sans-emploi consécutifs à "l'effet tequila" de la
crise financière mexicaine de 1994. De 18% en 1995 , le taux était descendu à 12.4% en 1998 . A une date aussi récente que 1991, le tauxde chômeurs en Argentine était de 6.3%[88].

Le document complet se trouve à :
« L'impact de la crise financière sur les travailleurs et les
programmes alternatifs pour le FMI et les autres institutions »
http://www.attac.org/fra/toil/doc/ipsfr.htm



CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

Impliquez-vous !

 

Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une Politique éditoriale , qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.

This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an Editorial Policy , which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.