Résumé et compte rendu de la soirée du 23 du colloque sur la presse alternative.

Subvention sauve ma passion!

Vendredi soir passé, le 23 novembre, j'assistais à l'ouverture du colloque «La presse Alternative à la une».

Madame Hélène Pedneault, première conférencière invitée, a ouvert le bal des lamentations. Que le monde ne sache pas faire la différence entre : L'anti- mondialisation prônée par les anarchistes et les libertaires et qui sont contre le néo-libéralisme et toute forme d'exploitation humaine.

Et l'anti-globalisation prônée par les ONG et les syndicats. Qu'ils ne veulent pas retirer la chemise à Paul pour la donner à Jacques : cela peut passer. Probablement qu'on n'en parle pas assez.

Mais là où je ne suis pas d'accord, c'est qu'un journal communautaire qui est subventionné par l'État et les syndicats, se dise en harmonie avec leur âme et leur combat social. Hé! Un instant. Comment peux-tu avoir toute l'indépendance et la latitude nécessaire qu'il faut pour critiquer et dénoncer ce même gouvernement, qui appauvrie le monde au profit des corporations, toutes tendances confondues.

Deuxième invité, le très américanocentriste Vince Beiser de Mother Jones.com. Je pense qu'il a prononcé au moins une dizaine de fois le mot ''Cash,cash,cash'' en dix minutes. J'étais écoeuré. Alors je suis allé le voir pour avoir des éclaircissements sur l'indépendance des médias alternatifs via les subventions. EURÉKA j'ai trouvé un intellectuel démocrate honnête. "Oui les subventions deviennent problématiques face à notre indépendance".

Alors, le reste de la soirée s'est passée entre un spectacle militant pour les 50 ans de Vie ouvrière et les petits fours de fin de soirée. Demain je vais à l'atelier «La presse alternative et la MONDIALISATION». Il risque d'y avoir des flammèches! car je n'ai Ni dieux, ni maître.

J'ai deux question à poser.
1) Est-ce qu’il y a de la place pour les journalistes INDÉPENDANTS anti-mondialisation dans les journaux alternatifs SUBVENTIONNÉS qui prônent leur liberté d'expression et qui se battent pour leur survie économique?

2) Est-ce que l'avenir des média alternatifs n'est pas compromis par les réseaux "Hard" qui sont plus indépendants et pauvres, mais qui ouvrent la porte à tous ceux et celles qui veulent s'exprimer contre la mondialisation ou autre sujet?

Oies Sauvage
Oie...@hotmail.com