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(OTTAWA) Depuis 9h AM, une manifestation de solidarité avec ceux qui ont été arrêtés pendant les réunions du G-20, du Fond Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale. Arrivé sur les lieux, il y a une dizaine de policiers anti-émeutes ne portant pas leurs casques. Sur la quarantaine d’arrestations (qui se sont fait de manière aléatoire), la plupart des arrêtés ont tous été relâchés pendant la nuit puisque les policiers n’avaient aucuns chefs d’accusations contre eux. Cependant, il reste encore 2 personnes qui sont encore détenus.

À 10h45, la GRC est sur les lieux du palais de justice. On remarque aussi la présence de plusieurs policiers à l’intérieur du palais de justice. La GRC est aussi à l’intérieur. À 10h55, une escouade anti-émeute près de l’hôtel de ville semble prête à se déployer. On remarque la présence de trois caméras de surveillance de la police ontarienne. À 11h, un « sit-in » a commencé en face du palais de justice afin de protester contre les « mass-medias » et cinq minutes plus tard, le « sit-in » est terminé.

À 11h10, une colonne de 16 camions de l’anti-émeute se sont dirigés dans le coin de l’hôtel de ville… ce qui est étonnant pour une manifestation très pacifique. Vers 11h30, un petit groupe de manifestants qui est venus joindre le gros de la manifestation, ce qui était rigolo s’est qu’ils était en rang d’oignons sur un pas militaire en scandant le slogan suivant : « Gauche, gauche, extrême-gauche. ». Vers 12h20, le camion de la GRC tombe en panne, qui empêche les policiers de filmer les manifestants en face du palais de justice. Notez que le camion était stationné depuis 10h de l’autre bord de la rue mais toujours en face du palais de justice.

Vers 12h30, le groupe « Les Sorcières » organise une sorte de cérémonie avec le groupe de manifestants afin de réclamer que la zone près du palais de justice devienne une zone autonome. Après ce fut suivi d’une danse amérindienne. Quelques minutes plus tard, le groupe de manifestants se déplace pour aller vers le monument de la guerre.

Vers 13h, le groupe se jette au sol et fait semblant de mourir en face du monument de la guerre afin de dénoncer la guerre. On entend aussi des chants amérindiens. De plus, on voit une escouade anti-émeute sur Wellington, ils sont environ une centaine, tous à l’intérieur de la zone interdite… c’est-à-dire très près du Centre des Congrès.

On remarque la présence de trois néo-nazis accoudé sur la clôture anti-foule et qui discutent assez souvent avec les flics de manière très amicale. On remarque aussi qu’une personne est aller leur parler et un des trois fascistes leur a dit que ces manifestations n’ont aucune raison d’être, j’ai l’ai est aussi entendu dire que les anarchistes n’ont aucun droits ou qu’ils méritent d’en avoir aucun. (13h10)

Vers 13h25, la manif est maintenant juste en face du périmètre de sécurité. Les policiers ont fait de la provocation mais n’ont pas réussi et la manifestation est demeuré très calme. Des gens ont lancé des avions de papiers pour ridiculisé la situation. Vers 14h environ, les policiers ont mis leurs lunettes de plongée comme pour annoncer qu’ils vont poivrer les gens de poivre de cayenne même si les manifestants n’ont jamais montré aucun signe d’agressivité.

Tout c’est bien passé sauf quand le groupe de Limoilou et de Saint-Laurent ont décidé de quitter pour retourner à l’université d’Ottawa. Les deux groupes ont décidé de former qu’un seul groupe très compact pour ainsi éviter que les policiers réussissent à diviser le groupe et ensuite procéder à des arrestations massives. Ensuite, rendu à la hauteur de l’université, le groupe de St-Laurent a décidé de partir de leurs bord même si 6 camions de l’anti-émeute et de 2 autobus remplie de « gentils » flics anti-émeute. Une fois traversé la rue, 2 ou 3 anti-émeute sont sortit des autobus, aussitôt, St-Laurent est revenu rejoindre Limoilou. Puisque le groupe de Limoilou était beaucoup plus nombreux que celui de Saint-Laurent, Limoilou a décidé de reconduire l’autre groupe a son centre d’hébergement. Ainsi, les flics anti-émeutes sont remontrer dans les bus et n’ont eu d’autres choix que de laisser ces groupes tranquilles car trop nombreux…Finalement tout c’est bien passé.