Le communautisme, c’est avant tout un projet de société basé sur la communauté, sur une localité de quelques milliers de personnes.

C’est un monde où nous discutons ensemble de ce que nous voulons plutôt que de nous faire dire quoi faire.

La parution du livre Pour libérer l’homme de l’homme marque celle du projet communautiste. L’essai de Jean-Philippe Berthold, 22 ans seulement, se propose comme une alternative viable au capitalisme.

Allant à contre-courant du phénomène de mondialisation, le communautisme se veut un plaidoyer en faveur de la localité. En effet, affirme Jean-Philippe Berthold : « Nous nous sommes trop éloignés de tous les enjeux locaux pour pouvoir encore se dire en démocratie ».

Une société réorganisée autour de la communauté permet de décider collectivement de notre devenir plutôt que de s’en remettre à quelque autorité. Un État technocratique, lourd et sclérosé comme nous en avons connu ne peut être convenablement à l’écoute de sa population. Le communautisme propose quant à lui une démocratie directe et très flexible.

Une société égalitaire ne saurait être durable sans apprendre à sa population l’art d’être citoyen, de gérer sa liberté individuellement comme collectivement, sans une éducation émancipatrice.

Quelle société a déjà osé remettre entièrement entre les mains de ses citoyens son pouvoir et son organisation ? Quelle société peut dire qu’elle a préféré au mépris une volonté ferme de laisser le peuple seul maître de son destin ?

Le communautisme, c’est d’abord et avant tout vouloir décentraliser le pouvoir.
À qui ? À nous, bien entendu ! À cette large majorité qui a toujours été sous le joug d’une minorité. Depuis trop longtemps.

Et il n’existe personne d’autre que nous pour bâtir une démocratie véritable. Pour nous offrir la société que nous méritons.

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