Titre: Commentaire: Il faut s'opposer aux attaques contre
les étudiants et aux tentatives de division du
peuple: – Un étudiant de l'Université Concordia -
Dans le sillage de la déclaration de guerre au monde entier du
président des États-Unis, George W. Bush, sous le drapeau de la
guerre contre le terrorisme, un mouvement grandissant contre
l'hystérie guerrière et les attaques racistes de l'État s'est
développé. Un climat de terreur et de chauvinisme est encouragé
par la déclaration de Bush: «Vous êtes avec nous ou vous êtes
avec les terroristes». Par des pressions psychologiques, on
impose aux gens de ne pas s'exprimer, de ne pas faire enquête et
de ne pas organiser contre la guerre, et ceux qui le font sont
attaqués pas l'État.
Les événements qui se passent à l'Université Concordia sont
un exemple clair de la campagne pour le fascisme et de
l'offensive contre les libertés civiles dans le cadre des
préparatifs de guerre. Le prétexte du terrorisme est utilisé pour
écraser le droit de conscience des gens et la violence est
encouragée comme moyen de résoudre les problèmes.
L'ensemble des mesures prises contre les étudiants dans le
passé est canalisé en une offensive générale et les attentats
terroristes sont utilisés comme prétexte pour imposer des choses
qui étaient déjà en préparation. Dernièrement, à l'université, on
assiste à une criminalisation de la dissidence. Les tentatives
d'interdire la tenue de tables et de l'affichage s'accompagnent
de restrictions sur l'accès à l'université pour des activités ou
des discussions politiques. Des militants étudiants ont été
sévèrement sanctionnés pour avoir exprimé leur dissidence et
exigé que les droits de tous soient reconnus, que ce soit parce
qu'ils appuyaient la cause du peuple palestinien contre
l'agression brutale de l'État israélien, qu'ils s'opposaient aux
règlements arbitraires ou défendaient le droit des jeunes et des
étudiants de lutter pour une cause juste. La recherche de la
vérité, qui est censée être le rôle de l'université, devient la
première victime.
Cette année, deux étudiants ont été arbitrairement expulsés
au mépris des procédures prévues et maintenant reçoivent des
menaces d'emprisonnement et d'expulsion du pays. L'administration
de l'université n'a pas respecté ses propres règlements, elle
refuse de divulguer les preuves et recourt au mensonge et à la
désinformation pour essayer d'étouffer la discussion.
L'administration a également demandé l'intervention de la police
pour réprimer les droits des étudiants et pousse à l'ingérence
dans les activités étudiantes normales. Elle laisse planer la
menace que les grandes entreprises vont retirer leur financement
à l'université si les voix de la dissidence continuent de se
faire entendre. C'est un chantage flagrant pour imposer son
diktat sur ce que peuvent faire et ne pas faire les étudiants
dans leur université. L'Association étudiante de Concordia (CSU)
a été accusée d'être une menace pour le climat de discussion
libre et ouvert à l'université alors que cette association et
d'autres s'efforcent de créer un espace pour que la discussion se
tienne et ont déclaré qu'il est nécessaire d'entendre le point de
vue de tous sans attaques.
Le B'nai Brith a lancé une campagne de média féroce et de
dénigrement personnel en insinuant que l'association étudiante a
des liens avec des terroristes. Il demande l'intervention
violente de la police et la répression de la discussion pour
essayer d'intimider les jeunes. Dans le cadre de cette chasse aux
sorcières, on a sorti de leur contexte des citations du programme
des étudiants et notamment condamné avec plus grande ignorance la
tenue le soir du 11 septembre d'une discussion intitulée avec
l'activiste mohawk Splitting the Sky. Cette conférence sur le
terrorisme des gouvernements du Canada et des États-Unis que lui
et les peuples autochtones ont dû affronter au fil des années
était prévue depuis longtemps. En d'autres termes, une discussion
nécessaire se déroulait à l'université, une université qui est
reliée au Canada et au reste du monde. Toutes les discussions qui
se déroulent actuellement à l'université reflètent nécessairement
ce qui se passe dans le reste du monde.
L'administration de l'université, qui est censée encourager
la recherche de la vérité, abdique ses responsabilités en
encourageant l'hystérie et la mystification. Il est de la
responsabilité de toute personne de conscience de s'assurer que
la discussion sur les arrangements qui se font et quelle
direction prendre se tienne de façon calme et rationnelle. Il est
important de discuter de ce qui se passe au niveau national et
international et il est particulièrement important que les jeunes
qui sont à un âge où ils peuvent être envoyés à la guerre aient
un espace pour discuter de la nature de cette guerre. Il y a un
grand besoin d'être pro-actif et de ne pas céder aux diversions
qui servent à diviser le peuple.
La CSU organisa une assemblée publique pour discuter de la
situation et défendre les droits des étudiants le jeudi 11
octobre à 16 heures au pavillon Concordia, 1455, boulevard de
Maisonneuve, salle H-937.
Le quotidien numéralisé du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste
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