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Prisonniers politiques canadiens!vieuxcmaq, Lunes, Octubre 1, 2001 - 11:00
Maude Prud'Homme (maudamie@caramail.com)
Manifestation piégée par la police de Montréal ce samedi. 82 arrestations des plus douteuses, sans lecture des droits ou mention du droit à un avocat lors de l'arrestation au coeur du centre-ville alors que les manifestants se dirigeaient vers le metro pour se disperser. Cette action s'inscrivait dans le cadre de la journée internationale d'action contre les interventions économiques et militaires des États-Unis et du Canada en Amérique latine, dans les Caraïbes et dans le monde entier (FMI,B.M.) La manifestation avait amorcé sa lancée en appuyant la marche pour les droits des Palestiniens qui avait été déplacée sous les menaces à la suite des attentats du 11. Après une promenade du dimanche tranquille à en être énérvante pour certain(e)s, surtout devant le consulat américain, la marche s'est arrêtée dans un parc près du consulat d'Israël. Des discours y ont été prononcés en arabe, en anglais, et peut-être en hébreu aussi, mais la parole n'a pas été donnée au contingent anti-FMI venu appuyer la démonstration. Suivant la volonté de ses membres, un retour vers le consulat américain a été amorcé, dans l'enthousisme, la musique et la révolution! 150 à 200 personnes se sont rassemblées près du consulat américain afin de partager avec les frères et soeurs d'autres pays les misères vécues chez eux, semblables aux nôtres à bien des niveaux. Sentant la police(casques blancs) de plus en plus serrée(opération sandwich), la bande de joyeux révolutionnaires s'est dirigée vers le centre-ville, chantant haut et fort. Après un arrêt bruyant mais sans casse au McDonald, la police bloquant Ste-Catherine, vint le tournant fatidique! Une fois dans la ruelle, les policiers ont acculé les «méchants casseurs anarchistes» au mur, refusant toute négociation, ne donnant pas d'avertissement. Des passants ont aussi été arrêtés, sous les yeux des voisins. Embarqués les uns après les autres sans lecture des droits, on les dit accusés de trouble de la paix publique. Il faudra des heures avant que l'on mentionne le droit à l'appel d'un avocat, et jusqu'à midi le lendemain pour que presque tous sortent enfin. Presque, car l'un d'entre eux était sous condition, et il faudra probablement amasser la caution de 500$ pour le sortir de là (soyez-solidaire, contactez la CLAC). Une autre était en fugue. Il paraît que c'était un ordre du premier ministre, inquiet pour le consulat américain vu les circonstances. Je dirais plutôt, le début de la répression au nom de la lutte au terrorisme, une opération d'identification de ces fameux «leaders...» |
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