|
La «liberté» de George W. Bushvieuxcmaq, Jueves, Septiembre 27, 2001 - 11:00 (Analyses)
Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) Le marxiste-léniniste quotidien (pmlq@aei.ca)
Commentaire de K.C. Adams sur le concept de liberté de G.W. Bush Publication: LML QUOTIDIEN VOL. 31 NO. 166 Commentaire: La «liberté» de George W. Bush - K.C. Adams – La liberté de George W. Bush est le libre- échange, la libre circulation des marchandises et des services financiers à travers le monde, la libre circulation du capital pour engloutir et dévorer les économies indépendantes. Sa liberté est celle de la libre circulation de ses armes de destruction de masse qui maraudent sur les mers, dans le ciel et même dans l'espace. Sa liberté est celle d'envoyer des avions-espions le long des frontières de nations souveraines, d'envoyer des U2 dans le ciel au-dessus des nations souveraines et des satellites dans l'espace pour espionner l'économie et la vie des peuples souverains, pour se préparer à les attaquer et à les dominer. La liberté de George W. Bush est l'utilisation de la position avantageuse des pays industrialisés pour piller le travail et les ressources naturelles des pays pauvres, des pays qui ont souffert des ravages irréparables du trafic des esclaves et de la domination coloniale. C'est la liberté d'enfermer les anciennes colonies et les autres pays pauvres dans le cycle infernal du remboursement de la dette aux grandes puissances, à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international. La liberté de George Bush enferme les pays pauvres dans routine mortelle d'utiliser leur plus-value sociale pour le service de la dette, pour payer à un prix élevé la machinerie et les autres marchandises propriété exclusive des grandes puissances. La liberté de Bush est celle de facturer le prix que les monopoles exigent pour leurs produits et de payer le moins cher possible les produits des paysans et des pays pauvres. Sa liberté est la liberté du colonialisme et de l'impérialisme de piller le monde à leur guise, de bâtir leurs empires, d'envoyer leurs troupes partout, de diffuser leurs valeurs culturelles et idéologiques partout et d'écraser les convictions et les croyances consacrées des peuples du monde. Sa liberté est celle d'envoyer des missionnaires américains intégristes à travers le monde pour empoisonner la pensée des gens, d'entraver le développement naturel de leur pensée dans leurs rapports avec leur réalité sociale et naturelle. Il demande la liberté de leur imposer le dogme des riches: le néolibéralisme, le marché libre et la démocratie pluripartite des puissants. C'est la liberté du puissant de régner sur les collectifs du peuple, de régner sur les intérêts de la société, de régner sur l'environnement naturel. C'est la liberté du puissant de perturber l'harmonie entre les individus, leurs collectifs et la société. La liberté de George W. Bush est la liberté d'arrêter la roue du progrès, de déclarer que la société est bloquée au stade du «mode de vie américain» dont le seul problème est de protéger les intérêts de l'Amérique et de garantir sa place dans le monde comme superpuissance unique. Sa liberté est celle de stopper le développement des êtres humains comme êtres pensants, d'enrayer leur capacité d'utiliser leur cerveau et leurs capacités naturelle pour résoudre les problèmes, pour participer à la politique et à la gouvernance, pour résoudre les problèmes de la société par leurs propres efforts, par leur affirmation politique. Sa liberté est celle d'arrêter l'humanisation du monde social et naturel, la construction d'un monde d'harmonie et de paix dans lequel les gens travaillent et luttent ensemble, non pas les uns contre les autres, en exploitant autrui dans un monde de brutalité sauvage pour survivre mais par le développement de leurs qualités humaines pour travailler ensemble pour le bien commun, pour partager et vivre en paix et chérir le bien-être de tous autant que le sien. Sa liberté se traduit par l'écrasement de la souveraineté des nations pour protéger ce qu'il appelle les intérêts nationaux des États-Unis, la sécurité nationale des États-Unis et pour cela déclencher la guerre et mettre en danger l'existence même de l'espèce humaine. Dans un monde divisé entre riches et pauvres, tant pour les nations qu'au sein des nations, la liberté du riche signifie l'oppression du pauvre. La liberté du pauvre signifie limiter la liberté du riche d'exploiter et de piller. La liberté n'est pas abstraite, elle est réelle. La liberté naît de la réalité que vit le peuple et des luttes nécessaires que demande cette réalité. Ce n'est pas la liberté de George W. Bush. Sa liberté est l'asservissement du peuple.
Le quotidien numéralisé du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste)
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|