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COMMUNIQUÉ - Les squatteurs doivent rester au Centre Préfontainevieuxcmaq, Jueves, Septiembre 6, 2001 - 11:00
FRAPRU et ses amiEs (frapru@cam.org)
Communiqué conjoint de la CSN, du FRAPRU, du RAPSIM et Comité logement Rosemont sur le squat de la rue Rachel. Communiqué conjoint de la CSN, du FRAPRU, du RAPSIM et Comité logement Rosemont. Le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM), le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), le Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN et le Comité logement Rosemont dénoncent la décision de la Ville de Montréal de demander aux squatteurs de quitter le Centre Préfontaine. Cette décision contrevient à l'entente intervenue il y a un mois lors de l'occupation d'Overdale. Ces groupes populaires, communautaires et syndicaux considèrent que l'attitude de la Ville de Montréal est déloyale. Il n'y a aucune raison justifiée pour expliquer ce volte-face, sinon l'enjeu électoral. Voyant certains candidats de l'opposition dénoncer le geste des squatteurs, les représentants de la Ville de Montréal ont aussitôt changé leur fusil d'épaule. Dans la mesure où le maire Bourque avait promis d'accorder cet édifice aux squatteurs, il doit assumer jusqu'au bout sa décision. Alors que les occupants du Centre Préfontaine commençaient tout juste à habiter les lieux et cherchaient à s'organiser pour créer un environnement sécuritaire et viable, les représentants de la Ville ont accru les pressions en exigeant rapidement le dépôt d'un projet et la mise sur pied d'une structure dans des délais déraisonnables. Par ailleurs, les porte-parole de la Ville ont confondu l'opinion publique en indiquant aux médias que seule une poignée d'occupants avaient réellement besoin d'un logement. Quiconque s'est rendu sur les lieux au cours des dernières semaines a pu observer un nombre important d'occupants sur les lieux. Il n'y a pas eu de " baisse de régime ", comme l'a prétendu la Ville de Montréal. Cette campagne de désinformation a donné lieu, par la suite, à des demandes auxquelles aucun groupe communautaire n'aurait pu répondre dans un délai si court (rédiger un projet en sept jours, obtenir une charte d'OSBL ainsi qu'une liste des occupants, etc.) C'est donc dire que la Ville de Montréal n'a rien fait pour aider les squatteurs à occuper convenablement l'ancien Centre Préfontaine. Au contraire, elle a réuni les conditions pour favoriser l'éviction. Par-dessus le marché, les squatteurs avaient indiqué jeudi dernier aux représentants de la Ville de Montréal qu'ils étaient en faveur de structurer leurs projets sous la forme d'un OSBL. Mais ces derniers ont préféré faire la sourde oreille. Les porte-parole du RAPSIM, du FRAPRU, du Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN et du Comité logement Rosemont considèrent que ce geste de la Ville de Montréal renforce l'exclusion et stigmatise davantage des personnes à faible revenu et marginalisées. Alors qu'elle semblait avoir de bonnes intentions au départ, en accordant cet édifice abandonné à de jeunes militants et militantes, la Ville de Montréal a aussitôt montré son vrai visage en effectuant des demandes malhonnêtes aux occupants. Ces groupes populaires, communautaires et syndicaux considèrent que la lutte pour le droit au logement devient prioritaire, comme jamais auparavant, avec cet affront que la Ville de Montréal vient de faire aux plus démunis et marginalisés. (Source: CCMM 05-09-01) |
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