En lisant les nouvelles de la presse bourgeoise, je suis tombé sur un article de la Presse Canadienne du 23 août, qui m’a fait frémir. En effet, advenant une situation de crise (dû probablement à une trop grande consommation d’eau potable tout à fait inutile comme le nettoyage de l’entrée ou du trottoir à l’aide d’un boyau d’arrosage). Le Canada pourrait être obligé d’exporter son eau en vertu de l’Accord de Libre-Échange Nord-Américain (ALÉNA).

Selon des « experts » qui ont participé en 1998 à un symposium parrainé par le gouvernement. Ceux-ci doutent sérieusement que le Canada puisse faire valoir sa pleine souveraineté sur ses ressources hydriques selon le rapport que la PC a pu obtenir grâce à la Loi d’accès à l’information.

Nous apprenons qu’en vertu de l’ALÉNA, la « communauté internationale » pourrait rendre obligatoire l’exportation de l’eau en situation de crise, et que le Canada pourrait avoir de la « difficulté » à s’opposer à la pression internationale.

Ce fameux symposium fut organisé par Thompson Gow and Associates, une compagnie « d’experts-conseils » en politique publique avec les initiatives des ministères de l’Environnement et des Affaires étrangères.

Personnellement, je crois plutôt que c’est les entreprises transnationales qui font de telles pressions pour ainsi privatiser l’eau potable auprès du gouvernement canadien. Pour ma part, nous ne pouvons plus du tout nous fier à nos fameux « élus » qui pratiquent déjà l’aplat-ventrisme devant le pouvoir économique et qui mettent à l’œuvre les diktats de la sphère financière.

- tiré de la Presse Canadienne