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Gênes: Au delà du débat sur la violence...

vieuxcmaq, Sábado, Septiembre 1, 2001 - 11:00

Carl Desjardins (cdesjardins10@hotmail.com)

Gênes
Au delà du débat sur la violence...

Le contre-sommet du G8 a amplifié les fractures qui existaient dans les
différents courants "anti-capitalistes" ou ceux dits de
"l'anti-globalisation"... Au retour de Gênes, une violente campagne politique
de désinformation a été menée contre les "Black blocks", par les organisations

d'une certaine gauche dont ATTAC est le représentant le plus significatif. Au
réseau No Pasaran, il nous semblait certes important d'ouvrir le débat sur la
violence, mais aussi et surtout sur les enjeux que cachent ce débat.

Voilà une contribution sur la violence à Gênes, dont la seule prétention est de
synthétiser quelques pistes de réflexion. Avant le prochain sommet de l'Union
européenne, qui aura lieu à Bruxelles en décembre "00', et la très probable
montée de plusieurs crans de la répression policière , il nous semble urgent de
réfléchir sur nos pratiques et nos stratégies. Sans oublier qu'au niveau des
manifestants présents à Gênes, de profondes fractures existent et perdurent
quant aux finalités politiques, avec d'un coté des organisations en quête de
respectabilité, et qui n'ont d'autres buts que de servir de lobby afin
d'instituer un capitalisme "supportable", et de l'autre des groupes qui
cherchent à s'auto-organiser sur des bases réellement anticapitalistes,
c'est-à-dire qui n'ont pas pour finalité l'aménagement humaniste du système de
globalisation du capitalisme mais bel et bien l'éradication de ce dernier.

Les "Blacks blocks", une construction médiatique

Dès la préparation de Gênes, que ce soit au niveau du GSF (Genova Social Forum,
organisateur de la manif "pacifiste") ou de ses relais locaux, le souci a été
d'éviter la violence ­ quelle vienne soit des flics soit des blacks, en sachant
que ces derniers sont souvent diabolisés ou fantasmés comme étant des
"psychopathes", des paumés incapables de réfléchir ou de mener une action
politique. A ce niveau là, il faut rappeler deux choses. Premièrement, il
n'existait pas "un" Black Block mais des Blacks blocks, les groupes n'étant que
faiblement organisés entre eux et chacun possédant sa propre stratégie, ses
propres modes d'action. De plus la terminolige Black Blok, importé des USA est
difficilement transposable aux groupes européens (nous reviendrons sur ce sujet
dans d'autres numéros). Deuxièmement, selon les contextes historiques liés à
chaque pays européen, les groupes dénommés Black Blok désignent des entités
politiques très éloignées : anarchistes, marxistes-léninistes, maoïstes, etc.
et les implications politiques et syndicales ou associatives de ses membres
varient énormément.

Le mépris facile
des non-violents

Pour les centaines d'associations européennes signataires, il s'agissait donc
avant tout que le contre-sommet se passe dans les meilleures conditions
possibles, sans que les "détestables casseurs" ne viennent gâcher la fête. Un
parcours a été ainsi défini avec l'accord des autorités italiennes, afin
d'éviter les frictions avec l'armée et la police. Un service d'ordre, qui a eu
énormément de mal à se constituer du coté des "non-violents", devait aussi
empêcher des éléments perturbateurs de ramener la flicaille à leurs trousses.
Des non-violents sincères ; prenons l'exemple du Pink Block. Ce dernier, fédéré
autour des Anglais de Globalize Resistance, était partie prenante du GSF.
Présent sous de multiples formes et appellations lors de ces grands
rassemblements, il est en majorité constitué de militants qui prônent et
utilisent la non-violence. Les mobiles de ce type d'organisations sont
multiples :
- éviter un affrontement que l'on se sent incapable de gérer, que ce soit pour
des motifs physiques ou organisationnels,
- un reste de confiance envers les institutions ("il ne nous arrivera rien si
on est pas violent"),
- la conviction profonde que la violence reste la pire des solutions, etc.
Que l'on soit politiquement d'accord ou pas, devons-nous pour autant se fermer
à cette forme de contestation ? Certainement pas. D'autant plus qu'une partie
des manifestants libertaires ou communistes, venant de tous les pays européens,
étaient non pas du coté des "blacks" mais bel et bien dans le cortège "white"
des Tute Bianche". D'autant plus que les parties constituantes des "pinks"
n'ont pas défendu de position anti-black blocks, mais ont plutôt appelé au
soutien inconditionnel de tout-e-s les militant-e-s blessé-e-s et/ou
incarcéré-e-s. De plus, un détestable machisme militant tend à mépriser toute
forme de contestation qui exclue ipso facto la violence, quelque soit la
situation. Les groupes libertaires européens ont-ils prit la peine de discuter,
de rencontrer suffisamment les groupes qui se réclament de cette non-violence
absolue ? (') Une incompréhension mutuelle persiste, basée sur une
non-connaissance de ces réseaux, pour la majorité constitué de "jeunes
militants" pas toujours très politisés. Les mépriser ou les ignorer n'est pas
forcément pertinent ; tenter de travailler avec eux sur des bases claires peut
peut-être, par contre "ouvrir les esprits" de part et d'autres. Tout le monde
n'a pas la capacité physique et morale, avant tout par manque d'habitude, de
pratiquer des modes d'intervention politiques radicaux. En se basant uniquement
sur un discours politique "violent", relevant parfois d'un machisme militant
dans sa surenchère (et souvent en décalage avec les pratiques réelles !), il
n'est pas du tout certain non plus que les groupes libertaires soient capables
de créer à eux seuls un mouvement culturel et politique d'ampleur. D'ailleurs,
ceux-ci passent-ils leur temps à pratiquer la guérilla urbaine ? Vous
connaissez la réponse...

Une profonde volonté
d'institutionnalisation

Mais qu'on ne s'y trompe pas. Pour la plupart des centaines d'associations
partie prenante du GSF (Genova Social Forum, principal organisateur du
contre-sommet de Gênes), la volonté était plutôt la recherche d'une
institutionnalisation et d'une respectabilité, sous prétexte que la "société
civile" ne "comprend pas la violence". Au retour de Gênes, les déclarations
anti-black blocks ont ainsi fusé
dans les médias du pouvoir - qu'elles aient été concertées ou non n'a
aucune importance. D'après les interventions pêle-mêle de plusieurs chantres de
la gauche critique (Christophe Aguiton, José Bové, Susan Georges), ceux-ci
n'étant d'ailleurs que les représentants du même camp politique fédéré autour
du Monde diplomatique, les blacks blocks auraient "collaboré avec les
carabiniers", mèneraient les contre-sommets dans un impasse, ferait du tort aux
militants non-violents, etc. Par un culot politicien extraordinaire, qui
laissera sans aucun doute de profondes traces dans les luttes à venir, les
"leaders" hexagonaux de l'anti-libéralisme ont voulu faire ainsi endosser la
répression policière sur ceux qui en auraient pu être les premières victimes -
les blacks blocks ! Saluons au passage l'habilité de Berlusconi et de son
gouvernement, qui ont orchestré la répression afin de discréditer et de diviser
le mouvement social présent à Gênes. Les manipulations policières, pourtant
grossières, ont ainsi réussi à semer le trouble parmi de nombreux militants
pacifistes.

Une fracture politique
déterminante

Bien sûr, cette fracture politique existait auparavant. Mais depuis Gênes, elle
a tendance à devenir plus prégnante et impose à chacun de prendre position,
notamment les militants de groupes tels que ATTAC ou le CCCOMC. L'enjeu pour
les responsables politiques de ces respectables machines est
l'institutionnalisation de la lutte contre les sommets G8, moyen comme un autre
d'accroître leur propre influence politique. Afin de parvenir à une lisibilité
politique, il demande plus des militants soigneusement encadrés que des
anarchistes qui refusent de suive les consignes d'un sommet politique dont ils
se contre-foutent. Cette volonté d'encadrement cache aussi de profondes
divisions politiques, qui me semblent irréconciliables. Les associations
susnommées cherchent plus à arrondir les angles de "l'ultra-libéralisme", alors
que les organisations clairement anticapitalistes lient, chacune à sa façon,
les luttes locales avec ces contre-sommets qui ne sont autre qu'une "grosse
cerise sur la gâteau", un symbole fort, et non pas une fin en soi. Si le G8
avait été annulé, il se serait certes agit d'une victoire symbolique... Mais
chacun d'entre nous serait néanmoins rentré les oreilles basses dans nos
parcelles respectives du Kapital-land, le lundi suivant. Essayons de définir
plus précisément les lignes de fractures entre ces deux camps politiques. Voilà
de quoi se réclame le camp du "contrôle citoyen du libéralisme" :
- La représentation : pour pouvoir exister, le mouvement anti-globalisation
aurait besoin de représentant clairement définis, que ce soit sous formes de
conseils scientifiques ou d'ONG. Ce conseil de citoyens éclairés devrait
regrouper des chercheurs et des universitaires versés dans l'art de la
dissection des institutions de régulation du capitalisme : le FMI, la Banque
Mondiale, l'OCDE, etc. La connaissance des mécanismes économiques induits par
ces organismes, et les compétences réelles en économie de ces "spécialistes"
les place au sommet de leur organisation politique ; le prolo de base étant
quant à lui prié de tenir bien droit les banderoles. Cette forme d'organisation
pyramidale, avec au sommet les "grosses têtes", et avec une démocratie disons
très bureaucratique et autoritaire, est typique de ces organisations (").
Combien de temps les militants de base supporteront cette forme de mépris ? Les
paris sont ouverts, mais, à ce que j'en sais, Gênes aurait créé un nouveau
foyer de crises... Beaucoup de collectifs locaux d'ATTAC ont ainsi émis des
communiqués appelant au soutien de tous les militants inculpés.
- Une volonté d'hégémonie : une sorte de contre-pensée unique est ainsi en
train de se former, dont le flambeau est porté en France par la revue Le Monde
diplomatique. D'après ses représentants, il faudrait ainsi opposer un méchant
capitalisme américain face au gentil libéralisme européen, qui serait
réformable si l'on prend soin d'aiguiller la commission et le parlement
européens. José Bové a également tenu en août, avant sa rencontre avec Pascal
Lamy (rapporteur de la commission européenne), des propos similaires. Mais
cette volonté d'hégémonie se manifeste aussi par un certains mépris. Mépris des
formes de résistances locales (syndicales, chômeurs/précaires, sans-papiers,
squatts...). Mépris du passé : combien de fois avons-nous lu que les "choses
sérieuses" avaient commencé avec le contre-sommet de Seattle, en '999. Cette
négation de la mémoire révolutionnaire, des luttes de centaines de millions
d'exploités depuis deux siècles, ainsi que de celles qui se déroulent
actuellement hors des caméras ou des hautes sphères intellectuelles, est une
véritable forme de violence, de profond mépris et d'un égocentrisme sans borne.
Qu'on vienne après nous parler de banques qui brûlent !

De quelles violences parle-t-on ?

Tiens, parlons-en justement, des banques qui brûlent. Rien que pour prendre
l'exemple de Gênes, difficile de mettre dans le même niveau toutes les formes
de violence. Certaines ressemblaient certes plus à un geste de colère ou de
violence gratuite. Brûler une Lada (ou équivalent...) ne me semble ni très
clair, ni très fédérateur. Par contre, piller une banque est un message
politique clair. N'en déplaise aux pacifistes bornés, qui craignent que le
reste de la population civile ne comprenne pas ce type de geste, j'imagine sans
aucune peine que beaucoup de RMIstes ou de chômeurs longues durée ne pleurent
pas lorsque un organisme financier part en fumée... Peut-être faut-il avoir
vécu avec moins de 2000 F par mois pour mieux le comprendre. Cette violence, en
tout cas, n'est qu'une faible réponse à celles que subissent des nuées
d'exclus, de pauvres, des pans entiers de la population mondiale. Pour les
faits et les chiffres, je crois qu'il n'est pas besoin d'en rajouter. Vous
n'avez qu'à consulter Le Monde diplomatique... Pour autant, les mouvements
sociaux en Europe ne sont que très rarement violents de façon spectaculaire. Il
s'agit généralement d'occupations, de "résistances", ou de ce que l'on nomme
"l'autodéfense sociale". Pour les classes dangereuses et dans sa forme non
politique, il s'agit généralement d'agressions ou de vol, dans le but de
récupérer des tunes. Contrairement à ce qui est véhiculé par les politiciens et
les médias, l'Europe, en dehors des Balkans, n'a jamais vécu une aussi longue
période de tranquillité sociale. Les causes sont bien évidemment politiques :
des classes entières soumises à la précarité et vivant des situations de
pauvreté ne voient pour l'instant pas d'autres choix que de se montrer
conciliantes avec le "système", afin de s'intégrer et de récupérer des miettes.
Mais les causes en sont aussi culturelles : nous vivons des rapports sociaux de
plus en plus raffinés et complexes. Là où les rixes étaient, dans tous les
milieux, monnaie courante au début du siècle dernier, se montrer aujourd'hui
violent dans sa vie quotidienne (que ce soit physiquement, psychologiquement,
mais aussi verbalement) est le plus sûr moyen de se mettre au ban des groupes
dans lesquels on évolue ! En ce sens, les violences que nous pouvons exercer
doivent toujours correspondre par leur intensité à une réalité donnée et être
motivée politiquement (ces mêmes violences ne consistent pas, je préfère
insister, à commettre des attentats aveugles ; un de ses paroxysmes actuels
étant plutôt d'enfermer son patron dans son bureau, ce qui est très jouissif
soit dit en passant). Ce qu'avaient fait, par exemple, les FTP de Marseille...

Une violence en correspondance
avec la réalité des faits

Mais pourquoi se montrer violent ? Ne pourrions nous pas faire tomber ce
système rien qu'en restant zen, dans une sorte de trip collectif mystique ? Je
crois que les personnes qui sont en face de nous ne souhaitent pas perdre leurs
privilèges, et qu'elles sont prêtes à vraiment tout pour les conserver. Les
violences policières et les tirs à balle réelle n'effraient ni les possédants,
ni les États qui jappent à leurs pieds. La violence que l'on porte, que ce soit
dans des sommets ou dans nos luttes locales, ne sera toujours qu'un faible
prêté pour un rendu. Nous vivons dans un pays riche. Malgré les galères, les
fins de mois difficiles, un partie d'entre nous parvient à vivre correctement,
avec le minimum vital voire plus. Très bien. Est-ce une raison pour supporter
ces mêmes fins de mois difficiles, les humiliations, les galères ? Il ne faut
pas oublier non plus que dans l'immense majorité des pays, pour l'immensité de
la population, se dresser contre un État policier, lutter syndicalement pour
défendre ses droits, c'est risquer gros, au moins sa liberté et souvent sa vie
! En France et en Europe, avec les politiques de refondation sociale et avec
l'accroissement du contrôle social (via la vidéo surveillance, la traçabilité
des classes dangereuses, la criminalisation des militants...), qui vont
étrangement de pair avec les "rumeurs persistantes" d'une nouvelle récession
économique, nous pourrions être, demain, obligés d'être violents, pour
survivre. Ce n'est pas nous qui sommes "violents", ce sont les situations
vécues qui exigent une réponse appropriée. Celle-ci respecte la gravité des
faits, ainsi que les personnes avec qui et pour qui nous nous battons.
Allons-nous empêcher une expulsion de sans-papiers avec un lâché de ballons
multicolores ? Jamais de la vie ! Peut-être n'y arrive-t-on pas physiquement
non plus, certes, mais on respecte aussi les idées pour lesquelles on se bat
lorsqu'on n'utilise pas des méthodes bonnes enfants, totalement déconnectées du
vécu de ces mêmes expulsés. De ce vécu de millions de chômeurs, de sans-droits,
de sans-logis, sans-papiers, travailleurs précaires ou pauvres, jeunes
criminalisés ou poussés au crime... dont nous faisons souvent partis. En
mettant nos corps, en allant au contact des situations, nous écorchons la
société du spectacle, qui a tendance à tout relativiser et à endormir les
consciences. Et qu'on ne s'y trompe pas, en situation réelle et vécue, ce que
certains appellent violence est souvent plus un facteur de mobilisation que de
rejets ! Elle nous mobilise clairement, car elle nous fait prendre des risques
personnels, d'un point de vue juridique, physique et financier. On s'implique
alors plus profondément, en dépassant l'engagement à distance et le "tout
ludique". Elle mobilise aussi autour de nous parce qu'elle correspond à une
colère que portent celles et ceux qui ne se résignent pas à la misère et à la
précarité.

Ancrer nos résistances
dans la société civile

Cette même violence politique risque de marginaliser et de criminaliser les
militants anticapitalistes et révolutionnaires. Nous devons en cela réfléchir à
son utilisation, et encore une fois, adapter les moyens aux fins, sans prendre
de risques inutiles. Mais que ce soit clair, même les manifestations syndicales
ou politiques non-violentes sont criminalisées, pour peu qu'elles touchent aux
intérêts des classes dominantes. Pourquoi fait-on de la politique ? Pour
témoigner ? Pour construire des rapports de force ? Pour vivre différemment,
ici et maintenant ? Dans ces deux derniers cas, pour peu qu'on mette en accord
nos idées ou nos pratiques, nous risquons de plus en plus gros. Afin de ne pas
se retrouver sur le carreau, tous et rapidement, nous devons développer des
rapports de force politiques en s'appuyant sur un maximum de relais culturels
et associatifs. Si l'on se renforce sur le terrain, si jours après jours nous
constituons des comités de résistances à des situations vécues (précarité,
PARE, sans papiers...), nous renforçons des mouvements culturels, au sens large
du terme, nous refusons la séparation entre notre vie politique et
non-politique. Non seulement nous ferons progresser nos idées mais l'État ne
parviendra que difficilement à nous séparer du reste de la société civile.
Facile
dire, vous auriez pu y penser vous-même, etc. Sûrement. Pourquoi ne le fait on
pas, alors ? Dans une lutte donnée, pourquoi ne faisons-nous pas appel à des
associations de consommateurs, des groupes culturels, des personnes de notre
quartier, etc. ? Ils ne sont pas assez "politiquement corrects" ? Peut-être le
deviendront-ils en situation réelle et vécue. Peut-être faudrait-il raisonner
en collectifs verticaux, regroupant des personnes et associations qui
additionnent leurs compétences politiques, juridiques, culturelles, etc. et non
plus horizontaux (les libertaires se font une bouffe)... Peut-être faut-il
baisser sa garde, arrêter de faire son fier anarchiste, retrousser ses manches
et prendre des risques au lieu de se draper dans un noir étendard... Si l'on a
peur d'y perdre son âme intègre et pure, c'est peut-être qu'on a pas
suffisamment confiance en la force de nos convictions et en notre détermination
à détruire le capitalisme, jours après jours, résistances après résistances.

Raphaël scalp/reflex

(') Parmi les associations françaises présentent dans le "Pink Block", il y
avait notamment AARRG !! (Apprenti Agitateurs pour un Réseau de Résistance
Globale), un jeune réseau politique (plus ou moins) informel, présent notamment
sur Paris, Montpellier et Toulouse.
(") Ainsi, ATTAC n'hésite pas à exclure des militant-e-s ou à marginaliser des
groupes locaux qui ne sont pas dans la droite ligne du parti.

****** Agence de Presse A-Infos ******
Information d'intérêt pour et au sujet des anarchistes
Agence de presse A-Infos : www.ainfos.ca.fr

-Tiré du texte de Geronimo sur A-Infos



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