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La forteresse assiégiée: une analyse des contestations du Sommet des Amériquesvieuxcmaq, Viernes, Junio 1, 2001 - 11:00 (Analyses)
Antoine Casgrain (astony@moncourrier.com)
Voilà un mois, la ville de Québec était envahie par des milliers d’utopistes, de rêveurs et de révolutionnaires. Ils faisaient opposition aux monarques modernes en cravate, leurs alliés politiques, dirigeants des pays capitalistes des Amériques, et leur armée de 6000 policiers. Ayant été impliqué jusqu’à la moelle des os pendant un an dans cette page d’histoire, je vous présente mon analyse de Québec 2001. Un mois après, les nuages de lacrymogènes sont presque tous retombés et cela nous permet de mieux entrevoir les résultats de cette contestation. SUCCÈS La mobilisation a été exceptionnelle, tant à Québec qu’ailleurs dans les Amériques;celle-ci a été diversifiée; le débat de société concernant la mondialisation néolibérale est incontournable; le projet de ZLÉA a été discrédité avec force; l’appui des gens de Québec, malgré ce qu’on dit les médias, était là; les groupes d’opposition se retrouvent aujourd’hui, consciemment ou non, unis ou rapprochés par le Sommet; les 10 000 manifestant-e-s qui voulaient trouver un toit à Québec ont été satisfaits; et finalement, la casse appréhendée n’a pas eu lieu, la violence s’est plutôt montrée sous son vrai jour : issue de l’État et de ses forces de sécurité. Nous avons aujourd’hui le cœur gonflé d’espoir et nous sentons passer dans nos cordes vocales usées un souffle vigorifiant qui dit : « Enfin! » Combien de fois faudra-t-il le répéter ? le Sommet des Amériques n’était qu‘une image, une grosse entreprise de relation publique, une pub, visant à nous faire accepter l’ordre mondialisé en nous faisant croire que tous les pays des Amériques sont amis-amis et qu’ils coopèrent dans un esprit de fraternité. Des Sommets quelconques se suivent et se ressemblent, mais mis à part le grand coup médiatique, peu de décisions s’y prennent vraiment. Voilà pourquoi je parlerai d’images, d’impressions et d’autres impacts indirects, car malgré la morale des groupes radicaux (et leur dégoût pour la « société-spectacle »), la moitié des impacts de notre contestation au Sommet aura été sur le plan de l’image et de la «conscientisation». L’autre moitié concerne notre régie interne, l’organisation, la communication, les alliances, les perspectives, le réseautage… Malheureusement pour ceux qui souhaitent abattre le capitalisme ici et maintenant, la lutte vient à peine de commencer et Québec n’est même pas un grain de sable dans l’engrenage. Ce que nos dirigeants politiques et économiques nous proposent actuellement est extrêmement bien préparé. Le commerce déréglementé est un objectif de colonisation économique excessivement important pour les transnationales et les investisseurs. Les marchés publics et les entreprises nationales, nos programmes sociaux et nos richesse collectives, … et l’utilisation de notre environnement naturel sont dans leur mire. Le pouvoir populaire en vient à peine à égratigner les piliers des États, des bureaucraties internationales (Organisation mondiale du commerce, Fond monétaire international, Banque mondiale) et des alliances patronales (Commission trilatérale, BCNI). Ils ont encore la main sur les médias et les instruments d’oppression; Québec n’a pas changé leur ordre du jour. Le résultat des manifestations n’en est pas décevant pour autant! Une mobilisation qui a atteint à son maximum 60 000 personnes samedi. On peut qualifier cela d’exceptionnel. Les acteurs syndicaux y sont pour une bonne part, mais personne ne peut nier l’impact des groupes radicaux, CASA/CLAC d’un côté, OQP/GOMM de l’autre, qui ont fait converger 15 000 personnes pour occuper le centre-ville de Québec vendredi. Ces chiffres exceptionnels ne sont pas sans couleur. L’esprit qui animait les manifestations durant la semaine du Sommet était splendide. Le Périmètre de la solidarité d’OQP 2001 contenait des ateliers et des conférences qui ont permis aux manifestant-e-s (surtout anglophones malheureusement) d’échanger idées et connaissances pratiques L’Îlot fleuri, un lieu artistique autogéré au-dessous d’une autoroute bétonnée, a été utilisé pour installer une cuisine populaire (merci à tous les Food Not Bombs et People Patatoes de cette Terre), une scène de musique engagée et un lieu de repos bien apprécié. L’atmosphère pacifique et «festivalesque» qui régnait vendredi après-midi sur la rue St-Jean, enclavée entre deux champs de bataille, ont rendu honneur aux citoyen-ne-s de ce quartier bien vivant. La manifestation aux flambeaux de CLAC et CASA jeudi a stimulé tout le monde. Tambours, marionnettes, costumes, couleurs et danse…les manifs étaient entraînantes. Une fois dans la rue, le syndicaliste, l’étudiant, le citoyen, l’anarchiste, le travailleur et le curieux se mélangeaient pour créer un collectif solidaire et entraidant. Ça c’est important! Malgré l’extrémisme que contenait la destruction de la clôture, les gens s’y ralliaient et acceptaient la plupart du temps ce geste hautement symbolique. Et ils venaient et demeuraient dans la rue pour le démontrer. La destruction de propriété et la violence de la part des manifestant-e-s à Québec a été limitée à des cibles précises et limitées : mur de la honte, forces de l’ordre, édifices corporatifs et véhicules de médias de masse. Essentiellement, même si ces gestes restent hautement symboliques ET PEU COMPRIS DU PUBLIC, ils mettent en lumière l’objet de nos contestations et la puissance de celles-ci. La perception envers les Blocs noirs changent, y compris la mienne. J’ai même entendu de la bouche d’un animateur d’une radio mainstream, Robert Gilet croyez-le ou non : « Le Black Bloc, ce ne sont pas des casseurs […] ils s’en prennent à des cibles précises ». Les actions perturbatrices ont été tout de même faibles en nombre et en diversité. Le centre de la contestation de Québec est alors devenu l’occupation inconditionnelle des rues de la Belle Capitale. L’occupation de l’Îlot fleuri a été certainement la plus stimulante. Elle s’est faite vendredi au son d’un show organisé et le samedi dans une tempête sonore spontanée. Illuminée par un feu de joie, une foule innombrable a exécuté un impressionnant jam urbain en utilisant poubelles, panneaux, garde-fous et quoi encore… une scène complètement surréelle. Au niveau de l’accueil et de l’hébergement, les organisations de Québec peuvent se féliciter pour leur tour de force : 10 000 personnes logées. Le centre de convergence s’est avéré aussi très utile et fonctionnel. L’équipe médicale, malgré ses énormes problèmes d’organisation pré-Sommet a effectué un travail sérieux et efficace dans les rues. Même chose pour les repas communautaires où les groupes de cuisine populaire issus de partout au Canada et aux Etats-Unis ont donné un bon coup de main. Quant au Centre des médias alternatifs : … mais que s’y est-il passé ??? Le travail d’accueil et les actions ont été rendus possible grâce à l’union et la concertation des groupes en présence. Le rapprochement de OQP 2001 et de la CASA pour organiser la bouffe et le logement a été stratégique et tout simplement… nécessaire. Le GOMM et la CLAC ont su se respecter, même à la dernière seconde, au départ de la manif de vendredi, où tout semblait exploser. Cela a permis d’avoir non pas deux manifs vendredi, mais une seule manif occupant deux endroits différents dans la ville. Le geste politique le plus important de la semaine a été inconnu de presque tout le monde. Il s’agit d’une conférence de presse commune jeudi réunissant autour de la même table OQP 2001, le GOMM, la CLAC, la CASA, Mob4glob-Toronto, Mob4glob-Halifax et peut-être un ou deux autres groupes. Cette sortie commune a été totalement ignorée des militants et des médias. Le geste des syndicats du Sommet des Peuples qui ont rejoint la manif de la basse-ville vendredi était excellent lui-aussi. On a remarqué que les syndicats anglophones (CUPW, CAW et Steelworkers notamment) sont beaucoup plus prompts à faire ce genre de rapprochement. Les étudiant-e-s se sont mobilisé-e-s en masse et en grève, puis le mouvement a su se rallier en général à toutes les forces présentes. Un seul groupe militant a brillé par son absence et son manque de rapprochement, dommage… Action directe ou indirecte, là est la question Nos âmes militantes sont-elles en manque de confrontation à un point tel que l’on ne puisse passer à côté d’un débat stérile et futile ? Le trajet de la Marche des Peuples… Oui il était long et loin, les speachs n’étaient pas intéressants, le trajet fuyait les événements, etc. Mais va-t-on respecter nos « différentes tactiques » et essayer de se solidariser ? La Marche des Peuples a permis à des citoyen-ne-s « respectables » de manifester, il a permis à des artistes de déambuler avec des marionnettes géantes sans se faire cibler par la police, il a permis à des percussionnistes de jammer sans être étouffés par les gaz et il a permis à plusieurs d’éviter les risques d’arrestation. Et il y avait pourtant des drapeaux syndicaux aux barricades, j’en ai vu. J’ai vu également 15 000 à 20 000 personnes occuper les rues samedi, et ils n’étaient pas tous habillés de noir et n’avaient pas tous 20 ans. Mieux encore, les rassemblements au mur de la honte samedi se sont créés de façon spontanée, alors que les groupes organisés étaient encore au Vieux-Port, sur les Plaines d’Abraham ou à l’Université Laval. NI LA CLAC, LA CASA, NI AUCUN AUTRE GROUPE, N’AVAIT ANNONCÉ QU’IL BIFURQUAIT SUR LA RUE DE LA COURONNE. Ils avaient planifié la participation à la manifestation syndicale. Ceux qui cherchent la cause d’une « défaite » chez leurs frères et sœurs devraient se critiquer eux-même. Si les groupements avaient planifié un peu leurs actions et qu’ils avaient lancé des invitations claires pour cette journée-là, ils auraient pu être beaucoup plus efficaces une fois en haute-ville, et ils y auraient emmené plus de monde. Et c’est ce qu’ils devront faire à l’avenir. Le mouvement vers le mur samedi était irrésistible et a profondément marqué notre protestation. Je crois sincèrement que ceux/celles qui étaient prêt-e-s à monter à la clôture, foulard en poche et idées dans la tête, ont pu le faire. Pour les autres, il était fondamental que les centrales syndicales leur réserve un espace sécuritaire et pacifique. En ce qui a trait à nos actions perturbatrices, posons-nous de sérieuses questions sur notre mode de communication et de décision dans l’action. Celui-ci a été déplorable au Sommet des Amériques. Un tabou doit maintenant tomber. Il faudra apprendre de nos erreurs, et surtout de celle-là. TACTIQUEMENT, LES ACTIONS DIRECTES ONT ÉTÉ UN ÉCHEC. Bravo pour les clôtures brisées, mais franchement… nous aurions pu faire plus. Où a-t-on vu des groupes d’affinités se concerter pour agir efficacement le jour de l’action ? Quel mode de communication avions-nous pour connaître les enjeux de dernières minutes ? Aurions-nous pu bloquer d’autres accès une fois que René-Lévesque, St-Jean et Côte d’Abraham étaient sous contrôle ? LA JOKE DU SOMMET : la porte d’accès au périmètre située sur les plaines d’Abraham est restée ouverte (au sens propre) toute la fin de semaine. Ce fut l’entrée des autobus de dignitaires et de plusieurs travailleurs/euses. Pourquoi aucune manifestation n’a perturbé ce point ? Pourtant nous étions au courant ! Cet endroit aurait pu jouer un rôle perturbateur incroyable vendredi compte tenu de la teneur des manifestations. Organisation Un autre point négatif, mis à part la répression politique -qui n’a aucune équivalence, c’est le manque d’organisation des groupes en présence. Une meilleure organisation aurait permis une meilleure communication durant l’action. Elle aurait permis une connaissance plus accrue des groupes d’affinité en présence et ainsi un plus grande cohésion. Nous aurions pu offrir aux manifestant-e-s un guide du militant complet et utile. À l’avenir, il faudra que l’information et les compétences se partagent beaucoup plus dans nos réseaux. À titre d’exemple, des listes de tâches au niveau légal, médical, du centre de convergence, des ateliers, etc. faites par les organisateurs/trices de Seattle et Washington auraient facilité grandement la tâche d’OQP 2001 et de la CASA. Nous devons faire cela pour les prochains grand rassemblements. Le Centre de convergence manquait cruellement de personnel et d’informations utiles. La CLAC et la CASA n’ont pas bien fait circuler leurs informations et n’étaient pas assez présents au Centre de convergence. En fait, ils auraient pu s’en organiser un comme prévu. Les « zones » vertes-jaunes-rouges ont bien fonctionné au début… mais elles ont tôt ou tard rougi sans exception. L’idée devra être reprise mais mieux encadrée. Ces foutues émeutes ! La nuit de samedi (21) à dimanche (22) restera pour sa part extrêmement ambiguë. Le rassemblement de milliers de personnes dans les rues de St-Roch était le résultat des manifestations de l’après-midi. Par contre, pour ce que j’en ai vu, alors que l’Îlot fleuri est resté nonviolent et protestataire, le bas de la Côte d’Abraham ressemblait à une veillée de St-Jean dans ce qu’il y a de plus indésirable. La bière coulait à flot, les bouteilles volaient en éclat, la casse irréfléchie allait en augmentant… J’ai vraiment senti que la contestation se perdait. Répression Bien que l’on ait pu faire une douzaine de brèches (bien appréciées) sur le mur durant la fin de semaine, la « bataille » dans les rues de Québec a fait beaucoup plus de dégâts du côté des manifestant-e-s… et des résidant-e-s. Je pense aux forces policières qui ont effectué 450 arrestations, des « débutant-e-s » pour la plupart. Nous n’avons pas su, en tant qu’organisateurs, assurer une sécurité dans la rue pour se protéger des arrestations arbitraires. Je pense aux pouvoirs judiciaires qui ont enfermé Jaggi Singh et Germinal. Nous n’avons pas su éviter de tels abus. Heureusement, ces abus se retournent aujourd’hui contre le système de justice et notre ami Jaggi est devenu notre Dreyfus canadien. Je pense aux résidant-e-s de Québec que les gardes royaux ont aspergé-e-s de gaz lacrymogène. Je pense aux manifestant-e-s gazé-e-s parce que le son leur tam-tam était trop fort et leurs danses trop énergiques. Je pense aux balles de caoutchouc lancées sans retenue sur les manifestant-e-s causant plusieurs blessé-e-s. Finalement, les forces répressives auront infligé beaucoup plus de torts aux protestataires que nos quelques mètres de clôture renversée et un petit retard de deux heures sur l’horaire du Sommet officiel. Le côté le plus négatif de la fin de semaine a été sans aucun doute la répression policière et judiciaire. EN FIN DE COMPTE Poursuivons dans le positif, ça fait parfois du bien. Ça fait plaisir notamment de lire la déclaration du Sommet des Peuples. Le Sommet des Peuples se prononce officiellement contre la ZLÉA et dénonce avec vigueur les effets du néolibéralisme. Plusieurs militant-e-s, moi le premier, avaient rejeté trop vite le Sommet des Peuples, oubliant qu’il n’appartenait pas aux représentants québécois : les centrales syndicales et le RQIC. La position de ce 2e Sommet des Peuples a donné énormément de crédibilité aux manifestations de la fin de semaine. Parue en première page des journaux du vendredi matin, la dénonciation du projet de libre-échange « néolibéral, raciste, sexiste, inéquitable et destructeur de l’environnement » a donné un discours inespéré dans les grands médias pour nos manifestations qui se déroulaient l’après-midi même. Une telle position rend difficile la récupération du Sommet des Peuples et les groupes qui s’y rallieront seront obligés d’adopter une position de confrontation face au pouvoir. À preuve, tous les éditoriaux des journaux francophones de masse ont lapidé le Sommet des Peuples pour sa déclaration finale. Je dirais même qu’ils l’ont critiqué autant qu’ils le font d’habitude pour les « casseurs » et la « violence » des manifestations. Les critiques au Sommet des Peuples demeurent pertinentes mais un rapprochement est maintenant visible entre les différentes forces progressistes. Un grand débat global émerge tranquillement au Québec. La position du Sommet des Peuples, l’ampleur des manifestations de Québec et la radicalisation de plusieurs groupes politiques font en sorte que le débat est inévitable. Au Canada, tout le monde devrait maintenant avoir entendu parler de la ZLÉA. L’opposition à ce projet destructeur ne peut demeurer inconnu. Le travail d’éducation populaire effectué par les groupes militants dans tous les milieux ne peut qu’aider à une remise en question de l’ordre du jour établi. Le gouvernement ne peut plus éviter l’opposition et il devra composer avec. Nous pouvons arrêter la création de la Zone de Libre-Échange des Amériques ! La force nous a été donnée par le Sommet des Amériques. Une telle victoire serait non seulement vitale pour nos communautés, mais elle serait un premier pas vers la proposition d’une alternative politique profondément sociale. Pour cela, les groupes et les alliances qui ont profité du Sommet des Amériques pour se bâtir et se radicaliser peuvent jouer un rôle important. Il est temps de mettre fin au syndrome des coalitions temporaires. Tout cela devra passer par une valorisation de nos regroupements locaux (assos étudiantes, groupes communautaires, syndicats) et de leurs luttes à long terme. Et une profonde volonté de solidarité. L’Anti-capitalisme Une alternative politique pousse tranquillement à travers le béton du système dominant. Cette fleur de macadam n’a pas encore de nom, ni de forme précise, ni de dogme ! Ce qui laisse place et à l’imagination. Seule notre créativité peut nous sortir de notre impasse idéologique actuelle : emprisonnée entre la pensée unique dominante et son rejet. Des écologistes, des féministes, des étudiant-e-s, des citoyen-ne-s actifs/ves, des artistes, et bien sûr des anarchistes et des socialistes… ils/elles se disent anti-capitalistes et veulent en finir avec le pouvoir des structures d’oppression. Ils/Elles veulent créer. Nous devons aujourd’hui éviter le piège des dogmes et des puristes. Nos organisations devront faire part d’ouverture et garder des modes de fonctionnement profondément démocratiques. Je crois sincèrement que toutes le forces progressives ont un potentiel pour se radicaliser et devenir anti-capitalistes. N’ayons pas peur des alliances, des coalitions et des fédérations, elles peuvent nous permettre de poursuivre nos luttes présentes et aspirer à un changement à la racine des problèmes… J’me suis fait demander un jour : « Qu’est-ce que la victoire ?» J’ai répondu : « Les arbres, les oiseaux, une ville sans voiture, la démocratie, de la nourriture saine pour tous/toutes, et chaque pas vers ça est une victoire ! » Antoine Casgrain |
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