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Des groupes et coalitions se réunissent pour dire NON à la Zone de libre-échange des Amériques et inviter à la mobilisationvieuxcmaq, Jueves, Abril 19, 2001 - 11:00
Richard Fecteau (rfecto@hotmail.
Afin de mettre au clair leurs revendications, la CLAC, l’International Socialists, OQP 2001, le CASA et le GOMM ont uni leurs voix pour tenter de ramener l’attention médiatique sur les enjeux réels du Sommet des Amériques et pour lancer un appel général à la mobilisation de la population. CMAQ, Québec, l9 avril 2001. Afin de mettre au clair leurs revendications, la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC), l’International Socialists (IS), Opération Québec Printemps 2001 (OQP 2001), le Comité d’Accueil du Sommet des Amériques (CASA) et le Groupe Opposé à la Mondialisation des Marchés (GOMM) ont uni leurs voix pour tenter de ramener l’attention médiatique sur les enjeux réels du Sommet des Amériques. Les enjeux réels de la ZLÉA S’ils ont décidé d’effectuer déclaration commune, c’est dans le but de mettre de l’avant les enjeux qui sont souvent occultés par des questions de violence. Le point de vue des groupes est clair : "À la veille du Sommet des Amériques, nous dénonçons d’une même voix cette mise en scène pour nous faire accepter le projet inhumain d’une Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA)." Le Sommet des Amériques, avec ses déclarations de principe, ne viserait ainsi qu’à endormir la population pour occulter le caractère mercantile de l’intégration continentale. Les groupes du front commune ne croient pas que les clauses sociales constituent une alternative valable à l’ordre du jour qui est proposé. La ZLÉA ne serait pas donc nullement acceptable malgré les quelques bémols que constitueraient de telles clauses à un projet qui, par essence, est destructeur des droits humains les plus fondamentaux. La mondialisation à visage humain que met de l’avant les organisations internationales officielles comme la Banque mondiale n’est qu’une illusion et ne peut être réalisée dans le cadre capitaliste actuel. Le Sommet des Amériques, exercice anti-démocratique Enfin, les cinq organisations militantes ont voulu discuter de leur conception de la démocratie. Cette question a, en effet, constitué l’un des arguments les plus souvent mis de l’avant dans les revendications des groupes. À la vison de la démocratie du gouvernement - celle des barricades et de l’exculsion des groupes opposés à une mondialisation des marchés néolibérale - les groupes présents opposent leur propre vision de la construction d’Amériques solidaires. "La diversité des positions prises par les groupes, malgré un rejet clair de la ZLÉA et de l’ALÉNA, témoigne de la cohérence d’un mouvement social naissant." Selon Stéphane Paquet, d’OQP 2001, il est impérieux de mettre fin à la pensée unique qui paralyse nos sociétés et empêche un réel débat sur la mondialisation des marchés. Un appel à la mobilisation Sans trop préciser leur plan d’action pour la fin de semaine, les groupes ont appelé la population à descendre dans la rue et à se saisir du dernier outil démocratique à leur disposition, celui des manifestations de masse et de l’action directe. L’invitation est claire : il ne faut pas céder à la campagne de terreur mise en branle par les médias et les forces policières. Selon Michelle Robidoux, de l’International Socialist, le Sommet de Québec est une réédition de l’expérience vécue dans le cadre de la rencontre de l’OEA, à Windsor. Elle demeure cependant optimiste face au bon jugement de la population. " Malgré la psychose entretenue par les médias pour justifier une répression de l’expression démocratique, le cas de Winsor a su démontrer que cela n’a pas réussi à dissuader les gens de participer aux manifestations pacifiques. La conclusion est optimiste quant à la fin de semaine et au succès des manifestations où sont attendues des milliers de personnes : "6000 policiers ne réussiront pas à faire oublier les enjeux réels de la ZLÉA." |
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