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Le père de la malbouffe au sommet des peuplesvieuxcmaq, Miércoles, Abril 18, 2001 - 11:00
David Gagnon (davga@hotmail.com)
Le militant de la malbouffe, José Bové, invité par le Conseil Canadien à finalement pu entrer au pays pour venir parler agriculture dans le cadre du sommet des peuples des Amériques. Après avoir essuyé un premier refus de la part des autoritées canadiennes, José Bové a finalement pu entrer au Canada. Le désormais célèbre démonteur de McDo a vertement critiqué l’attitude du gouvernement canadien qui se permet de refuser l’entrée à certaine personne qui ont l’intention de venir participer aux manifestations contre le sommet des Amériques. Venu faire une conférence sur l’agriculture dans le cadre du sommet des peuples, le président de la confédération des paysans de France met en garde les populations des amériques face aux conscéquences d’une éventuelle ZLÉA sur leurs alimentation. Ainsi, il a dénoncé les méthodes des multinationales de l’alimentation qui utilisent la logique du produit le moins chers afin de maximiser leurs profits. Pour Bové cette logique aura comme effet de détruire la souveraineté alimentaire des pays et la biodiversité des produits. Violence et moyen d'expression Amené à commenter les dispositifs de sécurité entourant la tenue du sommet des amériques et d’éventuelles actes de violences de la part des manifestants, José Bové a indiqué « qu’aujourd’hui la violence était du côté du gouvernement canadien car c’est lui qui a décidé de construire le périmètre de sécurité » et d’ajouter, que la pire des violence était le système économique actuel. Appelant à la mobilisation contre toute zone de libre échange Bové a indiqué qu’il était criminel de laisser des lois injustes en place et qu’il fallait confronter les lois par la désobéisance civile pour démontrer l’injustice de ces dernières. Ne voulant pas dénigrer les manifestants qui ont l’intention d’utiliser une stratégie de violence comme moyen d’expression,le militant de la malbouffe se pose la question suivante « où est la violence? Est-ce qu’elle est du côté de ceux qui veulent escalader un mur ou du côté de ceux qui ne veulent pas dire de quoi ils discutent? »
Le texte va avec la photo de Vincenzo D'Alto
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