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Québec, ville assiégée

vieuxcmaq, Martes, Enero 16, 2001 - 12:00

Enrico Théberge (bourico38@hotmail.com)

Au cours de la dernière réunion du conseil municipal de la Ville
de Québec qui s'est tenue le 15 janvier dernier, les élus de la
Ville ont rendu publiques leurs positions face aux mesures de
sécurité qui seront mises en place au cours du prochain Sommet
des Amériques. Malgré les récriminations de plusieurs citoyens,
les élus croient que ces mesures sont nécessaires pour
que le Sommet se déroule normalement.
Cependant, au-delà de ce consensus, la position de chacun des
partis diffère un peu.

Québec, ville assiégée
Au cours de la dernière réunion du conseil municipal de la Ville de Québec qui s'est tenue le 15 janvier dernier, les élus de la Ville ont rendu publiques leurs positions face aux mesures de sécurité qui seront mises en place au cours du prochain Sommet des Amériques. Malgré les récriminations de plusieurs citoyens, les élus croient que ces mesures sont nécessaires pour que le Sommet se déroule normalement. Cependant, au-delà de ce consensus, la position de chacun des partis diffère un peu.

Le Progrès Civique tend la main
Le chef du Progrès Civique - le parti de l'opposition au conseil municipal -, M. Gérald Poirier, a profité de la période de questions pour demander au maire de la Ville, qui est également le chef du parti au pouvoir au conseil municipal- le Rassemblement Populaire -, M. Jean-Paul L'Allier, si les pompiers de Québec étaient en mesure de maîtriser des incendies provoqués par des matières dangereuses. Si tel n'est pas le cas, il faudrait , selon M. Poirier, que les pompiers apprennent à les contrôler au cours d'une formation. Le coût de celle-ci est évaluée à 50 000$. Or, étant donné que de tels incendies puissent survenir au cours du Sommet des Amériques et que ce Sommet est organisé par le gouvernement fédéral, il faudrait demander à ce dernier de partager une partie de la facture de la formation.

Le maire L'Allier croit que les pompiers de la Ville ne doivent pas recevoir cette formation car d'autres organismes gouvernementaux, comme le Ministère québécois de l'Environnement ou la Direction québécoise de la santé publique, ont le matériel nécessaire pour combattre de tels incendies.. De plus, le maire a rappelé que la Ville de Québec n'est que l'hôte du Sommet et non l'organisatrice. Dès lors, il est nécessaire que la Ville assume son rôle de ville d'accueil et qu'elle participe aux réunions du Comité organisateur pour mettre en place en place des mesures de sécurité qui ne créeront pas trop de nuisances aux citoyens de la Ville de Québec.

Les citoyens en furie
Au cours de la période de questions, la plupart des citoyens qui ont interrogé désiraient connaître leurs prises de positions à propos des mesures de sécurité imposées au cours du Sommet des Amériques par le Comité organisateur, c'est-à-dire le gouvernement fédéral. Les citoyens sont demeurés pantois lorsque le maire de la Ville a déclaré qu'il n'avait pas à se prononcer sur la grandeur du périmètre de sécurité vu qu'il n'est qu'un simple administrateur et non un membre du gouvernement. Il a tenu également à préciser que son administration n'était pas un complice du gouvernement fédéral lorsqu'elle participait aux réunions tenues afin de concevoir les diverses mesures de sécurité entourant le Sommet des Amériques. Elle n'y particpait que pour s'assurer que ces mesures n'entraînent pas trop de nuisances aux citoyens. De nombreux citoyens se sont indignés de ces propos. Suite aux récriminations des membres du public, le maire a particulièrement paru ébranlé surtout lorsqu'il affirmait avoir peur d'avoir affaire avec les citoyens présents s'ils devenaient membres d'un tribunal ou que la Ville n'est qu'un patrimoine, qu'elle n'a pas d'opinion et qu'il faut tout mettre en oeuvre pour qu'elle ne soit pas mise à feu et à sang par les manifestants qui seront présents au cours du Sommet des Amériques .

Enfin, les citoyens soucieux de préserver leurs droits et libertés au cours du Sommet espéraient que le parti de l'opposition s'indigne de la prise de position du maire. Or, l'un des représentants de parti, M. Charles R. Amyot, a déclaré qu'il fallait se réjouir des retombées économies du Sommet des Amériques et que, par conséquent, le Ville devait jouer son rôle de ville d'accueil. Toutefois, il faut, comme le maire l'a dit, veiller à ce que les mesures de sécurités ne soient pas trop attentatoires aux droits et libertés des citoyens, comme c'est le cas actuellement. Pauvre M. Amyot, après avoir révélé la position de son parti, a provoqué un grand tumulte parmi les citoyens. Son chef, M. Poirier, est venu sauver la face de son parti en disant qu'il avait demandé au Comité organisateur d'établir une tribune radiophonique permettant aux citoyens d'obtenir des réponses à leurs questions sur les mesures de sécurité.

Alors, citoyens, êtes-vous rassurés?



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