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CINQUIÈME JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE LA BRUTALITÉ POLICIÈREvieuxcmaq, Jueves, Enero 4, 2001 - 12:00
Citoyen-ne-s Opposé-es à la Brutalité Policière (COBP) (cobp@hotmail.com)
Le 15 mars 2001 souligne la 5e année de cette journée internationale de protestation et de solidarité contre la brutalité policière. Elle a débuté en 1997 sur l'initiative du collectif Drapeau Noir de Suisse, aide du COBP (Citoyen-ne-s Opposé-es a la Brutalité Policière) de Montréal. Dès la première année, la Journée Internationale Contre la Brutalité Policière (JICBP) a été un succès. La date a été retenue parce que le 15 mars deux enfants âgés de 11 et 12 ans se sont fait battre par la police suisse. CINQUIÈME JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE LA BRUTALITÉ POLICIÈRE Le 15 mars 2001 souligne la 5e année de cette journée internationale de protestation et de solidarité contre la brutalité policière. Elle a débuté en 1997 sur l'initiative du collectif Drapeau Noir de Suisse, aide du COBP (Citoyen-ne-s Opposé-es a la Brutalité Policière) de Montréal. Dès la première année, la Journée Internationale Contre la Brutalité Policière (JICBP) a été un succès. La date a été retenue parce que le 15 mars deux enfants âgés de 11 et 12 ans se sont fait battre par la police suisse. Cette journée, dénonçant la brutalité policière, est aussi l'occasion de créer et de renforcer des liens entre les groupes, qui militent directement ou indirectement contre cette brutalité étatique dans le monde entier. Elle permet de mettre sur pied une solidarité internationale indispensable face a une police mondialement collaboratrice et extrêmement bien organisée. Cette solidarité, concrétisée par la JICBP, est un élément incontournable du nécessaire développement de la dénonciation de la brutalité policière. La journée brise le mythe de l'unanimité autour des valeurs vertueuses de la police (encouragées surtout par les émissions de télé pro-flic, les films d'Hollywood et les médias de masse). Elle brise l'isolement des groupes et individus qui, engages dans cette lutte, subissent une répression quotidienne. La police, instrument répressif primordial de l'État moderne, remonte à des origines assez récentes. Le début du dix-neuvième siècle est marqué par l'industrialisation et la prolétarisation des nouveaux citadins. Les conflits de classes s'aggravent quand la bourgeoisie (classe dirigeante urbaine) et la propriéte industrielle (le capital) se trouvent à vivre côte à côte avec les travailleuses et travailleurs. Avec l'agitation et l'organisation de ces derniers, la police est instaurée pour contrer les ouvrières et ouvriers et protéger le capital. C'est à la seule discrétion du policier de punir ou non tel « crime », de faire respecter telle « loi », à tel lieu, à tel moment et surtout contre qui. En effet, la police, bras droit de l'État, abuse continuellement de ses pouvoirs et exerce sa violence dans la plus grande impunité. Elle viole partout et constamment les lois qu'elle serait censée faire respecter. La police surveille, contrôle, espionne, magouille, réprime, colle des amendes, méprise, poursuit, arrête, harcèle, tabasse, torture, emprisonne, déporte, déshonore et assassine. Elle vise principalement les « indésirables de la société » (les classes dangereuses) : les pauvres, les sans-abri, les gens de couleur, les immigrants et personnes au statut non-régulier (sans-papiers, travailleurs-euses au noir) les travailleuses et travailleurs du sexe, les militantEs, les marginaliséEs, les étudiantEs engagéEs, les travailleurs-euses organiséEs, les militantEs homosexuelEs, transexuelEs ou féministes et ceux qui remettent en question la légitimité des autorités. Également, depuis quelques années les mouvements de lutte contre la mondialisation capitaliste à la grandeur de la planète a engendré une forte répression et une constante violence policière. Que ce soit à Prague, à Seattle, à Vancouver, à Séoul ou a Washington, lors de plusieurs manifestations, carnavals et actions, un nombre étonnant et peu connu de personnes ont été victimes ou témoins de brutalité policière, bavures, arrestations « préventives » (kidnapping), détentions illégales, En réponse a l'élargissement du fossé entre les riches et les pauvres, à la recrudescence de cette pauvreté, à la misère et à la détérioration généralisée des conditions de vie, les gouvernements investissent dans les corps policiers, afin de maintenir, coûte que coûte, l'ordre et la paix sociale. Par exemple, la tendance déplorable vers l'adoption, lors des manifs, d'armes « non mortelles » (« less-than-lethal » weaponry), testées dans des régions de conflits éloignées (Irlande du Nord, Palestine, Indonésie, etc.). Face a l'État fascisant, on a la responsabilité d'agir et d'appuyer toutes les victimes des forces de l'État. Nous vous invitons vivement à participer à la journée internationale contre la brutalité policière (JICBP). Jusqu'à présent cet événement s'est déroulé sous plusieurs formes : théâtre de rue, murales, publications, manifestations, conférences, affichage, ateliers, expositions, émissions de radio et télévisées, fêtes culturelles. Certains groupes ont organisé plus d'une activité, d'autres ont formé des coalitions. Tout collectif ou individu décide de son moyen d'action, selon la situation politique du pays, les énergies et la volonté d'organiser un événement, les ressources, etc. La clef est l'imagination et la créativité de chacun. NOTRE LUTTE N'A PAS DE FRONTIÈRE ! Si vous ne pouvez pas respecter cette date essayez d'en être proche. Si vous ne pouvez pas ou ne voulez pas participer, faites passer le message. Toute traduction de ce texte est très appréciée. Il existe présentement en anglais... Pour les questions, les commentaires ou pour en savoir plus sur COBP, n'hésitez pas a nous écrire par courrier ou email et a visiter notre site web au http://www.tao.ca/~cobp/index.html Adresse postale :
Site du COBP
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