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Pour s’engager dans la décroissance: doit-on tourner le dos à la civilisation?Anonyme, Viernes, Diciembre 2, 2011 - 14:57 2011-12-12 19:30 Soirée-débat du MQDC Date : 12 décembre prochain, à 19h30 Lieu : Café l’Artère, 7000 avenue du Parc, à Montréal (Métro Parc, Bus 16, 80, 92 et 93) En s’attaquant à la croissance comme modus operandi de notre société, la décroissance met du même souffle à mal l’idéologie du progrès qui en est le corollaire. Est ainsi remise en question cette idée de la modernité occidentale voulant que demain sera toujours mieux et que la marche de l’humanité suit une trajectoire linéaire.
Mouvement québécois pour une décroissance conviviale
Les objecteurs de croissance ne sont pas les seuls à se questionner sur cette thématique. Mathieu Roy et Harold Crooks, qui ont signé le documentaire Survivre au progrès, abordent le sujet en se basant sur l’ouvrage de Ronald Wright, Brève histoire du progrès, qui expose les pièges du progrès et les écueils auxquels ont du faire face les diverses civilisations humaines. Un des intervenants du film va d’ailleurs jusqu’à se demander si la civilisation ne serait-elle pas vouée à n’avoir été qu’un faux pas de l’évolution biologique, vouée à s’éteindre. Si, du côté des objecteurs de croissance, il est de coutume de considérer la source immédiate du problème de la croissance comme étant le fruit de la Révolution thermo-industrielle et l’avènement du capitalisme, certains mouvements envisagent plutôt le « péché originel » comme étant l’édification de la civilisation, héritage de la Révolution néolithique. C’est le cas de tous ces mouvements dits anti-civilisationnels, qui se déclinent sous diverses positions telles que l’écologie profonde ou le primitivisme. L’une de ses figures les plus en vue, Derrick Jensen, a d’ailleurs fait l’objet d’un documentaire, End:Civ, réalisée par Franklin Lopez. Alors, pour sortir de l’impasse actuelle doit-on nécessairement sortir de la civilisation ou est-il possible d’en poursuivre l’aventure et la refonder sous de nouvelles bases suivant un nouveau paradigme ? Faut-il mettre une croix sur 10 000 ans d’histoire humaine ou un pas de côté est-il envisageable ? C’est ce dont nous vous invitons à venir discuter avec nous le 12 décembre prochain, à 19h30, au Café l’Artère, 7000 avenue du Parc, à Montréal. Jean-Luc Cécyre, chercheur indépendant et agriculteur, y présentera les fondements des diverses positions anti-civilisationnelles et Louis Marion la position décroissante, à la suite de quoi un échange avec la salle viendra alimenter la discussion. Au plaisir de vous y voir en grand nombre !
Mouvement québécois pour une décroissacne conviviale
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