DSK, le FMI et le boomerang

DSK

L’affaire DSK donne – et donnera - lieu à une multitude d’interprétations et d’analyses sur une multitude de sujets : les systèmes américains et français de justice, les médias, le socialisme (ce qui en reste, mais en reste-t-il quelque chose ?), le pouvoir, l’hypocrisie, la violence sexuelle et peut-être, le FMI.

En fait, j’aimerais être écrivain et bien manier la plume pour établir un parallèle ou une métaphore concernant l’ironie de la situation; le FMI, dont le travail principal consiste, sous prétexte de dettes insolvables, à détruire les économies et le tissu social de pays, voir de continents, à privatiser à tout crin, plongeant dans la détresse, l’insécurité, la misère et le désespoir des millions d’individus, et bien cet horrible machin qui à fait des ravages inqualifiables en Afrique viens de perdre (momentanément ?) son dirigeant par les accusations d’une américaine d’origine (née) africaine. Je ne peux m’empêcher d’y voir un (trop) rare coup du destin qui consiste à faire payer le prix fort aux puissants qui brisent des vies sans états d’âme, avec la satisfaction du devoir accompli. Comme un retour de boomerang.

Faisons un rêve; un jour, tous les DSK de la planète se retrouveront, pour crimes économiques contre l’humanité, en cour, les menottes aux poignets.

Martin Richard

Montréal

17 mai 2011